J’ai réussi à penser à rien bro, avec lexo du compte à rebours😜 (enfin je veux dire compter de 30 à 0, c’est une compétence acquise pas besoin de penser) . Par contre le truc de la vidange du cœur rien pigé…
La vidange du cœur : tu peux visualiser ton cœur et
imagine qu’il est plein de substances toxiques: stress,
angoisse, rancœur,… A chaque inspiration, tu imagines que
tu lui envoies des ondes positives pour les décrocher de toi.
A l’expiration, tu imagines que tu gonfles des ballons
remplies de ces mêmes substances et que tu les expulses
dans le ciel. A la fin de l’exercice, tu auras fait ta cohérence
cardiaque et tu auras un cœur épuré.
C’est un exo un peu plus spirituel,
Imagine la colère, la rancœur qui pollue ton cœur… tu dois donc regarder en toi… et imaginer qu’à chaque inspiration, tu lui donnes de l’énergie pour l’aider à se nettoyer, et après tu expulses tous ces déchets dans l’air mais sous forme de ballons (que ton expiration gonfle), ils sont dans une enveloppe (le ballon) qu’ils n’en polluent pas d’autres…
PS: pour tout te dire, je ne me rappelais plus de l’exo, a chaque fois, je pose ça sur écrit ou sur audio et après ça me sort de la tête… Voilà par exemple, comment la méditation peut te permettre d’être super créatif…
Pourquoi méditer quand il suffit de prendre un Lexomil pré-session…
Nan sans dec, ca peut vraiment aider a cannaliser et prendre du recul sur les pensées qui fusent, au meme titre que le sport cest pas mal pour les esprits vifs dont le cerveau ne cesse de jump dun sujet a lautre.
C’est marrant que tu dises cela, c’est la chose fondamentale qui m’a fait changer, on ne peut pas rendre les gens heureux si on ne l’est pas… J’ai essayé 37 ans de ma vie… Pour le second point, je peux comprendre… Un jour, sait-on…
Merci @RIVIERA06, sûrement un documentaire très intéressant. A une époque lointaine, j’ai fait un doctorat en pharmacie, et une étude m’avait bouleversé, plus de 2/3 des français avait déjà pris des anxiolytiques ou des antidépresseurs. Une des raisons que j’ai arrêté ce métier est la vision de la médecine qu’on a en France, on s’arrête aux symptômes au lieu de voir une globalité, on prescrit au lieu de parler ce qui va à l’encontre du « Père de la médecine occidentale, Hippocrate » qui appelait à la prévention ou à l’harmonisation (comme dans la plupart des médecines orientales). Pour info, depuis peu la méditation est rentrée dans les études de médecine, on avance!
Je me souviens quand j’avais commencé la méditation, une citation :« Tu ne peux pas rater une méditation si tu as mis l’intention de la pratiquer! » Cela ne va pas être facile, faire confiance au processus, passer par multiples échecs et un jour, les pensées s’arrêteront…
Une bonne méthode est de se focus sur sa respiration au début. @canonbis super méthode pour commencer!
Le but est de non agir d’être présent en se détachant de ses pensées, les accepter, les accueillir sans les juger.
Merci à tous pour vos retours et partages.
Je recommande également le docu d’Arte, que j’avais vu il y a un au ou deux (c’est une rediff).
A noter que tout le monde médite, sans forcément le savoir. Il n’y a pas que la méditation formelle, cet entraînement assis sur le coussin, mais aussi la méditation dans la vie de tous les jours, la méditation en action.
Vous vivez forcément régulièrement des moments où vous êtes pleinement présent, sans attente, ouvert.
Un ami se confie à vous, vous l’écoutez simplement, sans jugement, tout à coup vous remarquez que vous êtes plus préoccupé à chercher quoi dire d’intéressant qu’à l’écouter et vous revenez à cette pleine écoute : c’est de la méditation.
Vous avez un rapport sexuel, vous êtes pleinement ancré dans le moment présent par tous vos sens en émoi, tout à coup vous remarquez que vous êtes en train de penser au boulot et vous ramenez votre esprit sur ce que vous êtes en train de faire : c’est de la méditation.
Les états de flow, par exemple au poker sont des cousins de la méditation (dans le flow la notion de but est centrale).
Diverses études ont montré le lien direct qu’il y a entre bonheur et le fait d’être pleinement présent à ce que l’on fait. On se sent mieux si l’on est pleinement présent à une activité « pas terrible » que si on a l’esprit ailleurs alors que l’on fait une activité « plutôt sympa ». Par exemple on se sent mieux pleinement présent en train de faire la vaisselle que si l’on ressasse le passé ou que l’on s’inquiète de l’avenir alors que l’on est en train de manger.
La méditation est le meilleur remède à ce fléau : on passe en moyenne 50% de notre temps à vagabonder (mind wandering)
Le terme méditation peut être employée et vécue de différentes manières selon mon avis. Tu parles ici de la" méditation" en pleine conscience, être présent tout simplement. J’adore la pratiquer en marchant ou bien en mangeant… Cette pratique est la préparation indispensable pour la méditation que je décris par la suite.
Il existe un type de méditation qui demande une posture et un environnement calme et ne pouvant être accomplie uniquement quand l’esprit et le corps a atteint le calme. Dans la philosophie buddhiste et taoiste, cette méditation souvent assise,où l’on retire ses sens et notre mental (les pensées) pour aller au delà de nos perceptions, et de nos sensations qui sont qu’une illusion de la réalité pour aller dans notre monde intérieur. Dans cette méditation, on modifie nos ondes cérébrales qui agit sur la neuroplasticité des synapses.
[quote=« petiteglise, post:35, topic:95051 »]
on passe en moyenne 50% de notre temps à vagabonder (mind wandering)
[/quote] Tu es très optimiste, je pense que dans notre société occidentale, lors de notre temps d’éveil, on doit plutôt proche des 90% de vagabondage de pensées (si la personne n’a jamais pratiqué la méditation).
Cela dit, selon les définition du mind wandering, on pourrait très bien obtenir le chiffre de 90% du temps. Car l’on est jamais 100% focus plus de quelques secondes, comme le savent les méditants
Oui c’est claire, en plus je ne vois pas comment on peut l’estimer! Le chiffre que j’ai donné est purement subjectif à la vision de ma réalité
Je suis d’accord également sur la relation bonheur et le fait d’être pleinement présent au monde que tu cites également!
Dans la mienne, on doit être dans les 80%, merci @petiteglise pour les précisions. Comme je le disais, il existe une multitude de méditations. Faut trouver la sienne, pour moi, celle qui m’apporte le plus, c’est celle que je réalise en pleine nature.
la meditation est la clé, la respiration est pour moi l’apprentissage de la méditation… outre le fait que pour le poker c’est ev+, dans la vie de tous les jours, la comprehension de cette science permet de trouver la sereinité a travers soi et le temps… méditer ne veut pas dire mettre les pieds a plat par terre, faire le vide dans sa tete et sentir le moment present ( ). c’est plus une conception des choses.
pour un joueur de poker, je conseille a ceux qui ne sont pas familier avec ca, de plutot passer par des livres ou des emmissions sur le bonheur, qui auront les memes bienfaits et resultats, et cela vous sensibilisera doucement vers la meditation puis le yoga pour les plus initiés.
Super Article, ca fait du bien de revenir sur PA après plusieurs années et de voir que vous apportez toujours autant du contenu de qualité afin d’aider chaque académicien et d’élargir nos connaissances et notre ouvertures d’esprit.
Pour ma part, je n’ai jamais réellement fait de meditation, et je vais essayer d’y remédier mais très souvent et surtout lorsque je vais marcher, j’essaie de me « déconnecter », de faire le vide dans ma tête, de laisser les pensées venir a moi et de voir les choses dans sa globalité, d’un côté plus observateur. Cela m’apaise et permet de me détendre.
Salut @muraille, et bonjour à tous.
Une pratique/théorie qui n’est jamais évoquée et qui est aujourd’hui devenue un gros mot dans le monde ultra « scientifisé » actuel, c’est la psychanalyse. Je passe tout le débat sur scientifique ou pas, ici on s’en fout. Il y a dans la psychanalyse plusieurs points qui rejoignent ce qui est évoqué dans les discussions sur la prépa mentale, et notamment sur la méditation prise comme technique d’amélioration du mental. En psychanalyse, il s’agit de mieux se connaître, d’être capable de mieux cerner et repérer ce qui nous détermine pour mieux se situer dans ce que l’on est en train de vivre afin d’adopter une position subjective « juste » (qui rejoindrait l’idée d’harmonieuse dite plus haut).
Une des bases de la technique est la libre association. S’observer soi-même, laisser venir ses pensées sans les juger mais les accueillir comme révélant ce qui se passe en nous puis les questionner pour en quelque sorte nous découvrir. Il me semble qu’on rejoint ici quelque chose de la méditation.
Sur le plan pratique, bien évidemment que la lourdeur d’une cure demande un engagement important mais sur le plan philosophique, il me semble qu’il y a des idées intéressantes de ce côté-là et qui croisent la préparation mentale, la question du bonheur, du contrôle de soi, etc.
Je te rejoins carrément @Kalys. La psychothérapie**, la psychanalyse,… toutes ces pratiques qui font encore honte, bien accompagnées, sont d’une terrible puissance. Se connaître pour pouvoir ouvrir la porte vers les autres. Il y a beaucoup de pratiques qui se ressemblent, l’hypnose, les rêves éveillés,… Pour avoir testé les rêves, c’est assez incroyable comment tu peux accéder à des souvenirs enfouis très très, trop surement, traumatisants.
** je ne parle pas de TCC (théorie comportementale courte) mais bien d’un long cheminement.
En revanche, certains courants ou pratiques nient ce besoin de se connaître, comme la PNL. C’est la seule chose qui me rebute dans ce concept pourtant très puissant.
Tu es dans le domaine @Kalys ? Il est tôt mais je suis en train d’écrire un épisode sur la puissance de la parole dans son coté libératoire