Le principe de Peter dit que à terme tous les postes dans une entreprise seront occupés par des gens incompétents du fait que dès lors que quelqu’un est compétent à son poste il sera promu à un échelon hiérarchique supérieur, et cela jusqu’à ce qu’il est atteint son seuil d’incompétence. Dès lors, il n’aura plus de promotion puisqu’il ne sera plus compétent.
Pourrait t’on faire un parallèle avec le niveau aux tables de poker, et à fortiori online où un des objectifs majeur est de toujours jouer plus haut. Oui mais jusqu’où ?
Prenons un joueur de NL50 ou PLO50, il bat sa limite, il a un winrate assez sympathique mais il ne rêve que d’une chose : monter plus haut, jouer plus cher et possiblement gagner plus !
Faut t’il arriver à la « stagnation de Peter », cran le plus élevé auquel nous ne seront plus suffisamment bon ? (il est évident qu’un critère qui ne s’applique pas au principe de M Laurence J. Peter est que si le joueur de poker est si incompétent que ça il va se broke et devoir soit arrêter soit descendre de limite au plus vite).
Pour autant si on prend la « défoliation hiérarchique » qui répartit selon une « loi normale *» les degrés et seuils d’incompétences ou de compétences.
- 10% sont super-compétents
- 20% sont compétents
- 40% sont modérément compétents
- 20% sont incompétents
- 10% sont super incompétents.
Ce qui tendrait à dire qu’à nos tables de 6 handed, nous aurions 2 joueurs sur 3 que nous pourrions estampiller comme fish ! Ou Mister incompétent !
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Maintenant une chose à voir est qu’il serait peut être bon de prendre en compte jusqu’à quel point on se juge compétent à la limite à laquelle on joue. Je ne parle pas d’être un joueur gagnant, mais bel et bien de compétence. Comme j’ai coutume de dire à ma fille, je préfère qu’elle soit 3ème de sa classe avec 17,2 de moyenne que première avec 12.
Un des principaux facteurs à prendre en compte sera qu’il va falloir regarder objectivement combien nous gagnons en taux horaire à notre nouvelle limite, plus chère.
Et faire un constat objectif que la limite inférieur, moins difficile avec peut être même encore plus d’incompétents nous est plus rentable. On va toujours pouvoir se dire, qu’il faut du temps au temps, s’adapter (c’est une compétence que tout le monde n’a pas), etc…
On pourrait faire pas mal de corrélation avec les « bads runs » quand on up de limite. On a tous lu sur un forum ou entendu de la part d’une de nos connaissances, joueur de poker.
« Mais pourquoi je bad run à chaque fois que je fais un shoot ?! »
Faudrait t’il se dire que ce qu’on prend pour du bad run est juste que les joueurs en face de nous n’ont pas encore atteint leur seuil personnel d’incompétence et que peut être nous oui.
C’est un constat difficile à faire, il faut réussir à être autocritique et se comparer au field au sein duquel on évolue. En effet, faire parti des 20% d’incompétents ou pire des 10 de super-incompétents ne nous fera pas gagner grand-chose. Aussi bien terme d’argent qu’en termes d’épanouissement.
Pour adoucir un peu le trait, il faut prendre en compte énormément d’éléments lorsque nous montons de limite mais le vrai fond de mon propos n’est pas tant que oui probablement il y a un seuil, il peut être psychologique, financier ou oui tout simplement s’exprimer sur le fait des capacités de chacun.
Mais surtout il faut relativiser quelque peu le niveau de chacun et surtout travailler encore et encore pour ne pas tomber dans le phénomène de satisfaction en cessant de travailler son jeu et en décidant (consciemment ou non) d’arrêter de progresser et surtout encore plus se croire arrivé !
Je conclurais sur : que j’aimerais élever mon incompétence jusqu’à de la PLO5K
*(loi normale : loi de probabilité et qui est à priori la plus adapté pour modéliser des phénomènes naturels reposant sur la concordance de plusieurs évènements aléatoires).