Poker et psychologie : comment aborder un poker gagnant

Poker et psychologie : comment aborder un poker gagnant

Pour fêter ses 10 000 messages postés sur le forum, le membre Fred.dz a concocté aux membres de Poker-Académie un article sur la psychologie au poker. Vous voulez savoir comment aborder le poker de manière gagnante et optimal ? Cet article est fait pour vous..

Préambule

JamesN m’a demandé il y a déjà quelques mois un article qui ne traite pas de la technique du poker, mais plutôt de la façon d’aborder ce jeu. Je vous livre donc quelques réflexions.

Choisir la bonne limite

Gestion de bankroll

Tous les bouquins de poker ou presque commence par une partie sur la gestion de bankroll, c’est surement un peu lourd pour les plus habitués. Je vais quand même faire la même chose.
Sur les sites internet la gestion de bankroll est souvent présentée comme une règle très rigide du genre « up en NL100 avec 5000€, redescendre en NL50 avec 3000€ ». C’est une bonne base, ça évite de faire intervenir des paramètres subjectifs et ça évite qu’un tilt lors d’un shoot avec 20 caves (ou moins) vienne ruiner vos efforts des 6 derniers mois (ou plus).
Quand on commence à être lucide sur son niveau et sur celui de ses adversaires, il peut être bon de laisser un peu tomber ce genre de règles ultra strictes. Si un énorme fish se présente à une limite pour laquelle vous n’avez que 15 caves, il peut quand même être intéressant de prendre sa chance.
On lit souvent sur les forums que la gestion de bankroll est plus importante que tout, je serais tenté de dire que la sélection de table est plus importante que tout. Comme le dit le célèbre dicton, ça ne sert à rien d’être le 9ème meilleur joueur du monde si vous êtes à la table des 8 meilleurs.
J’avais lu un post hyper pertinent qui disait en résumé que le plus important n’est pas de savoir quand monter de limite, mais de savoir redescendre si les choses tournent mal. Au final quand on sait redescendre de limite une bankroll de 20 caves de notre limite représente beaucoup plus de 20 caves. Prenons une gestion où on doit avoir 20 caves de la plus haute limite à laquelle on joue. Si on a 250€ soit 25 caves de NL10. On perd 6 caves de NL10, on redescend en NL4 on perd 30 caves de NL4 on redescend en NL2 et il nous reste 35 caves. En partant de notre bankroll de 25 caves, il nous faut en fait perdre 70 caves pour se broke. On est large quoi.
Mon conseil serait donc d’oublier la règle des 100 caves ou des 50 caves. Ce genre de truc est valable pour se lancer dans des batailles de reg où il n’est pas évident de déterminer si on a un edge, pas tellement pour aller jouer une bonne table. Dans la réalité il faudrait plutôt établir des règles comme : 15 caves suffissent pour shoot une table avec 2 gros fishs, 20 pour une table avec un très gros fish, 30 pour une table avec un fish, 40 caves pour une table avec 2 regfish, etc…

Sélection de tables

Je l’ai déjà abordé plus haut, je vais détailler. Pour gagner de l’argent au poker il faut jouer contre des joueurs moins bon que soit (ou chatter, mais sur le long terme ça ne marche pas). La plupart des gens l’ont compris.
Sélectionner ses tables au moment où on ouvre le lobby, je pense que tout le monde le fait. Là où certains peuvent progresser c’est je pense en gardant un œil sur le lobby en permanence, voire même s’assoir à une table vide dans l’espoir qu’un fish arrive. Garder un œil sur ses tables en vérifiant qu’il y a bien toujours des fishs sur chacune d’entre elles.
Mais plus encore avoir la sagesse de ne pas rentrer dans une guerre avec un reg qui vous a un peu tilté et rester à sa table pour prendre sa revanche alors qu’il n’y a plus de fish. Il arrive aussi lors de shoots de perdre de l’argent et d’avoir envie de rester pour se refaire, malgré le départ du fish, c’est la chose la plus dangereuse qu’il soit pour votre bankroll. Il vaut mieux en rester à 1 ou 2 caves perdues dans une situation EV+, plutôt que de perdre 5 caves après avoir passé les ¾ de votre temps à jouer dans une situation EV0 voire EV-. Il faut vraiment se mettre en tête que, mentalement, chaque cave perdue fait bien plus mal que ce qu’une cave gagnée nous fait du bien. Revenir even n’est pas la priorité.
Vous avez joué quelque chose de proche de votre A-game à une table fishy ? Vous avez gagné de l’argent ! Perdre de l’argent à une table fishy n’est pas un problème, d’autres fishs débarqueront demain. Pas la peine de forcer les choses. On a souvent ce mauvais réflexe de se mettre dans des spots EV- dans l’espoir de regagner ce qu’on vient de perdre… Paradoxale (/stupide) n’est-ce pas ?

 

Se préparer à jouer à la bonne limite

Qu’attendez-vous du poker ?

Il est important de se demander pourquoi vous jouez, quels sont vos objectifs. Gagner un peu  d’argent, devenir pro, vous amusez, avoir votre dose d’adrénaline, la reconnaissance, devenir le  meilleur, être considéré comme le meilleur, … C’est souvent un mélange de tout ça et ces éléments  sont un peu liés entre eux, on prend plus de plaisir quand on gagne de l’argent, ça fait toujours plaisir  d’avoir de la reconnaissance et pour obtenir de la reconnaissance gagner de l’argent aide pas mal.
Cela dit quand on se fixe pour objectif de gagner de l’argent, l’aspect plaisir est d’une certaine  façon mis de côté, il serait surement plus sympa de jouer 60/45 avec 20% de 3bet en 6max, mais c’est surement pas la meilleure façon de gagner de l’argent.
Je suppose que si vous êtes en train de me lire c’est que votre objectif premier est de faire de l’argent et de progresser.

Qu’est-ce que gagner de l’argent pour vous ?

Encore faut-il définir ce que veut dire gagner de l’argent pour vous. Est-ce que vous pouvez vous contenter de gagner 10k€ ? Ou attendez-vous plutôt une somme qui changera votre vie ? Définir votre objectif vous permettra de faire ce qu’il faut pour l’atteindre. Bien sûr il n’est pas interdit de redéfinir ses objectifs en cours de route.

Choisir sa limite en fonction de son objectif

J’ai longtemps fait l’erreur de jouer en NL100 alors que mon objectif a toujours été de gagner un montant qui me permette de changer ma vie. Je multitablais beaucoup, j’étais complètement overrollé et était au final peu impliqué dans ce que je faisais et jouais mon C-game. Jouer à une limite ne correspondant pas à mes objectifs s’est au final avéré être une perte de temps.
Quand j’ai réalisé ça, j’ai commencé à grinder en NL200, NL400 et à prendre des shoots en NL600. J’ai retrouvé le plaisir de jouer et mon A-game. Tout ça pour dire qu’il faut jouer à une limite en concordance avec vos objectifs. Et que jouer trop bas peut aussi nuire à votre qualité de jeu.

 

Psychologie

Dans cette partie je vais essayer de traiter des aspects psychologiques en m’appuyant sur mon expérience personnelle. J’ai fait et observer des erreurs chez certains joueurs, je vais essayer de donner quelques conseils afin de les éviter et de gagner du temps. J’ai essayé de donner quelques pistes afin de vous aider à choisir votre limite dans la partie précédente, encore faut-il arriver à y jouer son A-game. Je ne parlerais pas du tilt comme on l’entend habituellement.

 

Comment éviter d’être scared money ?

Scared money… ou pas

Je pense qu’il y a 2 raisons qui font qu’on ne sent pas à l’aise avec les montants misés quand on monte de limite. La première et la plus souvent invoquée, c’est le montant en euros, qui représente à vos yeux une somme trop importante. La deuxième est plus subtile. Je pense que personne n’est réellement scared money en NL10, les montants sont faibles, et je pense que pour la plupart des gens même perdre 10 caves soit 100€ lors d’une session catastrophe n’est pas un gros problème. Pourtant beaucoup de joueurs (et j’en ai fait partie) se retrouve à ne pas jouer leur A-game en montant même à une limite aussi basse que la NL10.
Je pense que c’est plus lié à la peur de perdre en peu de temps ce qu’on a mis plusieurs mois à gagner. On s’est donné tellement de mal à gagner cet argent qu’on s’y attache. Cette deuxième forme d’attitude scared money est surement moins problématique, mais peut-être plus compliquée à éliminer.

Se « soigner »

En effet pour la première forme je vois une solution simple. Si les sommes engagées sont à vos yeux réellement trop importantes, il faut cash out et revenir à une limite plus acceptable à vos yeux.. Il est surement temps de mener une réflexion sur vos objectifs. Soit vous avez atteint votre objectif, soit votre objectif que vous vous êtes fixé est trop élevé, peut-être que vous vous rendrez compte que votre objectif a évolué, ou peut être que vous rendre compte qu’il faut à tout prix en passer par cette limite pour atteindre votre objectif vous permettra de ne plus être scared money.
Si vous vous rendez compte que votre objectif n’est pas encore atteins, ou que vous souffrez de la deuxième forme d’attitude scared money, il faut essayer de se dire que vous n’avez encore rien gagné, que ce que vous avez dans le « cashier » est juste ce qui vous permettra d’atteindre cet objectif. C’est comme partir pour 20km de course à pied, 10km aller, 10km retour. Une fois que vous avez fait les 10 premiers km, vous ne pouvez pas dire « j’en peux plus, je m’arrête là », il faut rentrer chez vous. Ici rentrer à la maison c’est soit atteindre son objectif soit se broke. L’argent que vous avez déjà gagné n’a pas d’importance tant que vous n’avez pas atteint votre objectif, ce n’est pas ça que vous voulez. Cash out ne vous apporterais pas ce que vous voulez. Et il faut arriver à se convaincre que malgré les 100€ perdus, vous avez pris de l’expérience et peut être même qu’en réalité jouer cette session vous à fait gagner de l’argent, parce que ce que vous avez fait était EV+.

 

Ne pas avoir peur du gap

Je pense qu’on a souvent tendance à surestimer le gap entre 2 limites. C’est vrai qu’en général les regs sont un peu plus forts en moyenne, mais pas tant que ça. Les fishs sont un peu moins nombreux (un peu moins mauvais aussi parfois), mais si vous prenez les shoots au bon moment, ça ne sera pas le cas. De plus il ne faut pas oublier que le cap étant atteint plus rapidement, le rake en bb/100 est moins élevé, ce qui au final compense bien la différence de niveau entre les limites (ceci doit commencer à être vrai vers la NL100, avant le cap est trop peu souvent atteint).
Ce que je veux dire c’est que si vous êtes un bon reg de NL10, il ne vous manque pas grand-chose pour être un bon reg de NL100 au final. Il vous faudra peut-être apprendre à envoyer un 3barrel bluff plus souvent dans les bons spots, apprendre exploiter encore un peu mieux le fish, être un peu plus à l’aise en 3bet pot, être un peu plus attentif aux sizing tell ou tilter de manière moins régulière.
D’ailleurs c’est souvent ce dernier point qui aura le plus gros impact sur votre winrate. Enfin, le jeu reste le même peu importe la limite.
On s’imagine souvent en montant de limite qu’on va rencontrer des regs bien plus aggro, avec des raisonnements bien plus poussés, etc… Au final on finit plus par se level qu’autre chose. Jouez comme vous en avez l’habitude, attendez d’avoir un sample un peu conséquent contre les regs afin de vous faire une idée claire et de vous adapter. Pas la peine d’arriver à table et de caller tous les 3barrel d’un joueur qui vous semble être un regular, ou de vouloir caser des 4bet ou 5bet bluff au premier 3bet ou 4bet que vous vous prenez.

 

Comment s’améliorer au poker ?

Qu’est-ce qui fait la différence au poker ? La réponse définitive doit être quelque chose comme « être meilleur que son adversaire moyen ». Dans les pages précédentes j’ai déjà un peu parlé de comment faire pour minimiser le niveau moyen de ses adversaires, à savoir sélectionner ses tables.
Maintenant on peut s’interroger sur « comment devenir meilleur ». 

Techniquement

Je ne vais pas trop m’attarder sur « comment devenir techniquement meilleur », parce que je pense que tout le monde connait à peu près toutes les solutions disponibles : articles, vidéos, forums, coachings, … Après chacun à sa préférence pour un support et essaye d’optimiser au mieux entre le temps passé à jouer et le temps passer à apprendre.
Je fais partie de ceux qui considèrent qu’on apprend peu en jouant, ou en tout cas que jouer contre les meilleurs n’est pas tellement une méthode efficace pour apprendre. En effet pour pouvoir apprendre il est important de connaître en profondeur le raisonnement qui a mené à telle ou telle décision. Hors simplement en jouant contre un excellent joueur on n’a pas accès à ce raisonnement et on risque de reproduire la même ligne dans un contexte légèrement différent qui va faire que c’est totalement mauvais. Si un joueur est meilleur que nous c’est certainement qu’il adopte des raisonnements différents des nôtres, donc il est certainement compliqué pour nous de déduire ses raisonnements. D’autant plus que même un excellent joueur ne joue pas toutes les mains à la perfection.
Ce n’est que ma façon de voir les choses, je sais que de très bons joueurs ne sont pas de cet avis, mais personnellement je ne me sens pas capable de tirer les bonnes conclusions simplement en regardant jouer un excellent joueur.

Mentalement

J’en reviens un peu au point abordé plus tôt, à savoir que les regs ne sont pas forcément de plus en plus aggros en montant de limite. En effet en observant les profils en High Stakes (NL1k et NL2k) on observe en gros 3 profils :
    - Le fish : si, si ça existe à ces limites, même si ce sont rarement des profils 80/5 comme en microlimites, mais plus souvent des profils type 40/30 ou       30/15.
    - Le reg standard qui ne spew jamais : en gros il ne fait rien de plus (/mieux) qu’un bon reg de NL100/NL200, mais il ne tilt pas, ne fait jamais de             livraison. On ne se dit pas « waouh, c’est trop ouf’, comme il est fort, il est totalement injouable », mais sa régularité fait qu’on lui prend difficilement       de l’argent sur le long terme. En général il ne se livre pas à des batailles d’ego et sit out quand il n’y a plus de fish. Je me mettrais dans cette                 catégorie.
    - Le reg aggro : il 3bet beaucoup, barrel beaucoup, c/r un peu plus que la moyenne, …Il est un peu chiant à jouer, mais vous donne parfois                       l’impression de faire des livraisons. Pareil pas grand-chose à lui prendre.

En gros la conclusion que je veux tirer de ça, c’est qu’il y a 2 façons de faire la différence : faire des choses un peu hors du commun, être un peu plus aggro que la moyenne ou tout simplement faire des choses plutôt basiques, répéter ses gammes inlassablement et sans jamais flancher. Au final je ne pense pas qu’une des 2 catégories ait un winrate plus élevé que l’autre (je n’ai pas fait d’études statistiques là-dessus donc ça reste à vérifier). Ce que je veux dire c’est qu’il n’y a pas besoin d’être un génie et être capable de caser des bluffs absolument dingues ou des hero call 9 high pour arriver à ces limites, être bon et très discipliné fait l’affaire.
Ceci ne vous explique pas vraiment comment arriver à obtenir cette rigueur, je ne suis pas coach mental, mais ça peut vous motiver pour progresser dans ce domaine.

Ne pas se précipiter

Quelque chose qui n’est environ jamais abordé mais qui me semble avoir son importance est de prendre son temps dès que la décision « n’est pas évidente ». Je pense qu’il peut être bien de toujours attendre au moins la moitié du timer quand on fait face à un 3bet, quand on arrive à la turn voire à la river ou quand on fait face à un raise peu importe la street. On se donne le temps de regarder les stats de vilain, de bien déterminer sa range de la manière la plus précise et enfin on se décide. Déjà ça évite d’avoir des gros timing tells et puis ne pas agir dans la précipitation vous permettra d’éviter certaines erreurs, de prendre une décision peut être un peu plus EV+.
L’air de rien ce n’est pas forcement la chose la plus facile à faire, quand on commence à tilter un peu, on a tendance à jouer un peu plus vite. Ne plus être capable d’observer ce temps de réflexionpeut d’ailleurs être un bon signe qu’il faut arrêter la session.

S'arrêter au bon moment

Arrêter sa session est très certainement la meilleure réponse au tilt (à court terme tout du moins). En théorie on devrait arrêter sa session à partir du moment où notre niveau de jeu est tellement dégradé qu’on ne peut plus jouer de manière EV+. Dans la pratique il est quand même bien difficile de se rendre compte très précisément de notre EV à l’instant T. C’est pour ça que je préfère me fier à des indices objectifs afin de savoir si je suis en tilt. J’appelle tilt tout ce qui fait que je ne joue pas mon A-game (énervement, fatigue, manque de concentration, …)
Comme je l’ai dit dans le chapitre précédent, le fait de ne plus être capable de prendre mon temps pour une décision est un indice de tilt d’énervement. Je sais que c’est une de mes réactions quand je suis énervé, si je détecte ce signe j’ai tout intérêt à arrêter. Je sais que chez moi le tilt d’énervement peut coûter cher.
J’ai un indice aussi pour le tilt de fatigue/manque de concentration : ma courbe de nonshowdown winnings. Habituellement (quand je joue mon A-game), je sais qu’elle est even en gros. Quand je commence à fatiguer, elle commence à plonger, parce que je joue 100% ABC, je sais que mon winrate en prend un petit coup, que si la table n’en vaut pas vraiment la peine c’est mieux d’arrêter.
Un autre indice de tilt c’est que je deviens fainéant sur la prise de note. Ce n’est pas vraiment spécifique d’un type de tilt, mais disons que si je me rends compte de ça, je peux commencer à m’interroger.
Voilà quelques exemples personnels. Je pense que pas mal de gens peuvent les appliqués sur eux, mais le principal à retenir c’est qu’il existe des indices qui vous disent que vous êtes en tilt, peut-être même qu’ils apparaissent avant même que ce tilt vous ait fait faire une seule erreur. Demandez vous quels sont ces indices chez vous, et rentabilisez cette réflexion en quittant la table au bon moment.
Si je devais transposer une technique de PNL (je sais que la PNL porte à débat, discussions, etc…, mais bon comme tout le monde en parle j’ai lu un certain nombre de livre là-dessus et il y des bonnes choses à en ressortir) au poker, je vous conseillerais de brandir le point levé et de crier un grand « Yes » quand vous arrivez à quitter la table alors que vous sentiez le tilt monter en vous.

 

Conclusion

Le principal message que j’aimerais passer c’est que le poker est avant tout un jeu de patience. Quand on sait stopper une session, on peut se permettre des shoots avec un BRM assez tendu, même si bien évidemment, ça impose de passer par des phases encore plus compliqué psychologiquement (perdre 10 à 20% de sa BR en une journée peut arriver et à partir d’une certaine limite ça peut faire mal : https://www.poker-academie.com/forum/votre-activite-poker/478039-pourquoi-je-peux-pas-run-normal-quand-je-shoot.html)
On gratte quelques bb/100 par-ci, par-là. Alors il faut se mettre en tête qu’une grosse erreur toutes les 1000 mains ruine vos efforts. S’arrêter et jouer 200 mains de moins que prévu est souvent mieux que de continuer dans un mauvais état d’esprit. L’argent qu’on ne perd pas est de l’argent gagné.
Le poker n’est au final pas si compliqué, quand on simplifie les choses en jouant dans les meilleures conditions à savoir : des adversaires faibles, une attitude positive et une concentration maximale.

 

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