Vous avez ravivé ma madeleine 
J’ai pas mal joué étant jeune.
L’année 1985 est marquante dans mon esprit avec la fameuse rencontre interrompue Karpov-Kasparov Championnat du monde d'échecs — Wikipédia
Évidemment cette année a aussi dû marquer notre canard préféré
qui bluff probablement un peu …
Janvier 1990 donc, ceci dit on peut très bien commencer tôt les échecs 
Mon elo n’a pas trop dépassé les 1900 mais j’ai pu côtoyer pas mal de forts joueurs au Chess XV (club parisien assez coté à l’époque).
Par exemple à l’époque où les meilleurs joueurs du monde venaient jouer dans le championnat français : http://echecs64.20minutes-blogs.fr/archive/2011/04/12/devinette-chabanon-kasparov-1993.html
Et oui Kasparov a joué pour Auxerre : incroyable non ?
Les soirées Chess XV du mardi étaient animées par des tournois blitz 5 minutes à 10 balles (oui 10 francs) que les MI / GMI bulgares et autres « petits grands maitres » créchant à Paris venant disputer pour de l’easy money (mais pas de quoi payer le loyer).
Et en plus j’étais l’auteur du programme DOS qui calculait les appariements, le classement, l’impression des tables …
L’avantage de mon elo, c’est qu’il me positionnait exactement en milieu de tableau et c’est ainsi que j’ai pu jouer régulièrement la première partie contre des GMIs (même pas rigged le programme informatique) 
A l’échauffement, les MI me prenaient 1 minutes contre 5 et j’observais ahuri les 30s restantes à leur pendule lorsque la mienne (ou mon roi) tombait.
Le milieu des années 90 était aussi l’occasion de voir les meilleurs joueurs et joueuses (ha les soeurs polgar) en chair et en os notamment au théâtre des champs élysées : https://www.larousse.fr/archives/journaux_annee/1993/133/echecs
Du blitz, des commentaires live par oreillette et les comptes-rendus dans Europe Echecs (où la moitié de mon argent de poche « magazine » a du passer :-)).
Du pur bonheur.
Donc mon époque c’est plus Kasparov, Karpov, Anand, Kortchnoi … et même le retour du mythique Bobby Fisher 
J’ai connu aussi Fritz et chessbase et j’ai même programmé un jeu d’échecs (sous Dos mais graphique !) qui devait valoir 1600 elo, ce qui, pour l’époque était plus impressionnant que mon propre classement selon moi 
Bref de longues heures passées sur ce jeu et son actualité.
Mes centres d’intérêts ont ensuite déviés et je n’ai pas trop connu l’ère Internet pour les échecs.
J’ai découvert le poker sur le tard mais je garde en mémoire le parcours funeste de Gilles Andruet ( notre Stu Ungar local en quelque sorte : Gilles Andruet — Wikipédia) pour toujours faire la différence entre la passion du jeu et le jeu compulsif.
Au moins, il y a peu de chance de se broke aux échecs, pas de variance et un niveau clair déterminé par le classement elo.
Du coup aussi plus de respect des coaches à mon époque 