Tout d’abord, désolé de poser une question mainte fois débattue, mais j’espère que m’exprimer me permettra déjà de progresser un peu sur ce point. Merci de votre indulgence.
J’ai commencé le poker en 2010 et je me suis toujours interdit de déposer de l’argent. A force de freeroll j’ai constitué une bankroll qui me permet aujourd’hui de jouer des S&G à 5 ou 10 euros. Je joue essentiellement des S&G DON. Je joue classiquement 2-3 heures le soir avec un total de mises de l’ordre de 100 à 200 euros.
Sur le long terme, je suis marginalement gagnant (environ 700 euros par an). Je suis donc loin de gagner ma vie au poker, ce qui devrait limiter ma pression et ma frustration quand je perds. Pourtant, dès que je fais une session nettement perdante (disons plus de 20 euros de perte), ça me mets très fortement en rogne, avec des envies de tout casser.
Clairement, un premier point de progression devrait être de plus travailler mon jeu, ce que je ne fais pas assez. Cela pourrait me permettre une approche plus analytique et distanciée de la situation. Mais quoi d’autre? Parce qu’au final, la frustration quand je perds prend aujourd’hui le pas sur ma satisfaction quand je gagne… et je me pose la question de l’intérêt de continuer à jouer.
je suis dans le même cas que toi je pense que niveau tilt je suis “on fire” et je l’explique en faite comme toi dès que je perds 3 caves je devient fou et tout simplement par rapport à l’argent engager même je me dis de ne pas considérer cet argent comme de “l’argent” mais comme des buy in.
temps que les pertes te paraîtront importantes tu feras comme moi c’est à dire rester dans les micro-limites ou je suis pourtant bien gagnant.
le seul conseil que je peut te donner c’est de taff ton mental pour ne plus voir tes pertes comme un échec mais comme une variance obligatoire qui fait parti du jeu.
détache toi de l’argent,
ne considère pas cet argent comme utilisable pour autre chose (informatique vêtements ect… )
tout ira mieux je l’èspere pour toi.
Je me retrouve complètement dans cette phrase, dès que je suis un peu perdant dans une session, c’est idiot mais je me force à continuer pour rattraper ça, et finir positif (même de 2cts ça compte). Si j’arrive pas à finir positif, je suis dégouté, et je me prend beaucoup la tête. Le point positif c’est que j’ai arrêter de monter de buy in pour me refaire, parce que mélanger avec le tilt c’est là que je me faisait défoncer.
Pour mieux gérer le tilt, fixer des limitations de buy in peut être pratique, et jouer avec une bankroll confortable aussi. La meilleure solution reste à mon avis de faire une pause quand tu sent que tu craques un peu.
Ou alors, va spew en play monnaie pour te détendre.
Bon, encore une session à -17 euros ce soir.
Une bonne rage sourde mais pas vraiment d’explosion et aucun geste de colère. Un début de progrès? Il me reste à repasser en revue toutes les tables jouées…
Le conseil de poster les mains sur lesquelles je perds plus de 50bb n’est pas vraiment applicable, puisque je joue en S&G.
Mais ma dernière session a été très bonne. Je suis redevenu positif sur le mois de février.
On va essayer de surfer sur ce résultat positif pour moins tilter.
Question tilt, c’est pas 3 bonnes sessions qui vont te guerir, le jour ou tu vas bad run , tu vas tilt à nouveau, pr régler ce soucis faut vraiment taffer sur l’origine de ce tilt…
Sur les éléments déclencheurs, j’en ai identifié 2 principaux:
-des pertes importantes (sur le mois, sur la dernière semaine, etc…).
-surtout, des S&G dans lesquels je suis temporairement leader et qui se finissent mal. Il faut vraiment que je considère que tant que le tournoi n’est pas fini, je n’ai rien gagné.
-un dernier élément favorable au tilt: vouloir faire trop de volume pour clear des bonus, ce qui génère peut-être du jeu en autopilote et de la lassitude.
Là, je reprends la visualisation de vidéo (le week-end, en semaine je n’ai guère le temps). En général, ça m’est très profitable (pas tellement pour améliorer mon niveau, quoique, mais surtout pour réfléchir un peu plus à la façon dont ça se déroule et à laquelle je réagis).
Hier soir, très satisfait de ma soirée. Pas gagné grand chose, mais j’avais très mal commencé (perdu 2x10 euros sur un 65/35 puis un 55/35) et je suis resté très concentré, convaincu de la justesse de mes choix (cf. statistiques) et j’ai fini par me refaire.
Les pertes ne devraient pas t’affecter, c’est sur c’est relou mais ça fait parti du jeu et si tu joues bien ton poker tu finira à un moment ou un autre positif. Aussi quand ça devient trop dur mieux vaut faire un bon break pour se changer les idées
Contrairement à d’autres structures même en étant leader en SnG rien n’est fait parce que les blinds font mal. Bien souvent on commence à sortir de sa ligne de jeu et jouer trop loose alors qu’il suffirait de sauver ses blinds, steal de temps en temps et attendre que les autres se bouffent ou shove les grosses mains.
Pour le volume 100% d’accord, c’est quand on fait tout pour clearer le bonus qu’on oublie pourquoi on joue vraiment. Le mieux est de s’imposer un rythme qui permet de clearer ce bonus de toute façon et de ne pas regarder trop où t’en es. Pour avoir joué pas mal en SnG c’est aussi un problème que j’ai eu et que j’ai résolu en m’imposant une discipline : ne pas jouer le bonus, juste les tables à mon rythme… le bonus ça ce check en fin de session
Bon, pour le volume j’ai eu peu d’occasion de jouer ces derniers temps, donc mes perspectives de clear mes bonus deviennent très aléatoires. Ca devrait m’aider à avoir du recul et à moins me mettre la pression.
Bonne concentration aux tables ces derniers temps (soyons honnête, c’est aussi un good run). En revanche, grosse amertume jeudi soir quand j’ai subi une déconnexion intempestive qui m’a coûté 20 euros (j’étais en déplacement à l’hotel… je ne maîtrise pas la qualité de la connexion internet). That’s live, mais ça plus la variante ça diminue fortement mais proba de gain.
J’essaie de me concentrer sur ma technique et à visionner des vidéo dès que j’ai un peu de temps. Mon objectif est d’atteindre les 1000 euros de gain annuel (septembre 2013-août2 2014), j’en suis à un peu moins de la moitié…