je vois quand même tout l’intérêt que vous portez tous
a ce thread!!
Plop Youpi,
Juste un mot pour dire que j’ai trouvé ce thread très intéressant, pour le moment je n’ai rien à rajouter (enfin si mais j’y réfléchis encore…), ce qui bien entendu montre la qualité de ce qui a été dit :lol:
Salut, je précise que je n’ai pas lu le thread en entier, il m’a néanmoins intéressé.
J’ai validé mon master 2 de mathématiques cette année, et je devais faire un mémoire sur le thème de l’erreur dans l’apprentissage des mathématiques qui s’est un peu rapproché de ce dont tu parles.
Et tu rapportes un point auquel je me suis intéressé. Je ne sais pas si tu connais le travail de Mr Astolfi sur l’erreur (ça pourrait éventuellement t’intéresser si tu as du temps^^).
Pour résumer rapidement, et éviter de faire un trop gros pavé, il y parle d’un point que tu as abordé : en fait certaines erreurs sont le témoignage de connaissances antérieures de l’élève.
En fait il y est expliqué que les élèves (et les gens en règle générale), se créent leurs propres idées/convictions/réponses/règles aux différents problèmes posés (en mathématiques et dans la vie de façon plus générale).
Pour être plus clair, je vais donner un exemple très simple, un élève qui pour comparer des décimaux, compares d’abord la partie entière des deux nombres, puis leur partie décimale pour savoir lequel est le plus grand, va te dire par exemple que 3.104 est plus grand que 3.2 car 3=3 et 104 est plus grand que 2.
Il aura sa propre règle de comparaison qu’il conviendra de changer. Néanmoins, bien que cette règle puisse sembler quelque peu absurde, elle est valide pour tous les décimaux qui ont le même nombre de chiffres après la virgule, ce qui fournit un domaine de validité relativement grand, qui peut conforter l’élève dans sa croyance. (Bon il y a des exemples meilleurs, j’ai choisi volontairement un exemple très très simple).
Mais je pense que l’on peut trouver le même genre de problème au poker, où un de tes élèves pourrait faire le bon choix pour la mauvaise raison par exemple.
Un autre point c’est que certains élèves peuvent avoir des convictions très fortes qui différent de la vérité, et qui peuvent les empêcher de l’accepter. Il donnait notamment l’exemple d’un élève qui n’arrivait pas à accepter le fait que des tomates poussaient mieux avec une concentration en CO2 plus élevée, puisque pour l’homme le CO2 n’est pas bénéfique, et l’élève n’arrivait pas à changer sa vision du monde.
Bref je voulais pas faire un roman, alors je vais m’arrêter là, en tout cas ta remise en question en tant que coach est appréciable :).
déjà merci pour ton post, consctructif et intéressant.
non je ne connais pas Mr Astolfi. (je n’ai aucun cursus qui ait trait à la pédagogie ou à l’enseignement en général, après que j’aime partager et “enseigner”, c’est évident - surement une façon de satisfaire mon égo en me disant que si c’est moi qui donne des cours c’est que je suis d’un niveau supérieur à mes élèves… )
ne t’excuses pas (en tous cas pas auprès de moi) de faire des pavés, je suis un spécialiste (n’en déplaise à certains).
Le propre de l’être humain est aussi de “s’asseoir” sur ses certitudes et d’être très difficile à faire changer d’avis (je n’échappe pas à la règle, je suis têtu comme un bourricot) et il faut non seulement étayer, démontrer mais trouver les bonnes voies pour que la personne qu’on a en face de nous (ou a distance mais l’idée reste la même, le face à face à l’avantage de pouvoir coller une bonne tarte pédagogique dans le museau :evil: ) soit non seulement réceptive mais aussi puisse assimiler par la compréhension et non par une mémorisation d’un concept/précepte/théorème que oui il va pouvoir te réciter, mais on s’en branle, ce qui est intéressant c’est la vraie compréhension avec la capacité de reproduire en situation avec la bonne analyse en amont.
Il y a un truc dont j’ai mémoire, maintenant dans quel cursus j’étais je me souviens pas (j’ai été long à trouver ma voie professionnelle…), on parlait de biais et d’aberrations ! on sera bien souvent en face de ces mêmes problèmes, à savoir que tout un chacun peut avoir une vision biaisée de quelque chose, un exemple poker est la mise en relation entre la cote du pot et l’équité que l’on détient.
bah quoi j’ai 34%, il mise pot, c’est bon j’ai la cote pour aller voir la turn ! yep, mais euh, tes 34% prennent en compte turn+river et si tu touches pas turn ton équité va s’écrouler et tu seras pas dans les clous.
c’est un exemple bateau mais très révélateur des aberrations d’interprétations que l’on peut avoir.
je reviens sur le merci de ton intervention, et hésites pas a apporter ta contribution, ça ne peut être que bénéfique pour tout le monde
°+°
salut,
A youstiti et yeepaa :
En fait cela se rapproche de thèmes abordés par la PNL.
1- l échec en tant que feedback
2- le territoire est différent de la carte ( différence realite et notre realite ou l idée que l on s en fait)
3- l impact de la croyance (limitante dans ce cas) sur le comportement.
Comme quoi on peut aborder un thème sous divers angles.
Sujet très intéressant!!