Perso depuis que je joue pour le plaisir tout a changé, mon état d esprit et même les résultats.
Comme le dit Booba A game rime avec plaisir aucun doute sur ce point.
Quand le plaisir est la , concentration, envie de bien faire tout va naturellement dans le même sens.[/quote]
Idem pour moi.
Il a fallu pour cela que j’abandonne l’idée de statuts VIP élevés et ce que cela entraîne,(nombre d’heures, nombre de mains, je joue parce que sinon je ne rake pas assez et tant pis pour la vie social), bref, c’était une période où au bout d’un moment, je n’aimais plus spécialement jouer, je le faisais pour les $$$ et par habitude. Avoir fait ne pause de 2 ans environ, par obligation, certes (vie artistique et familiale) m’a fait le plus grand bien !
C’est un sujet trop souvent minoré alors qu’un excellent technicien au poker peut être affreusement perdant s’il manque de concentration et de mental en général.
@petiteeglise : aurais-tu sous le coude quelques conseils/astuces (cas pratiques) pour se préparer mentalement et favoriser une concentration accrue ? Pour ma part, autant multitabler en cash me maintient assez longuement concentré, autant dès que c’est du MTT, je ne peux pas m’empêcher d’être distrait (navigation web, vidéos…).
Il existe aussi un cas où tu ne peux pas durablement “arrêter de jouer”, c’est le poker de tournoi, je pense notamment au live. Il y a généralement un affaissement de la concentration au fur et à mesure que le tournoi avance…
Très très bon article. Qui relate bien une sorte de classement dans le style des joueurs , Très Réaliste
Hâte de. Lire d autres articles qui sont EV + pour le mental. Arme terrible mais aussi destructrice des joueurs !!!
Je vais détonner, mais personnellement la définition des “loosers” me gêne un peu.
Se plaindre n’est pas un crime, et éprouver de la compassion n’est pas un vice, c’est même, je pense, hautement recommandable. Il y a des gens qui réellement souffrent et en conséquence se plaignent de leur sort. C’est quoi cette société où on aimerait que les winners et où on mépriserait les loosers? Sans les loosers, vous vous privez du plaisir de consoler un ami éventuellement. S’il faut absolument penser avec ces catégories (ce qui n’est pas mon cas), alors je préfère mille fois être un looser qu’un “winner”.
Cette approche relatée dans l’article est peut-être symptomatique de ce qui distingue le coaching de la psychanalyse, par exemple. Mais je suis quand même frappé par ce manque total d’empathie. Il n’y a pas un joueur qui paye avec AA perdant à la river sans malgré tout un petit espoir (même fou) de se tromper alors qu’au fond de lui-même il pense qu’il paye perdant. A qui cela n’est jamais arrivé?
Je conseillerais la lecture du Joueur de Dostoïevski. Un bel exemple de looser. Mais un looser plus sympathique que n’importe quel “tueur-né”.
J’ai trouvé ton article intéressant, même si je ne suis pas d’accord avec son postulat de base.
En effet, et cela n’engage que moi, je trouve qu’il est préférable de conserver le terme de Agame comme une qualité relative de jeu plutôt que comme un intervalle de gain horaire dans lequel on accepte de jouer.
Si je devais donner un nom à ce que tu expliques, j’appellerais plutôt cela de l’ « Utility-Game » : à partir de quelle niveau de qualité de jeu et donc de gain horaire ou wr il m’est utile de jouer.
Ce qui m’embête un peu dans ton postulat de base est que du coup tu mélanges dans ce Agame à la fois le Agame et le Bgame qui, selon les définitions communément admises, reste un game rentable et peut être inclu dans ce que j’appelle cet U-Game.
Pour moi le Agame ne doit pas être un niveau de winrate ou gain horaire en dessous duquel on ne doit pas jouer, mais rester un terme permettant d’apprécier la qualité relative d’un niveau de jeu et du mental associé. Un débutant souhaitant progresser peut jouer son Agame tout en étant perdant, mais il l’est moins qu’en jouant son Bgame. Mais ce qui est important pour ce joueur, c’est de savoir analyser, quand, comment et pourquoi il a joué son Agame ou son Bgame.
Pour rappel :
Agame : meilleur jeu que l’on puisse jouer (focus, motivé, en forme etc…)
Bgame : jeu plutôt robotisé restant gagnant (dû à des distractions externes ou psycho)
Cgame : jeu dégradé à cause des émotions, dont le fameux tilt
Après, si je fais l’exercice mental de remplacer dans la suite de ton article ta définition du Agame par ma définition du Agame, tu donnes plutôt de bons conseils
« L’objectivité quant à son niveau de jeu est un skill à acquérir et développer » -> +1000 , c’est d’ailleurs une étape que j’aborde avec les joueurs que je coach.
Et je rajouterais « L’objectivité quant à la qualité de son run est un skill à acquérir et développer »
Tout depend de l’objectif que l’on se fixe, pour en vivre il faut tout de meme une certaine rigueur,
dans le temps a consacré au jeu, la régularité etc, qui fait qu’on est plus ou moins obligé de jouer,
mais si on a choisit d’en vivre c’est qu’on y prend du plaisir (ou qu’on est maso) ^^