Un autre :
Benjamin Castaldi pour l’ensemble de son œuvre et son thinking process compétent.
Un autre :
Benjamin Castaldi pour l’ensemble de son œuvre et son thinking process compétent.
Mais où sont les femmes ???
Patrik Antonius devrait avoir sa place. Il est moins mediatisé mais c’est l’un des meilleurs.
Pour moi, le meilleur c’est Brunson. Quel que soit le critère adopté, il est présent. Très bon en MTT (2 main events, 10 bracelets. Excellent en CG (gagnant chaque saison sur PaD face aux meilleurs joueurs de l’époque, présence ininterrompue sur les grosses tables de Vegas). Longévité inégalée (à 80 berges passées, il continue de jouer aux plus hautes limites). Et en plus il est charismatique.
Isildur obviuos en cash game non ? Le voilà l’ovni.
J’aimerais bien qu’un jour il nous commente une partie de cash-game…
Pour moi c’est difficile de trouver un meilleur que les autres. Contrairement a d’autres pratiques il n’y pas qu’une seule façon de gagner au poker mais une multitude. Par exemple dans la course a pied, celui qui court le plus vite gagne et c’est assez simple. Au poker y’a le facteur technique (j’entends là la connaissance mathématique du poker, GTO etc…) mais aussi la capacité d’adaptation ainsi que la lecture de tells, sans oublier le facteur chance mais bon on va pas élire un joueur pour ça ^^
Je connais pas bien tous les grands joueurs mais j’ai voté negreanu pour sa capacité a lire ses adversaires qui m’a toujours impressionné. Ce fameux coup où il fait folder KK au vilain en lui disant “tu as KK ou AA, et moi je te raise” m’a laissé complètement sur le *** et je l’admire pour ce genre de play en plus de sa sympathie
La question n’a pas vraiment d’intérêt, parce que le poker actuel n’est pas celui qui se jouait en 1970 (début des WSOP) et avant.
Comment expliquer qu’un joueur d’échecs comme Fischer soit encore vénéré 50 ans plus tard comme un génie, alors que son pendant au poker, Johnny Moss, fait se tordre de rire les joueurs de poker actuels à la seule évocation de son nom ?
Simplement parce que les meilleurs joueurs d’échecs de l’époque auraient été aussi excellents de nos jours, alors que les meilleurs joueurs de poker de l’époque n’auraient pas eu le niveau pour briller aujourd’hui.
Ce problème vient du degré d’avancement du jeu.
Aux échecs, le jeu a été passé au crible depuis des siècles, et plus on avance dans le temps, plus les trouvailles sont rares et de portée limitée.
Au poker, on peut considérer que les premières études sérieuses datent de Super System, notamment dues à Mike Caro et à David Sklansky. Lesquels ont été suivis par d’autres progrès comme le SAGE, l’ICM, l’ICM Nash, l’approche GTO, les enseignements donnés par l’IA etc. Rendons-nous compte qu’un bon joueur de SNG HU $100 en 2008 pouvait avoir un taux de victoires de 65%. Il sera à peine de 55% aujourd’hui. De même il pouvait prétendre à l’époque à un win rate de 15BB/100, mais aujourd’hui il plafonnera à 8, et sera même content avec 6.
Pour résumer : l’amplitude entre le plus mauvais et le meilleur joueurs s’est considérablement réduite au fil du temps. Pour s’en convaincre, regardons les finalistes du main event WSOP. Il y a 30 ans, les 9 finalistes comptaient en général 2 ou 3 pros. De nos jours, tous sont pros sans exception. Et quand on suit de près les mains jouées, on ne voit quasiment plus d’erreur factuelle.
La bonne nouvelle est donc que le poker semble avoir atteint un haut niveau d’excellence, et qu’il sera désormais très compliqué d’y avoir de très bons résultats durables. Mais en même temps, cela rend inepte la question de comparer un jouer actuel à un joueur des débuts de l’ère moderne du poker.
Il n’y a donc pas de meilleur joueur de poker de tous les temps. Il n’y peut avoir que de meilleur joueur de SON temps.