J’aimerais revenir sur cette main
Préflop :
Limp back tout à fait OK. Si on iso raise 22, il faut s’assurer que ce soit bien une isolation, or vu la table, on sera très souvent suivi par au moins un joueur, le pire étant si on se fait 3bet car on devra alors lâcher notre main faute de cote implicite suffisante. On call le raise, c’est justement l’avantage du limp back qui permet de limp/call pour la cote implicite une relance de taille raisonnable.
Flop :
Il faut retenir une règle : quand on a une main forte, plus notre main a des chances d’être battue par les bluffs adverse, plus on va être tenté de la relancer, moins elle a de chances d’être battues par les bluffs adverses, plus on va retarder la relance. Le but étant dans ce dernier cas de conserver les bluffs le plus longtemps possible pour les laisser mettre de l’argent, voir d’améliorer un peu histoire d’être motivé à continuer.
En général, la 1ère situation a lieu sur les board drawys, la seconde sur les boards drys. D’ailleurs les choses sont bien faites. Si tu relances un main forte sur un board connecté, les bluffs seront souvent des tirages et ils seront régulièrement assez motivés à mettre de l’argent tout en étant derrière. Tandis que sur un board dry, les bluffs ont souvent peu de chances d’améliorer et vont souvent folder sur notre relance. Pour le dire autrement, nous avons trop d’équité contre la range de fold adverse…
Ici, c’est une texture de board dry. Seul JT a une équité descente de 26 % contre notre main. On va donc payer, si tu relances, tu risques de faire folder les paires inférieures à la Q, même contre un profil récréatif. De plus, il investira tout son tapis avec top paire ou mieux, on a pas de miss value à seulement payer contre ces mains.
Turn :
Le raise turn est OK, encore une fois, il ne fold jamais Top paire ou mieux et s’il a une main comme tirage gutshot ou quinte par les deux bouts, mieux vaut mettre l’argent alors qu’il a encore de l’imagination, pas sûr qu’un récéatif tente la 3ème mise quand le tirage ne rentre pas.