Je m’étais abstenu de tout commentaire jusqu’ici puisque je n’avais pas pris le train.
Pour cause de destination un peu trop lointaine pour moi.
Alors oui, c’était tentant parce que gratuit.
Mais imo, on ne devrait pas prendre (accepter, en fait) un billet pour ce genre de train si on n’est même pas sûr de pouvoir être à l’heure à la gare d’où il part.
Sans parler de celle où il propose d’arriver, c’est pas marqué dessus non plus.
Ni de celle où on devrait en descendre. Question qui ne se poserait d’ailleurs pas si on ne l’avait pas pris.
Par contre, et avec tout mon respect pour les travailleurs du Service Public (transports en communs compris), l’utilisateur très moyen que je suis ne saurait se satisfaire de cette fallacieuse explication du chef mécanicien de la locomotive.
Même à la SNCB (SNCF en français) et quand ça merde bien total (un peu plus que d’habitude),
ils nous prennent parfois pour des veaux. Mais ils ne le disent pas comme ça.
Probablement parce que dire qu’ils l’ont fait exprès ne serait pas pour calmer les voyageurs.
Et surtout pas ceux que ça ne fait pas avancer.
Juste par exemple :
Là ça commence assez bien avec « Attention » et « défense de ».
On ne pourra pas dire qu’on n’était pas prévenu.
Surtout qu’ils nous disent aussi que c’est avant qu’il faut s’assurer de ce qui suit.
Ben oui, on reste dans l’idée de prévenir quoi. On ne sait jamais qu’un olibrius jugerait pertinent de s’en assurer après.
Les assurances ne le font pas, les syndicats non plus.
Je ne sais pas pourquoi mais c’est peut-être un peu comme les petits paquets de sucre qu’on reçoit avec un café. Pourquoi faut-il les secouer avant de les ouvrir ?
Parce que si on les ouvre d’abord et qu’on les secoue après, on en fout partout et très peu dans le café.
Après, si on n’a pas vu ou entendu de train, ni de machine, il était peut-être trop tôt.
Ou trop tard. Ce qui serait, on en conviendra, souvent plus fâcheux à vivre comme expérience.
Tchoû Tchoû !
C’est pas du second degré. Le second, c’est quand il n’y en a qu’un avant.