Je dois être à un bon tiers du bouquin de Mark Sisson.
Alors que je pensais avoir une bonne idée du modèle paléo grâce au livre de Venesson Paléo nutrition et à mes recherches sur le net, je me rends compte que j’avais raté pas mal de nuances dans mon approche. Même sous l’angle de la nutrition qui était au départ le seul qui m’intéressait. Les différences de points de vu de Sisson et Venesson sont très intéressants, mais je garde ça pour un peu plus tard.
Pour l’instant je vais revenir sur certains points extrêmement importants concernant la nutrition pour bien comprendre l’approche paléo.
Je rappelle que le but de l’alimentation paléo est:
- Conserver une composition corporelle idéale pour le reste de votre vie.
- Éliminer quasiment les principaux facteurs de risque de maladie qui tueront plus de la moitié des Occidentaux.
Pour cela on va chercher:
- A devenir une machine à brûler les graisses.
- A gérer son poids sans efforts.
- Un meilleurs fonctionnement cellulaire.
- Le développement et le maintien de la masse musculaire maigre.
- A réduire les facteurs de risque.
L’auteur développe plusieurs notions métaboliques importantes. Je vais rapidement les résumer celle concernant la glycémie, puisque c’est la plus importante.
→ La glycémie et l’insuline.
On grossi à cause d’un excédent de glucides qui fait monter notre taux d’insuline qui est l’hormone de stockage du sucre sous forme de graisses. Plus on consomme de sucres, plus le taux d’insuline augmente et plus on grossit. Notre gras est déterminé par la quantité d’insuline produite. Les glucides contrôlent l’insuline et l’insuline contrôle le stockage des graisses. Il s’agit là de l’un des points les plus importants de l’alimentation paléo.
Si on a de mauvaises prédispositions génétiques, on grossira.
Si on a de bonnes prédispositions génétiques, on sera potentiellement un « faux maigre » (graisses viscérales, peu de définition musculaires…).
Mais nous sommes tous prédisposés à souffrir de maladies chroniques avec une mauvaise alimentation qui ne convient pas à nos gènes.
Je ne vais pas rentrer dans les détails, ceux que ça intéressent feront leurs propres recherches, mais l’auteur insiste sur le fait que notre organisme n’est pas fait pour produire autant d’insuline. Par exemple les cellules musculaires et hépatiques développent une résistance à l’insuline (leurs récepteurs ne réagissent plus aux signaux de stockage des nutriments), ou encore un niveau élevé d’insuline donne aux adipocytes (cellules graisseuses) le signal de ne pas libérer les graisses mais de les conserver. De plus le sucre est très toxique dans le sang. Ceux qui le souhaitent pourront se renseigner sur la glycation qui a des effets dévastateurs, notamment en accélérant le vieillissement des cellules.
Au sein d’une espèce, les représentants qui produisent le moins d’insuline dans leur vie vivent généralement plus longtemps et en meilleure santé.
Ce livre permet une meilleure compréhension de la façon dont notre organisme fonctionne. Je me retiens de parler de tout^^, je passe donc pour l’instant sur bcp de points abordés, comme l’entrainement en fractionné qui vide les réserves de glycogène et permet ensuite une meilleure assimilation des nutriments, ou encore des ratio oméga 6/oméga 3 (oméga 6 pro inflammatoire et oméga 3 anti inflammatoire) qu’il faut chercher à rééquilibrer pour éviter les maladies systémiques.
Pour en revenir aux glucides, voici un tableau du livre qui montre nos besoins journalier en glucides.
300g/jour: zone dangereuse. On arrive très vite à cette quantité!
150g/jour: prise de poids insidieuse.
100-150g/jours: zone de maintien.
50-100g/jour: zone de perte de poids si on veut maigrir (-500g à -1kg/semaine).
<50g/jour: cétose.
Le modèle paléo recommande 50 à 100g de glucose par jour si on souhaite maigrir, et 100 à 150g si on souhaite se maintenir. Sans renter dans un régime cétogène, il n’exclue pas d’entrer en cétose occasionnellement.
Malgré toute cette approche scientifique un peu rebutante, Sisson insiste sur le fait que le plaisir reste au centre de nos habitudes alimentaires.En fait il dit qu’une fois sensibilisé aux effets négatifs de mauvais choix alimentaires, il devient plus facile de refuser ce à quoi il nous semblait auparavant impossible de résister. Je dois admettre que pour moi en tout cas c’est vrai. Mais reste à voir sur le long terme.
Maintenant une approche plus pratique de l’alimentation qui sera pour moi assez compliquée à intégrer: On se débarrasse des émotions négatives entourant l’alimentation. On mange quand on veut, autant qu’on veut, et ce qu’on veut. En restant à l’écoute de nos besoins nutritionnels, et en phase avec eux sans être dominé par des ressorts émotionnels (régime positif).
Dit simplement on sort des carcans habituels des X repas par jours à heures fixes avec tel ou tel nutriments. On ne mange pas à heure fixe, mais quand on a faim! Dans les quantités qui nous satisfont, et sans tenir compte des ratio habituels.
Manger devient plus simple et plus agréable. En théorie^^. Dans les fait, en tout cas pour moi, c’est en réalité plus compliqué.
J’ai pour l’instant surtout parlé des idées abordées dans le livre. Dans les posts suivants je vais commencer à parler de mon approche personnelle et de la façon de la concilier avec le bouquin.