Joueur de poker : un métier cool?

Ben c’est pareil, un mec qui crush bien sur le .fr, en 50 je dirais que c’est quelqu’un qui fait +5bb/100 et en 100+, vu le taux d’abandon actuel des regs, je dirais quelqu’un qui fait plus de 3bb/100 (on parle en NL là…). Ce n’est que mon avis hein :wink: Donc après t’as plus qu’à faire le calcul. Et je me répète, mais maintenir ce winrate en jouant 6h par jour sachant que même les joueurs moins fort à force de nous voir jouer vont quand même s’adapter, très honnêtement, y’en a pas mass qui peuvent le faire sur le .fr et ils sont tous célibataires. :laugh:

Ca fait rever vu de l’exterieur sans doute, beaucoup pense que c’est la belle vie toussa toussa mais c’est loin d’etre le cas. Mais ca ou l’usine ya pas photo :slight_smile:

[quote=“puma, post:686149”]Avoir un taf que l on aime (la securite) et jouer au poker (le frisson) c est realisable et c est pour moi l ideal.
Pourquoi choisir ?.. quand on peut avoir les deux.[/quote]

Je precise mon propos car j en conviens je n ai pas ete tres precis :

Bien entendu je ne parlais pas d etre pro de poker et de taffer en meme temps ce que je voulais juste de dire c est que l on pouvait avoir un super taf et degager de l argent au poker et arrondir les fins de mois et etre comble car on a la fois la securite et le frisson ce qui est pour moi la situation ideale.

desole, j aurais due preciser

Ouep on parle clairement pas de la meme chose , car bon quand tu grind le frisson …

Pour un joueur de MTT ça peut encore se discuter…

si t’as un taff avec des horaires 8h 17h (je sais meme plus les horaires de travail dsl):), t’as une famille et quand tu rentres a la maison tu grind ca doit etre chaud pour ta vie. Ca doit pouvoir se faire qq temps mais je pense pas que maman va accepter ca indefiniment a moins d’etre tombe sur la perle rare.

Ouaip, le frisson même pour un grinder MTT, quand tu bosses le lendemain et que t’est pas avec ta femme/copine pendant ce temps la pour un deep run en mousse est assez limité dans ces cas la…

Je suis assez ok avec Puma, si tu as pas mal de pesetas avec ton boulot que tu as des relations poker d’excellents joueurs avec qui tu discute régulièrement (pour compenser ton manque de temps lié à ton apprentissage par rapport à tes conccurents aux tables) et que tu te fais plaisir en participant au circuit EPT/FPS, ça peut le faire. Tu fais profiter à ta femme/copine de voyages, loisirs lors de tes sorties poker .

Après chacun trouve son kiff comme il le souhaite, mais pour pas mal des communs des mortels (en tt cas quand j’intérroge mon entourage) “être pro du poker”, c’est win genre 100K/an mini, participer aux circuits nationaux/internationaux, loger dans de grands hôtels dans des stations balnéaires…

Oui mais ce que je voulais dire, c’est que quand même, si tu es à une TF à 10 K, ça a beau être ta 100 ème TF de l’année, il y a moyen de se faire un pti frisson avec un bon prize pool, tandis qu’en cash le frisson c’est d’avoir Héros call 3ème paire contre un reg sur lequel on 300 K hand avec une EV de 0,005 €…Parce que bon, une cave c’est une cave et un grinder s’en fout un peu d’en gagner ou d’en perdre 10…Et si tu en amasses 100, au final t’auras pas eu le frisson, juste la même satisfaction qu’un joueur MTT qui regarde son scope de l’année écoulée.

Exact.
Après pour rebondir sur l’article, c’est que de toute façon faut être passionné ou barré pour grinder au poker sinon on tient pas. Dans l’esprit collectif joueur de foot, musicien soit t’es en Ligue 1/2 ; ou t’est connu pour avoir vendu X albums sinon t’est pas vraiment musicien ou joueur de foot pro à leurs yeux parce que tu n’as pas les avantages qui vont avec.

La quasi majorité des grinders, n’ont pas les avantages “balla” décrits dans l’article, et ce n’est donc pas représentatif de la réalite.

Ben moi je trouve que justement on parle pas assez des grinders “non sponsorisés”, qui font pas vegas tous les ans, mais qui arrivent à quand même vivre de leur passion ! Je trouve que ça colle beaucoup plus à la réalité justement !

C’est bien de vendre du rêve bling bling paillettes étou étou…mais je pense pas que ce soit ça la vrai réalité du quotidien d’un joueur pro (excepté une petite poignée d’élus quoi) !

Joueur pro ça doit pas être évident tous les jours c’est clair ! Mais tout à un prix y compris la liberté :slight_smile:

[quote=“nownonooow, post:686307”]Ben moi je trouve que justement on parle pas assez des grinders “non sponsorisés”, qui font pas vegas tous les ans, mais qui arrivent à quand même vivre de leur passion ! Je trouve que ça colle beaucoup plus à la réalité justement !

C’est bien de vendre du rêve bling bling paillettes étou étou…mais je pense pas que ce soit ça la vrai réalité du quotidien d’un joueur pro (excepté une petite poignée d’élus quoi) !

Joueur pro ça doit pas être évident tous les jours c’est clair ! Mais tout à un prix y compris la liberté

:)[/quote]

+100
Sans compter qu’une grande majorité de ces grinders passent un temps important à étudier le poker de manière intense et que c’est un apprentissage sans fin. On est effectivement loin, de l’aspect binaire tu es bon ou tu l’est pas…

Au foot, il y à des divisions , donc même un non avertit comprendra où tu te situes dans ta carrière , si tu es en National et que tu souhaites intégrer une équipe de L2. Au poker, le public comprend avec la médiatisation le joueur sponsorisé qui fait les circuits, mais le reste n’existe pas, ce qui renforce l’aspect associal du job de grinder .

Un article sur "grinder professionnel de poker: un métier …??! permettrait imo à plus de joueur de se sentir concerné.

Pour moi la vie et le monde du travail sont plus “rigged” que le poker. Vive le poker!

[quote=« Murraywitch, post:686101 »]Excellent article…qui résume assez bien la chose. En ce qui concerne l’utilité à la société je crois que les joueurs pro ne devraient pas culpabiliser de s’en sortir seul…notre société hélas connait bon nombre de malheureux mais aussi bon nombre de profiteurs « plutôt de fossoyeur » du système dans toutes les couches de la populace. Par ailleurs les pros payent beaucoup d’impôts.

Étant moi même ouvrier à bac +2 je ne me sent pas utile à la société quand je vais à l’usine. J’ai l’impression que c’est une punition, comme une corvée, je sert le capitalisme et permet à une poignée de personne de vivre très très confortablement, cela j’en est conscience…parfois j’aurai préféré être idiot pour mieux vivre cela, me contenté de mon smartphone et de mon écran plasma que je ne regarde pourtant rarement.

Devenir pro du poker ou avoir des compléments de revenu liés au jeu est pour moi un rêve lointain vu mon niveau et mes moyens financier. Cependant ce rêve me procure un certain bonheurs. Pour l’instant je me contente des quelques centaines d’euros gagné et ma progression au jeu qui est sure.

Personnellement je pense qu’un homme ou une femme se doit d’abord d’ être « égoïste » avant d’envisager d’aidé les autres…Par ailleurs la générosité quand on est pauvre je n’y crois pas trop.[/quote]

Murray t’as pensé au CIF (congé individuel formation) ?

(Un fongecif par région.)

Juste pour te décrire ça rapidement :

  • tu choisis une formation longue qui t’intéresse et agréee CIF, qui te donnera un niveau de qualification supérieure, que ce soit dans ta branche ou même dans une tout autre branche : c’est à dire que s’il y a un job que tu as toujours voulu faire, ou un domaine qui t’intéresse particulièrement, c’est tout à fait possible d’y bosser si tu trouves la bonne formation CIF.
  • ton employeur est obligé d’accepter ta demande de CIF, au moins à la deuxième fois (c’est pas lui qui paye).
  • durant ton CIF tu perçois la MEME rémunération que dans ton boulot actuel.
  • durant ton CIF tu cotises au chômage : tu accumules des droits Assedic, ce qui est toujours bon à prendre.
  • à la sortie de ton CIF ton patron est obligé de te réintégrer à ton poste. Comme après un CIF, on a appris un nouveau métier, la plupart ne restent pas longtemps dans leur job d’avant-CIF, mais c’est une sécurité le temps que tu trouves dans ta nouvelle branche.

Cela fait partie des quelques dispostifs sociaux géniaux qu’il y a en France (faut pas rêver, c’est pas partout pareil), j’en ai fait un en 2006 un CIF intérim et je peux te dire que ça a changé ma vie.
Tu y as droit si tu as au moins 1 an de CDI, d’intérim ou de CDD durant les 18 derniers mois. Enfin à mon époque c’étaient les critères en vigueur.

Il faut surtout trouver LA formation qui te corresponde.

Je vis du poker depuis un an maintenant et le sujet de l’article est justement en plein dans ma réflexion actuelle.

Je m’aperçois que même en sortant 3K par mois c’est loin d’être le pied parce que ce sont beaucoup d’heures de poker pour beaucoup d’insécurité au final.

Je “travaille” plus que quand je travaillais et j’ai l’impression que j’ai juste quitté un boulot pour un autre.

L’aspect liberté je ne le vois pas pour l’instant : si je pars en vacances trois semaines, pas de congés payés, par exemple, et puis la retraite, et puis le futur “incertain” du poker online ?

Je mène l’expérience en étant reg de NL200 avec actuellement un winrate > 3, mais je me sens toujours dépendant du rake, et puis je sais que je vais être taxé à la fin de l’année à minimum 25%.

En gros, ma conclusion, c’est qu’on ne peut pas parler de travail “cool” si on n’est pas un reg de minimum NL1000 : parce que là oui on n’aura pas besoin d’un volume de malade, si on est compétent, pour sortir un bon salaire tous les mois (incluant réserves monétaires, sécurité, futures vacances, projets à long terme).

Sans parler du fait que grinder online est une activité sédentaire en soi extrêmement peu valorisante au niveau de l’enrichissement humain.

Alors oui je pense qu’il faut “grimper” jusqu’à la NL1000 pour que le jeu en vaille vraiment la chandelle : mais là on rencontre un autre obstacle quand on ne joue pas sur le .com : il n’y a presque pas de tables. Même en NL400 il y a très peu de volume.

Si j’avais 20 ans je l’envisagerai sans doute différemment, mais moi je vais sur mes 40 bougies, alors dans mon cas personnel je ne suis pas encore convaincu à 100%, même en étant gagnant, de faire le bon choix en misant tout sur le poker comme je le fais actuellement. C’est peut-être une folie, mais pour l’instant je n’ai pas trouvé mieux…

Je crois que les Américains ont un terme précis pour ce genre de boulot : risk job, ou quelque chose comme ça (comme les traders, par exemple). Un des problèmes du risk job, c’est la difficulté de reconversion, par exemple. D’où la nécessité de prendre soin de l’écosystème. Cela pourrait être intéressant de creuser le sujet à travers la littérature existante sur le risk job… Si quelqu’un a des références à me fournir, je suis preneur.

Peut-être que ça devient vraiment un métier “cool” quand on arrive à conjuguer ses heures de grind avec une autre activité rémunératrice liée au poker, comme le coaching (on aura toujours besoin de formateurs pour acquérir des compétences dans un domaine donné), le journalisme, le blogging, la recherche théorique ou technologique (exemple : participer au développement de softwares comme le fait actuellement Sharp avec Snowie), etc. Mais le simple grinder online, arrêtons de rêver, c’est un type comme les autres qui bosse pour payer ses factures à la fin du mois, ni plus ni moins.

Pour s’en convaincre, regardons ce que sont devenus les fondateurs de PA : je n’ai pas l’impression qu’ils continuent à jouer au poker puisqu’ils ne s’expriment plus là-dessus. Par contre ils ont mis en place un site d’affiliation qui fonctionne très bien et qui leur assure une rente je l’espère pour eux confortable. Je me rappelle d’un podcast où Nico constatait avec dépit qu’à cause de la régulation il allait devenir très difficile de gagner plus de 10K net par mois en jouant au poker, ce qui explique peut-être qu’il se soit de plus en plus intéressé au trading pour ce que j’ai cru comprendre.

En fait plus le job est risqué et plus il comporte d’insécurité, plus il faut gagner beaucoup pour compenser ce risque et cette insécurité. Jouer au poker pour avoir un simple salaire normal, ou même un peu au-dessus de la moyenne, n’est pas EV+ au long terme.

C’est là aussi où je ne suis pas d’accord avec un des points de l’article : certes si on descend de limite on n’est assuré d’être compétent, mais c’est oublier le fait que plus on descend de limite, plus il faut faire du volume pour compenser la perte en terme de gain horaire. Comme je le disais plus haut, la zone de confort au niveau du gain horaire, d’après mon constat, on y entre qu’à partir de la NL1000. Autant dire qu’il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.

Pour finir sur une note optimiste, je dirais qu’il y a quelque chose que seul le poker offre effectivement : le rêve. On peut chip un gros tournoi, ou run good sur une longue période, faire exploser notre winrate, et là où le poker est incomparable, c’est qu’on a alors l’impression que TOUT est possible. Je crois encore à ça malgré tout (d’ailleurs sinon je ne jouerai pas), et je ressens ça parfois, après une série de plusieurs très bonnes sessions par exemple. Après tout, +1K par jour ou plus, c’est faisable, et dans ce cas-là ça peut aller très vite… Alors, tant que le poker continuera de nous faire rêver, jouons !

Franchement, si j’était plus jeune et plus “libre” disons, je pense que je tenterais sans hésiter une vie à l’étranger. Je sais que certains pays offrent un confort de vie très équivalent aux pays européen avec un salaire 50% plus bas, voir moins. Or en Europe, désolé mais la vie est juste trop chère, on marche sur la tête comment on se fait e…er avec les taxes, les charges, etc. Comme disait Murray, les jobs “normaux” sont aussi rigged: tu trimes pour que 2-3-4-5 personnes aient leur Ferrari et leur Rolex.

Bon, comme je le disais, je vis dans le pays le plus cher du monde, ce qui n’est pas de chance, avec un salaire moyen (ou médian je sais plus) au alentour sde 7000 CHF, soir 5500 euros. Grinder comme un malade pour 1500-2000 euros, ça n’a pas de sens. Par contre, tenter l’expérience à l’étranger, quitte à revenir après 1-2 années parce que c’était pas ce que l’on voulait/pensait, je pense que c’est intéressant. Il faut faire un peu de réserve, bien préparer son truc et voilà. J’ai beaucoup de regret de ne pas avoir essayé ça… c’est p-ê pas trop tard. Je sais pas.

Je me demande si l’attraction pour le “travail” de joueur de poker ne vient pas d’une répulsion au moins aussi forte pour les boulots conventionnels, avec une carrière, la pression, etc.

Une petite vidéo pour illuster un peu celà:

[quote=“Barth_Gury, post:686162”]Car c’est difficile de suivre le rythme taf + poker (à moins que tu n’ais zero vie sociale)

Après si tu as un taff qui te plait, rien ne t’empeche de jouer de temps en temps pendant ton temps libre (par ex lors de gros événements comme les Scoop, Wina séries, Poker Master Festival), mais de la à en retirer un revenu régulier, c’est plus compliqué ![/quote]

Faut arreter de faire la marmotte sous la couette hein :stuck_out_tongue:

Merci pour le partage de l’article qui amène pas mal de débat

déjà le statut de joueur pro en France, c’est devenu quasiment impossible depuis l’Arjel, rake trop elevé pas assez de trafic, limites moins élevées, mais ce n’est pas propre au poker, je suis en train de créer une entreprise je me rends compte qu’en France c’est le même constat peu importe le domaine, on t’étouffe de cotisations de charges etc. un peu comme au poker, pas étonnant que les joueurs pro et certaines entreprises quittent le pays, c’est grave de devoir déménager pour travailler !

Ensuite pour ce qui est de vivre du poker en lui même, merci à Jan6 pour ton retour d’expérience, très intéressant, le poker c’est surtout du rêve, je crois qu’on s’est déjà tous vu en haut de l’affiche après un bon run, à l’époque du .com en 2 ans j’avais grindé les limites de la nl2 à nl50, je m’imaginais déjà en 1/2 ou 2/4 et sortit des belles sommes chaque mois, après j’ai stagné probablement manque de skill, run moyen puis arrivée du .fr, retrait de la br, je n’ai jamais réussi à remonter une BR correcte, trop de rake, trop de regs au limites moyennes du au peu de trafic, aujourd’hui j’en viens à être dégouté du poker, des heures et des heures à jouer pour des clopinettes, en fait ça commence à me dégouter, dommage parce que j’aime ce jeu

Je m’écarte un peu du sujet mais évidemment ce n’est pas un article écrit par un français jouant en France… ce sera assez rare à l’avenir !

Joueur pro, ça ne m a jamais fait rever et vue la situation en france, aucun interet a part si on aime se faire casser les couilles.
C est un jeu et ça doit le rester pour la plupart d entre nous en tant que joueurs un peu eclaires, grace a des sites et coachs comme PA.
De plus a bien y regarder rester amateur c est bien plus simple et ça n empeche pas d etre gagnant.

Pour l’avoir fait il y a quelques années, c’est quand meme bien different de ce qu’on imagine!
Je vois bien que ça fait rever pas mal de joueurs comme moi à l’époque, ce qui est légitime

Maintenant une fois qu’on fait ça professionnellement tout change, on a quand même des horaires de boulot.
Déjà là faut faire un choix, soit on prend les heures de “bureau” histoire d’avoir une vie sociale et ne pas être en décalage avec sa femme/ses amis/sa famille mais on joue contre un field plus fort et plus réduit, ou alors on continue a grind soir et week end et là socialement c’est plus compliqué car on est en décalage avec tout notre entourage

Une fois un certain temps passé, la passion qui nous liait au poker s’estompe , même en cas de bons revenus, ça reste un boulot comme un autre et je dirais même plus bcp plus dur qu’un boulot dit normal.

Quand on gagne sa vie au poker , on se doit d’etre à 100% focus ce qui environ 5h par jour fatigue extremement le cerveau.
On se doit d’avoir une hygiene de vie parfaite à l instar des sportifs, bien manger, bien dormir, pas trop de vices, car tt ça impacte notre winrate
On se doit de s’autoformer en permanence et je vous assure au bout de 6-7 ans de poker, lire des artticles mater des videos, lire des bouquins de poker, etcc…bref on en a ras le cul
on a vu des millions de mains et on a l’impression d’etre à l’usine , passer 5h par jour 5 à 6 jours par semaine à cliquer sur 3 boutons, forcement au bout d’un moment on joue en mode automatique robot.

La passion se perd a vitesse grand V, le life tilt est de plus en plus quelque chose qui se rapproche de nous sournoisement, sans s’en rendre compte, et c’est pas seulement notre winrate qui en pati mais aussi notre vie de famille, notre vie sociale, la mauvaise humeur est souvent là.

Et je dis tout ça alors que je gagnais et vivait plutot confortablement mais j’etais tt de même obligé de grind 5h par jour et ça au bout de quelques années ça devient vraiment problèmatique.

Aujourd’hui je suis retourné dans un boulot conventionnel et je ne m’en porte pas plus mal.
Cela aura tout de même été une bonne expérience de vie et je l’aurais tjs regretté si je n’avais pas essayé.

Mais vraiment c’est loin d’être le rêve comme on l’imagine, il y a bcp de mauvais aspects auquel on ne s’attend pas et qui à la fin nous dégoute de ce jeu.

Après tout ça il m’aura fallu presque 2 ans pour retrouver la “passion”, même si malgré tout elle n’est pas aussi forte qu’avant!

Ah oui le CIF c’est top…sauf que maintenant ils refusent un dossier sur deux “faute de budget” :dry: