Je suis en forme.
Salut,
Ce matin à la radio, j’écoutais un sujet sur les fausses corrélations statistiques.
Et allez savoir pourquoi, ça m’a encore ramené au poker.
C’est quand même envahissant parfois, ce truc. .
Comme vous le savez sans doute, une fausse corrélation en statistiques c’est par exemple, croire (ou leurs faire dire) que les gens qui mangent beaucoup de fromage vivent plus longtemps que les autres.
Alors que si ces gens vivent plus longtemps, c’est beaucoup plus parce qu’ils ont les moyens d’en acheter régulièrement que parce qu’ils en mangent.
La longévité, dans nos pays en tout cas, étant étroitement liée au niveau social (accès aux soins de santé, mode de vie « plus sain », etc).
Alors je me demandais s’il ne pourrait pas s’en trouver aussi dans l’immensité de la galaxie Poker puisqu’elle en est constellée (de statistiques).
Ah ben oui. Mais j’avais prévenu.
Je ne sais pas mais dans les solvers, les trackers, hud, etc…
Par exemple :
Si un joueur X a un haut %age de VPIP , celui de son PFR devrait aussi y être pour quelque chose non ?
Dans quelle mesure, dans quel sens (lequel prendrait le pas sur l’autre) je n’en sais fichtre rien.
Mais il me semble que ces deux stats sont forcément « liées » d’une manière ou d’une autre.
Autre exemple :
Quelqu’un qui open « beaucoup », devrait avoir un %age de Fold to 3bet « en conséquence », non ?
Après, peut-être que les « ± bons » logiciels poker tiennent « ± bien » compte de tout ça.
Auquel cas, ils ne m’auraient pas attendu pour le faire, ça c’est sûr.
Fin du volet « statistiques ». Merci pour votre attention.
Pour d’éventuelles réponses aussi bien sûr mais je ne me fais pas trop d’illusions.
C’est juste pour faire la transition (que je trouve pas mal d’ailleurs ) avec le volet psychologique.
La corrélation illusoire, ou corrélation trompeuse, est un biais cognitif qui consiste à percevoir une corrélation entre deux évènements, corrélation qui n’existe pas ou qui est bien plus faible en réalité.
Principes :
En 1967, les psychologues L.J. Chapman et J.P. Chapman présentent à des étudiants en psychologie et à des psychologues cliniciens des diagnostics fictifs de patients présentant divers troubles.
Paranoïa, impuissance sexuelle… .
Chaque cas était accompagné d’un test de dessin de personne prétendument réalisé par le patient en question.
L’étude a montré que les sujets avaient tendance à fortement surestimer les signes révélateurs dans le dessin en fonction du diagnostic du patient.
Ainsi, les dessins de personnes prétendument réalisés par des patients souffrant d’impuissance étaient jugés comme ayant des épaules et une musculature plus développée, tandis que ceux soi-disant réalisés par des patients souffrant de paranoïa étaient jugés comme ayant de gros yeux.
Voilà, c’est presque fini.
Mais pas sans remercier ceux qui auraient suivi jusque là avec une petite blague (foireuse, comme le reste).
C’est l’histoire d’un mec qui a planté des panneaux
dans son jardin.
Son voisin, bienveillant autant qu’intrigué, finit par lui faire remarquer qu’il n’y a pas de dans le coin.
Le mec : « Ben non, t’es con ou quoi ? »
Et enfin, la pensée @TBlurn du jour :
Si l’enfer était pavé d’aussi grosses bonnes intentions que les miennes, personne ne devrait avoir à s’en plaindre puisque ça y laisserait d’autant moins de place.