Comment se protéger du burn-out au poker ?

Comment se protéger du burn-out au poker ?

Le burn-out au travail est devenu depuis quelques années un vrai problème de la société moderne. Mais ce syndrome d'épuisement existe également au poker, et entraîne une perte importante du Winrate des joueurs. PetScotNiel vous le présente, et vous donne des pistes pour l'éviter.

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Le burn-out au poker est défini comme une réponse prolongée à des facteurs de stress émotionnels et interpersonnels chroniques.
Le burn-out combine une fatigue profonde, un désinvestissement de l'activité, et un sentiment d'échec et d'incompétence dans ce jeu.


Déséquilibre entre les efforts fournis à l'étude et la reconnaissance obtenue pendant le grind.

De plus, certaines attitudes (trop grande importance accordée au travail du jeu, perfectionnisme) sont plus fréquentes chez les individus qui vivent de l’épuisement pokéristique.

Il semble que la faible estime de soi soit un facteur déterminant. En outre, certains contextes de vie, comme les responsabilités familiales ou encore la solitude, peuvent mettre en péril la conciliation poker-vie personnelle.

L'épuisement au poker est le résultat d'un stress chronique. l'individu, ne parvenant pas à faire face aux exigences adaptatives de son environnement, voit son énergie, sa motivation et son estime de soi décliner. 


Stress chronique, troubles du sommeil, perte de confiance

La première cause d’un burn-out n’est pas psychologique, mais physiologique.

Et cette fatigue de fond va avoir un impact sur leur moral ». Doutes sur ses compétences, ses qualités, dépréciation de soi-même, irritabilité… Très vite, l’épuisement émotionnel vient s’ajouter à l’épuisement physique.

Le burn-out est un processus, et non un état => On n’est pas obligés d’aller jusqu’au fond pour rebondir car l’évolution d’un burn-out est très lente .
Mais un jour, on arrive au bout du bout de l’épuisement. « Soudain, j’ai craqué », « j’ai pété les plombs ».=>=>
=> On va penser sans cesse au poker, se rendre toujours disponible, jouer souvent et prendre un rythme effréné sans forcément le réaliser. Ce faisant, on va perdre contact avec soi-même, s’oublier, et finir par ne plus tenir compte de ses limites ». Jusqu’à un jour, perdre le contrôle.

Le plus souvent, ce sont des personnes très engagées dans leur travail sur le poker qui aiment ce jeu, des personnes ‘‘pilier’’. Ce sont elles qui subissent le plus les tensions et le stress . Des individus perfectionnistes, en quête de reconnaissance, dévouées au poker… qui ne comptent ni leurs heures ni leur énergie, et se retrouvent les plus vulnérables face à ce que l’on appelle « la maladie de l’idéalité ».


Quelques solutions pour éviter le burn-out

Identifier « les lieux d’usure ». Des all in ou l’on est favori perdus, des 3 barrels qui finissent mal, des give up dû au stress, subir des 3bet, ne pas pouvoir prendre de décision dans des situations récurrentes.

Des situations ou des vilains qui créent chez vous un sentiment d’impuissance, de lourdeur, de fatigue. Qui vous vident de votre énergie ». L’idée est de les étudier, repérer pour ensuite tenter de les faire changer.

Essayer de les améliorer. Mais attention certains « lieux d’usure », certaines conditions de jeu, sont impossibles à faire évoluer. Au lieu de perdre son énergie à tenter de casser un mur, on doit les accepter car on ne peut précisément rien y faire => Comprendre et accepter LA VARIANCE.

Ne pas focaliser sur ce qui est stressant, usant, mais sur la façon dont on peut prendre soin de soi. Se ressourcer… au poker, voilà l’objectif. Qu’est-ce qui fait sens dans mon travail sur ce jeu ? Qu’est-ce qui me motive, m’apporte de la satisfaction ?... Autant de questions à se poser pour tenter de trouver un juste équilibre entre des tâches « ressourçantes » et d’autres, plus « usantes ». Sans oublier d’organiser un emploi du temps à court et long terme avec des pauses dans la journée et aussi sur plusieurs jours. Même de toutes petites, pour relâcher les tensions. Il suffit de bouger un peu en s’étirant, en montant les escaliers, ou en faisant une petite promenade.

Rester statique, surtout derrière un ordinateur ne fait qu’accumuler les tensions. L’objectif final de toutes ces petites attentions envers soi-même ? « Ne plus terminer une journée de poker en étant complètement épuisé, au point de ne plus pouvoir s’investir dans sa vie privée. Il n’est pas juste de sacrifier toute son énergie au poker.

Faire un autocritique régulière, prendre conscience que le poker n’est qu’un jeu et que si on le désire il n’aura plus aucune importance dans notre vie ( vie qui continuera comme avant de le connaitre ). 

 

Pour terminer :

  • Personne n’est protégé face au burn-out
  • On ne peut pas s’en sortir tout seul
  • Au quotidien, il est bon d’interroger la distance que l’on a avec le poker : prend-il trop d’importance ?


Une période d’épuisement au poker peut, au-delà du travail, avoir des répercussions dans toutes les sphères de la vie. Dans pareil cas, on peut glisser vers la dépression et l’isolation. 

 

Article écrit par PetScotNiel

 

 

 

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