Masterclass S4 et S5: Solution d'équilibre-3xbet-4xbet et Cie

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Ame sensible s’abstenir…

Nous insèrerons nos replayers ici!!!

Un 3-bet light n’est rien d’autre qu’un 3-bet effectué contre un unique adversaire (les cold callers ne sont pas les bienvenus !), avec une main non premium, et ce en se basant sur différents facteurs.
Cet article traitera des principaux facteurs intervenant dans cette décision, tout en expliquant ce à quoi il convient de faire attention. Il vous présentera les concepts de base afin que vous puissiez élargir quelque peu votre jeu préflop avec des 3-bets plus fréquents, vous permettant ainsi de vous écarter du poker tight standard qui n’est plus forcément suffisant pour être gagnant à partir de la NL200.
Les concepts tels que le 3-bet light vous permettront de mettre en place un jeu plus créatif et d’améliorer grandement vos qualités de joueur de poker.
Pourquoi jouer 3-bet préflop avec un éventail plus large ?
L’éventail de 3-bet standard, avec lequel vous étiez familier jusqu’ici, doit ressembler à quelque chose comme JJ+, AQs+ et AKo. Cet éventail est tout à fait légitime à la base, mais il présente l’inconvénient qu’un adversaire réfléchi sera capable de vous mettre exactement sur ces mains.
Il lui sera donc la plupart du temps très facile de prendre la bonne décision au flop. Si vous jouez par exemple dans un pot sur-relancé contre un thinking TAG, alors vous ne pourrez jamais être très heureux de voir celui-ci générer de l’action post-flop.
Étant donné que vous savez que l’adversaire réfléchit et est capable de vous mettre sur un éventail de main exact, vous vous trouvez dans une situation très difficile, étant donné que le pot a souvent fortement grossi préflop et que votre main est généralement suffisamment forte pour être jouée suivant la cote offerte, même si vous pouvez être certain d’être derrière face à l’éventail de mains adverse.
Si vous commencez à ouvrir votre éventail de 3-bet, alors il arrivera forcément un moment où vous montrerez 97s à l’abattage, et un adversaire aura quelques problèmes à vous mettre sur un éventail tight, étant donné que vous allez ressembler dans un premier temps à un parfait maniaque. Cette façon d’influencer activement votre image à la table ainsi que le metagame vous garantira bien plus d’action avec l’éventail de 3-bet décrit précédemment comme “légitime”. Vous ne serez plus seulement payé avec les As si l’adversaire a les Rois ou les Dames. Il sera maintenant capable de vous payer jusqu’à la river avec top-paire-middle-kicker parce qu’il pense que vous pouvez tout à fait avoir effectué un 3-bet préflop avec une main poubelle.
Mais ce n’est pas la seule raison qui vous garantira une augmentation de votre taux de gain à long terme. Un éventail de 3-bet plus large vous permettra également de remporter plus souvent directement des pots moyens suite à un continuation bet au flop, voire même de faire la décision dès avant le flop. À partir de la NL200 il est donc tout à fait logique de s’intéresser à ce sujet car il vous permettra d’exploiter tout particulièrement le jeu des TAG faisant du multitabling avec un jeu standard, ceux-ci couchant directement beaucoup de mains de leur éventail d’open-raise face à un 3-bet, ou bien optant pour un 4-bet suite au quel on peut le plus souvent réduire leur éventail à QQ+ et AK.
Vient s’ajouter à cela le fait que vous rencontrerez aux midstakes bon nombre d’adversaires réfléchis qui mettent eux-mêmes le concept du 3-bet light en pratique et vont donc exploiter votre jeu si vous ne procédez pas à des ajustements.
Quels facteurs doivent être pris en compte ?
Les principaux facteurs dont il faut tenir compte avant de décider de faire un 3-bet light contre un adversaire vont vous être présentés dans les chapitres suivants. Il est important de noter que vous ne pouvez pas considérer un facteur de façon isolée. L’interaction des différents facteurs les uns avec les autres est décisive. Il peut par exemple parfaitement arriver qu’un de ces facteurs parle en faveur d’un 3-bet light alors qu’un autre facteur le remet en question. Vous devez donc considérer les différents facteurs dans leur ensemble et essayer de voir si les principaux facteurs parlent plutôt en faveur du 3-bet ou non.
Il convient cependant de noter que l’importance de chacun de ces facteurs n’est pas la même dans toutes les situations. Ainsi, l’adversaire peut s’avérer plus important que la position dans une situation donnée, alors que dans une autre situation ce sera exactement l’inverse. La capacité à toujours évaluer correctement l’importance de ces critères requière une certaine expérience à la table. Plus on se penchera sur la question, plus les choses deviendront claires et il est donc très important d’être prudent lorsque que l’on commence à introduire le 3-bet light dans son jeu. Si on l’utilise à outrance ou bien dans les mauvais spots, cette arme peut très vite se convertir en une machine à générer des pertes.

  1. La position
    Pour l’examen de la position on partira du principe qu’on a affaire à une table short-handed dont les sièges sont tous occupés. Il convient d’observer deux choses :

    a) La position de l’open-raiser à la table
    b) Votre position relative par rapport à l’open-raiser

a) La position de l’openraiser à la table
L’open-raiser aura un éventail d’open-raise plus ou moins grand en fonction de sa position. Il est par exemple clair que l’éventail d’un open-raiser UTG ou MP aura tendance à être plus serré et donc plus fort que l’éventail d’un open-raiser au CO ou au BU qui se trouve donc dans une situation de vol des blinds. Un avantage pour le 3-bet light est bien entendu lorsque l’éventail adverse est large et faible étant donné que l’adversaire devra coucher un grand nombre des mains composant cet éventail, ce qui vous permettra de remporter directement le pot.
Dans le cas d’un éventail serré, vous serez à l’inverse très souvent confronté à un 4-bet face auquel vous devrez souvent vous coucher. Même si votre adversaire se contente de suivre, son éventail reste généralement en tête face à votre main et vous serez donc amené à devoir faire la décision post-flop.
b) Votre position relative par rapport à l’open-raiser
Ici il n’y a que deux possibilités. Post-flop, vous allez jouer avec ou sans la position. Le deuxième cas ne se produira que si votre 3-bet light correspond à une défense de blind. Un limp/raise serait une autre possibilité mais il s’agit d’un move à part entière qui n’est pas le thème de cet article.
Dans le cas d’une situation de défense de blind, vous avez certes un désavantage de position au flop, mais vous avez la possibilité de miser en premier et pouvez ainsi remporter le pot directement au moyen d’un continuation bet.
Étant donné qu’après un 3-bet le pot est déjà vraiment gros, le désavantage de position n’influe pas autant que dans le cas d’un cold call aux blinds. Vos décisions post-flop seront donc d’autant plus faciles à prendre que vous aurez fait grossir le pot préflop. Votre 3-bet devrait donc être plus gros sans la position qu’avec la position, soit une relance à hauteur du pot, voire plus.
Le contibet associé à un 3-bet un peu plus élevé garantit la fold equity maximale afin de rendre une telle situation EV+. Vous devriez cependant prendre garde à l’exploitation qui peut en être faite par les adversaires qui généralement aiment bien floater dans les pots sur-relancés. Afin de l’éviter, vous devriez jouer de temps en temps check/raise au turn avec de fortes mains.
Si vous êtes IP post-flop, alors l’avantage de la position est de votre côté. Cela signifie que les 3-bets préflop n’ont pas besoin d’être aussi élevés. Là encore une relance à hauteur du pot, voire un peu moins, est un bon indicateur.
L’adversaire sera amené à coucher un grand nombre des mains appartenant à son éventail d’open-raise à cause du désavantage de position. Il en résulte que vous pouvez utiliser le 3-bet beaucoup plus souvent dans cette situation qu’en étant OOP. Ceci est particulièrement vrai si vous êtes au BU et que votre adversaire relance first-in au CO. Son éventail sera ici très large et le simple fait qu’il soit obligé de coucher bon nombre de ses mains rend ce move EV+.
C’est d’autant plus facile qu’en ayant la position vous aurez le contrôle du pot. Il vous sera bien plus facile d’extraire la value maximale si jamais vous touchez un monster avec une main telle que par exemple 87s ou 88.
2. La taille des tapis
Pour l’examen de la taille des tapis nous nous intéressons toujours aux tapis effectifs. Il convient de noter que vous ne devriez pas faire de 3-bet light dans une configuration shortstack. Vous seriez en effet trop souvent amené à payer un push adverse du fait de la cote du pot favorable, et il est peu probable que montrer 53s comme main de 3-bet soit vraiment une bonne chose pour votre image à la table.
Vous avez besoin d’une taille de tapis vous permettant d’obtenir une bonne fold equity aussi bien préflop que post-flop, sans pour autant vous retrouver pot commited.
Afin d’expliquer ceci plus en détail, nous devons tout d’abord comprendre clairement quelle est la différence entre un pot relancé et un pot sur-relancé, ainsi que la façon dont va généralement se dérouler ensuite la main dans un pot sur-relancé. Un point important est ici la taille du continuation bet dans un pot sur-relancé.
Le fait de faire des contibets standard qui représenterait la même part du pot que dans un pot simplement relancé constituerait un léger leak. Vous seriez souvent amené à investir beaucoup d’argent dans le pot alors que vous êtes complètement passé à côte du flop.
Un continuation bet compris entre 1/2 et 2/3 du pot est largement suffisant dans un pot sur-relancé afin d’obtenir la fold equity nécessaire ainsi que la protection si vous avez touché une bonne main. Étant donné que le pot a déjà beaucoup grossi, vous n’êtes pas obligé de faire des grosses mises pour pouvoir extraire la value maximum d’une main. Si votre objectif est d’être all-in d’ici la river, des mises à 60% du pot seront généralement suffisantes. Si on mise 60% du pot au flop, au turn et à la river, et qu’on est suivi par l’adversaire, alors cela représente ~ 135 BB au total.
Voici à quoi pourrait ressembler une séquence de mise :
0,5 BB - montant du SB
1 BB - montant du BB
3,5 BB - montant de l’open-raise
12 BB - montant de votre 3-bet
Après un call de l’open-raiser, le pot (sans tenir compte de la rake) serait de 25.5 BB.
Après un contibet compris entre 13 BB et 19 BB et un call, le pot serait compris entre 51.5 BB et 63.5 BB.
Afin d’avoir une fold equity suffisante ou bien de pouvoir extraire de la value supplémentaire de la main, vous auriez besoin de 40 BB supplémentaires. On voit donc qu’après un continuation bet au flop vous n’êtes pas encore pot commited.
Le tapis de départ minimum devrait donc se situer à 40 + 19 + 12 = 71 BB.
On peut certes faire des 3-bets light avec des tapis plus petits, mais il faut alors avoir conscience du fait que dans certaines conditions on sera amené à faire des crying call tout en sachant parfaitement qu’on est sûrement battu à ce stade du coup.
Vous voyez donc qu’un tapis minimum est nécessaire pour pouvoir faire des 3-bet light EV+. À l’inverse on pourrait se demander s’il pourrait y avoir des tapis trop gros pour un 3-bet light. En principe on pourrait dire que non, même si dans le cas du deepstack on pourrait se demander s’il n’existe pas d’alternative. Un cold call IP est dans ce cas un coup bien plus profitable. Par ailleurs, si vous êtes fortement deepstack, les adversaires auront une cote implicite bien meilleure et pourront se permettre de payer le 3-bet plus souvent. En deepstack l’avantage de la position pèse encore plus.
3. L’adversaire
L’adversaire est l’un des facteurs les plus important dans la décision d’effectuer ou non un 3-bet light. Contre certains types de joueurs, un 3-bet light aura tendance à être EV-. Vous n’avez ainsi pas envie de faire un 3-bet light contre un adversaire qui open-raise avec large éventail et paye beaucoup de 3-bets, ni un adversaire qui a un éventail d’open-raise très serré, se composant à 95% de mains premium avec lesquelles il fait souvent des 4-bets. Des joueurs avec 70/30 ou 32/4 ne sont donc pas très profitables pour un 3-bet light.
Les meilleurs adversaires sont les TAGs réfléchis ainsi que les semi-LAGs, qui ont un éventail serré de 3-bets-call. Les regulars qui multitablent beaucoup en mode automatique et remarquent à peine que vous leur faites des 3-bet light sont également intéressants. Ils couchent souvent leurs mains sans même se rendre compte de ce qui vient de se passer.
Mais les tendances préflop ne sont pas les seules à être importantes. La question de savoir dans quelle mesure l’adversaire devient tricky une fois sur le flop est également digne d’intérêt. Un check/raise de bluff au flop vous amènera souvent à devoir coucher votre main, ce que vous voulez éviter dans un pot sur-relancé.
Les meilleurs adversaires sont donc les joueurs “fit-or-fold”, qui couchent leurs mains lorsqu’ils n’ont rien touché et paient lorsqu’ils ont touché. Vous pouvez presque toujours prendre la décision la plus profitable au turn contre ces joueurs étant donné que vous pouvez évaluer leur main de façon presque optimale.
On peut dire en résumé que l’adversaire devrait avoir un éventail de 3-bet-call préflop plutôt serré, et un jeu post-flop très weak, de sorte à pouvoir souvent remporter le pot directement via un contibet.
4. Vos mains
Se pose maintenant une question qui semble au premier abord très importante : avec quelles mains devriez-vous élargir votre éventail de 3-bet ? Se contenter de choisir des mains au hasard serait ici suboptimal. Il est certes vrai que peu de pots sur-relancés vont jusqu’à l’abattage si les deux adversaires n’ont pas chacun une très bonne main, mais lorsque c’est le cas, vous voulez que toutes les chances soient de votre côté. Voici donc un premier critère qui doit être respecté par les mains en question : elles doivent pouvoir donner de grosses mains et gagner de gros pots.
On remporte rarement les plus gros pots avec top-paire/weak kicker. Vous avez besoin de couleurs et de quintes. C’est pourquoi les connecteurs assortis (54+), non assortis (54o+), ainsi qu’assortis à un trou (75+), sont particulièrement indiqués pour ce move. Jouer toutes les mains assorties serait catastrophique, une main telle que Q3s conduirait par exemple aux plus grandes difficultés sur un tableau Q-high avec un tirage backdoor. Le fold est alors difficile à trouver.
Il vaut mieux toucher ici midpair avec 76s, sans tirage, car dans un pot sur-relancé, on pourra coucher cette main sans le moindre remord. Les As faibles (A6, A9,…) ne devraient donc pas figurer dans l’éventail étendu, car ces mains s’accompagnent de cotes implicites inversées très élevées. Vous remporterez directement le pot ou bien pourrez être sûr d’être battu si vous n’avez pas touché double paire ou mieux.
Les petites et moyennes pocket paires sont également de très bonnes mains, que l’on peut tout à fait intégrer dans l’éventail étendu, étant donné qu’elles sont très faciles à jouer post-flop. Ou bien on touche un set et on est sûr d’être en bonne posture, ou bien on touche mid- ou underpair et on sait qu’on peut abandonner sa main en cas d’action. Avec les pocket pairs vous devrez cependant toujours envisager la possibilité d’un simple cold call pour la set value. Si les joueurs dans les blinds sont passifs, alors vous pouvez avoir plutôt tendance à faire un call pour la set value, étant donné que vous allez vraisemblablement pouvoir jouer dans un pot multiway. Si à l’inverse les joueurs dans les blinds sont des adeptes du squeeze, alors cela parle en faveur d’un 3-bet light, plutôt que d’un cold call pour ensuite devoir coucher sa main face à un squeeze.
5. La dynamique de la table
Même si ce facteur apparaît en dernier dans la liste, il reste très très important. Vous devriez toujours savoir comment se comporte actuellement la table !

Un joueur est-il en tilt ?
Beaucoup de nouveaux joueurs viennent-ils d'arriver, ce qui fait que vous n'avez plus d'historique ?
Avez-vous déjà effectué beaucoup de 3-bets ?
Comment s'adaptent les différents joueurs à votre éventail de 3-bet ?

On ne devrait en effet faire de 3-bet light que si la situation actuelle à la table s’y prête. Si vous avez été très actif au préalable, du fait de bonnes cartes ou bien de 3-bets lights, alors vous devriez baisser un peu le rythme et ne pas exagérer. Une des raisons pur multiplier les 3-bets est finalement d’obtenir plus d’action avec votre éventail légitime, qui se compose de monster préflop. Tout l’art consiste à trouver l’équilibre entre la multiplication des 3-bets, qui doit conduire à plus d’action, et le fait de ne pas exagérer pour se retrouver avec de l’action avec les mains faibles que vous devrez très souvent coucher en cas de 4-bet.
En plus de votre image à la table vous devez observez l’humeur des autres joueurs. Un bad beat, infligé par vous-même ou par un autre joueur, peut amener un adversaire à tilter. Il pourra alors avoir tendance à jouer 4-bet ou bien tout simplement à pusher en cas de 3-bet. C’est ce que vous voulez éviter et vous devriez donc avoir un aperçu des mains importantes qui viennent d’être jouées.
Cela demande un peu d’exercice, et il est recommandé au début de jouer sur moins de tables, car lors de vos première tentatives pour intégrer ce nouveau move dans votre jeu, il convient de pouvoir analyser au mieux la situation. Si on commence à faire des 3-bets à gogo en jouant sur 6 tables en même temps, cela peut tout à fait fonctionner, mais cela peut également conduire à des leaks qui demanderont ensuite beaucoup de temps avant d’être éliminés.

Comment se protéger des 3-bets light ?
Jusqu’ici nous avons simplement adopté le point de vue de l’agresseur, qui passe son temps à faire des 3-bet. Aux limites plus élevées, il nous arrivera régulièrement d’être la victime d’un tel joueur et se pose alors la question de savoir comment réagir au mieux. Est-ce qu’on devait tout simplement attendre de bonnes mains et donner de l’action ou bien devrait-on se mettre à multiplier les 4-bets, ou bien encore avoir tendance à payer plus souvent et essayer ensuite d’éliminer notre adversaire au flop ?
Quelle que soit la réponse, une chose est sûre : vous ne devez pas prendre l’agression préflop comme quelque chose de personnel et ne commencez pas à prendre cet adversaire pour cible en ripostant systématiquement avec des 4-bets ou bien en essayant de le sortir du coup au flop avec un super move. Essayez de toujours analyser la situation à la table de façon objective !
En général, en vous contentant de payer le 3-bet vous vous mettez dans des situations compliquées. Vous devez souvent coucher votre main face à un contibet, ou bien la convertir en un bluff en espérant que l’adversaire abandonne sa main, bien qu’elle soit souvent meilleure que la vôtre. Par ailleurs un float dans un pot sur-relancé revient très cher et du fait de la taille du pot il est difficile pour l’adversaire de coucher top-paire.
C’est pourquoi vous ne devriez choisir cette variante que si vous êtes sûr que l’adversaire est capable de coucher post-flop des mains moyennes, et si les tapis sont suffisamment gros pour que vous puissiez faire un move au flop sans pour autant vous retrouver pot commited, et sans donner à l’adversaire une cote qui le rendra ensuite pot commited à 90%. Vous devez également prendre en compte la cote implicite qui vous est offerte préflop, car vous ne devriez envisager un call que si celle-ci semble favorable.
Plus les tapis sont gros, plus la cote implicite pour un call préflop est élevée. Ceci combiné au fait d’avoir par exemple relancé au BU et d’être maintenant confronté à une défense de blinds, ce qui fait qu’on sera IP post-flop, représente une bonne opportunité pour un simple call préflop, ce qui permettra ensuite de placer un move pour un bluff, ou bien d’avoir la chance de toucher une très bonne main et d’obtenir le maximum de value.
Cependant, comme vous savez vous-même en tant que 3-better light vous n’aimez pas être confronté à un 4-bet, la réponse se trouve à portée de main. Vous devriez tout simplement élargir quelque peu votre éventail de 4-bet. IL faut bien entendu l’utiliser avec prudence, car avec un 4-bet vous investissez beaucoup d’argent dans le pot et avez souvent une cote relativement favorable, vous permettant un call contre certains éventails de 5-bet.
Essayez également de faire des 4-bets d’un montant équivalent avec des monsters. Si vous donnez la possibilité à l’adversaire de distinguer entre vos bluffs et vos 4-bets légitimes grâce au montant de vos relances, alors il pourra pusher ou se coucher profitablement contre vous.
Afin de se protéger contre un 3-better light, il est souvent plus approprié de récupérer soi-même le rôle d’agresseur en faisant directement un 4-bet préflop. Ceci permet de modifier votre image à la table ce qui aura un effet similaire à celui obtenu avec le 3-bet. Vous obtiendrez ensuite plus d’actions avec vos 4-bets.
Si vous deviez vous sentir mal à l’aise avec un tel ajustement, parce que vous avez par exemple des problèmes à faire un 4-bet de bluff avec JTs, vous pouvez au lieu de cela resserrer votre éventail d’open-raise.
Le problème de cet ajustement est que vous devenez trop tight et risquez de vous convertir en rock, qui n’obtiendra que difficilement de l’action avec ses bonnes mains. C’est pourquoi la voie de l’agressivité est préférable.
En résumé
Comme nous l’avons vu, il ne suffit pas de faire des 3-bets avec n’importe quelles mains pour pouvoir bénéficier des avantages du 3-bet light. On doit toujours attendre le bon spot et utiliser le 3-bet avec précaution, car sinon ceci risque d’avoir très rapidement des répercutions négatives sur votre propre jeu, lesquelles apparaîtront ensuite dans votre taux de gain.
Voici de nouveau résumés les points importants des différents chapitres :

La position :
    Position de l'open-raiser à la table
        Éventail le plus large possible  => de préférence CO et BU => éviter UTG
    Position relative par rapport à l'open-raiser
        IP est préférable à OOP
        Éventail de 3-bet IP > Éventail de 3-bet
        Relances plus élevées OOP que IP et contibets plus fréquents
La taille des tapis
    C'est la tapis effectif qui compte !!
    Ne pas faire de 3-bets light en étant shortstack
    Le tapis minimum devrait se situer aux alentours de 70bb
    Plus le tapis est gros plus la position relative est importante
L'adversaire
    Ne devrait pas être trop tight et faire trop de 4-bets
    Ne devrait pas avoir trop tendance à suivre le 3-bet et être trop tricky post-flop
    Privilégier les joueurs Fit-or-Fold, qui se couchent directement au flop quand ils n'ont rien touché
Votre main
    La main doit pouvoir gagner de gros pots (connecteurs assortis / non assortis, assortis à un trou)
    Éviter les mains à top-paire, weak kicker (Ax, Kx, Qx)
La dynamique à la table
    Toujours avoir une idée précise de son image à la table
    L'humeur des adversaires est une information importante (tilt, bad beats, présence d'un flambeur à la table ?)

Faut être motivé pour lire ce pavé ! :stuck_out_tongue:

Lol, ca correspond à peine à 1/20eme de ce qu’on doit lire 10/15 fois!!!
Ah si on pouvait progresser sans faire trop d’effort!!! Et rivaliser avec les sharkys qui se gavent outrageusement sur le .fr …dans un monde parfait oui :stuck_out_tongue: :wink:

c’est le genre de moove ou je dois me faire violence pour le tenter , ou au moment ou je le fait je me dit “je sent que je fais une bourde…” et quand il insta fold , je kiff grave le concept ^^

a utiliser avec moderation ^^.

[quote=“bebop_ed, post:504327”]

c’est le genre de moove ou je dois me faire violence pour le tenter , ou au moment ou je le fait je me dit “je sent que je fais une bourde…” et quand il insta fold , je kiff grave le concept ^^

a utiliser avec moderation ^^.[/quote]
OMG :ohmy: :woohoo: :blink: :silly: t’as 3bet light en bb vs sb! espèce de déglingo va!

mon but est pas d’etre un déglingo. puis je dois poster des hands de 3betlight ici , toi tu n’est pas obligé de venir me chambrer par contre. d’ailleur te sent pas obligé de lire nos thread. enfin…

Ta remarque n’a strictement aucun intérêt hyougo , seul toi comprend pourquoi tu la marqué , enfin je l’espère
maintenant on se passera de tes commentaire qui ne sont en rien constructif

so sick

j’avais pas vu que c’était le but du thread, mais bon c pas non plus necessaire de partir sur les chapeaux de roue a la moindre blague, sur ce je vous laisse sur “vos” threads

ok ok mon but est pas non plus de te dégager , on peux en rester la sans plus de haine. je comprend aussi que t’avez pas lu et que tu penssez que je voulez faire le malin.

la hand est pas plus intéressante que sa en plus , mais faut bien commencez quelque part.

au plaisir.

je post ici en prevision de la review de ce soir.

xtase(j’expliquerai ^^) :