… mais avec un peu de patience et de vouloir-faire, la variance est quand même moins présente et surtout plus supportable en cuisine.
Ben oui, ma cession de ce matin était assez frustrante.
Alors, je passe à autre chose. Je cool down quoi.
Ceci, par exemple - Rigatoni au poulpe :
Ça peut paraître assez simple vu comme ça, d’accord.
Mais quand on sait d’où ça part…
… ça l’est déjà moins.
Et par où ça passe (avant la bouche s’entend), c’est quand même plus compliqué à négocier qu’une paire d’As au BU dans un pot 3bet.
Préparation du bouillon, oignons, bouquet garni (sous étamine de préférence) :
Cuisson préalable (autant que nécessaire) du poulpe dans le susdit bouillon :
NB : Les zoologues avertis auront remarqué que même pour un poulpe, ça fait beaucoup de tentacules.
Il y en avait effectivement plus, un et demi pour être exact, ce qui ne rend pas forcément la tâche plus facile.
Après, on taille consciencieusement dedans et on réserve les meilleurs morceaux pour la garniture.
Les autres iront dans la sauce, bien sûr. Mais ne doivent pas être taillés moins consciencieusement pour autant !
Là, il y a déjà quelques heures qu’on est dessus mais quand on aime, on ne compte pas.
Et puis le frigo, c’est pas fait que pour les poulpes non plus.
Jour 2 - Va falloir s’accrocher là mes petits potes !
Ben oui, ça crush carrément la limite quoi.
Ça, c’est pour rissoler les garnitures.
Quoi ? Ah ben oui, la sauce est aussi « in progress » depuis la veille.
Y en a au moins un qui suit.
Et rien que pour lui, le fin du fin :
On ne jette rien ou presque ! On récupère ce qu’on peut pour y faire cuire les pâtes.
Ben oui « al dente », évidemment.
Mais ça aussi, c’est plus facile qu’avec du poulpe.