En décembre, sur Winamax, histoire de décompresser (et/ou de me défouler), j’ai joué quelques mains de CG dans les variantes, essentiellement en Razz : vu le trafic en Razz, la plupart des mains ont été jouées en HU, de même pour l’unique session de 8-Game que j’aie jouée.
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format : SH ;
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limite jouée : 8-Game 0,05 € / 0,10 € ;
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nombre de mains jouées : 31 ;
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résultat net : -0,99 €.
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format : SH ;
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limite jouée : Razz 0,05 € / 0,10 € ;
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nombre de mains jouées : 790 ;
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résultat net : -3,55 €.
Ceci dit, je ne retoucherai pas au CG dans les variantes avant un bon bout de temps, pas tant à cause des résultats (il y a plus de variance en Razz et l’échantillon est insuffisant) qu’à cause du fait que les variantes tournent très peu en CG en ce moment, à part en PLO à 5 cartes, et qu’en matière de grind, il y a du nouveau.
Si j’ai précisé Winamax (ce que, dans un bilan mensuel, je n’ai pas fait depuis quasiment un an), c’est que j’ai décidé de changer de room pour poursuivre mon grind, avec la bénédiction de @Freudinou. Exit donc le 5-handed et retour au vrai SH en NL2, c’est-à-dire au 6-max. Étant sous Mac, le réseau iPoker (Betclic / Unibet) est d’emblée écarté et, plutôt que de me taper une timebank trop courte et un soft peu ergonomique, malgré un programme de fidélité d’une nullité abyssale et en attendant mieux (j’ai hâte de tester 888poker dans l’hypothèse de son retour en France dans le cadre du partage des liquidités du .ptesfrit), j’ai décidé de poser mon rack sur PokerStars.
Du coup, sur Winamax, j’ai échangé mes miles contre 45 € en cash, que j’ai instantanément cash-out, laissant néanmoins le reste de ma bankroll sur la room (« Profitez de vos gains », comme il est écrit dans les toilettes du casino d’Enghien-les-Bains ). Pour PokerStars, j’ai prélevé 100 € de mes gains au Starter des WSOP-C du mois dernier pour les y déposer, sous forme de ticket Premium.
Mon retour sur les tables de CG de PokerStars a comporté un temps d’adaptation. Par rapport à la NL2 de Winamax, c’est presque le jour et la nuit : non seulement il y a plus de récréatifs (je m’y attendais) et de joueurs qui ne sont pas cavés max ou omettent de se recaver max, mais surtout les tables avec plus de 35 % de joueurs au flop sont plus nombreuses.
Côté sessions, le retour de contraintes personnelles fait que je restreins mon grind à 2 heures par jour (parfois 3 au maximum), avec des plages de review de mains, qui s’accompagnent aussi de prises de notes que je ne peux prendre tranquillement ingame sans que la timebank me fasse jouer des tours (et pourtant, ce n’est pas le réseau PartyPoker / PMU / Bwin). Il y a eu du swing dans l’air : je suis à quasiment 4 caves sous l’EV ; et pourtant, je n’ai pas croisé une fois Marie-Leia.
Même s’il y a un temps d’adaptation, je tâche de ne pas perdre de vue les points sur lesquels j’avais, ces derniers temps, des axes d’amélioration : taux de 3-bet PF plus faible, mais pas trop, call river efficiency à 2,75 ; mais, un peut mieux faire s’impose, à mon avis, en matière de WSD.
- format : SH ;
- limite jouée : NL2 ;
- nombre de mains jouées : 13 758 ;
- résultat net : +4,84 € ;
- bb / 100 : +1,76 ;
- EV : +13,06 € ;
- EV bb / 100 : +4,75 ;
- rake : 28,91 € ;
- VPIP : 23,36 ;
- PFR : 19,86 ;
- AF : 4,94 ;
- ATS : 41,6 ;
- FTS : 80,02 ;
- 3-bet PF : 4,96 ;
- fold 3-bet PF : 64,54 ;
- 4-bet PF : 6,32 ;
- fold 4-bet PF : 27,59 ;
- squeeze : 5,55 ;
- c-bet flop : 51,04 ;
- fold c-bet flop : 66,17 ;
- c-bet turn : 49,43 ;
- fold c-bet turn : 30,43.
Pour ceux qui veulent décortiquer mes stats et leaks techniques à la loupe, servez-vous.