- 01 mars 2012
- sharp
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Un tournoi se divise en plusieurs périodes, qu’il ne faut pas toutes aborder de la même manière. Selon qu’il s’agisse du début ou du milieu du match, selon que l’on soit à l’approche de la bulle ou après son éclatement, il faut tempérer, éviter de jouer beaucoup de coups, ou au contraire mettre le turbo… et la pression sur ses rivaux.
Prudence n'est pas toujours mère de sûreté
Jean est d’une prudence de Sioux: il ne joue que paire d’As. Lors de son dernier tournoi, il est parti cinq fois à tapis pré-flop. Il a doublé contre , , , , avant de sauter contre . Si vous lui demandez son avis, Jean vous répondra sans doute qu’il est le joueur le plus malchanceux de la terre. Mais on peut facilement contre-argumenter…
- - Il a eu la chance de trouver cinq fois une paire d’As. En probabilité, cela arrive une fois sur 221 mains distribuées.
- Il a eu la chance de trouver des adversaires pour jouer leur tapis à chacune de ces confrontations.
- La probabilité que Jean survive à cinq all ins n’est que d’une chance sur trois : 81,5% x 82% x 77,5% x 80,9% x 80,9% = 33,9%. Avec deux chances sur trois de sauter, son élimination n’est en rien hors norme et sa stratégie d’accumulation pure n’a ainsi pas de sens...
Vous pouvez télécharger l'article complet "Quanc changer de vitesse selon les différentes phases d'un tournoi?" par Serge Sharp Rived. Celui-ci est paru dans le Live Poker numéro 44 de Mars 2011.