@Saccho dans le livre c’est un ours et non un smilodon^^. Mais il y a le même type d’ex. Par contre l’approche paléo ne semble pas inclure d’exercices respiratoire, méditation, ou autres choses de ce genre.
Ils avaient une moyenne de vie d’environ 33 ans. Mortalité infantile, maladies infectieuses et morts brutales faisaient bcp baisser l’espérance de vie. En dehors de ces causes de mortalité que notre civilisation a nettement fait diminuer, ils n’avaient pas une espérance de vie moindre. Et elle était même supérieure à d’autres époques plus récentes. Mais surtout il étaient bcp plus épargnés par les maladies modernes. Je rappelle la devise paléo: vivez vieux, mourrez d’un coup!
Non, lorsqu’on comprend les fondements de cette approche on se rend compte que ça n’a rien à voir avec une mode. Elle se base sur des idées solides et logiques et est appuyée par les avancées de la science nutritionnelle.
Finalement ça reste très simple et de bon sens: manger des aliments adaptés à notre génome. On sait aujourd’hui quels aliments sont nocifs et pourquoi. Mais c’est exactement comme pour les fumeurs: ils continuent à fumer alors qu’ils savent que c’est mauvais pour leur santé.
Il y a cependant certaines choses dont tout le monde n’a pas conscience. Parfois même certains pensent manger sainement alors que c’est faux. J’essaierai un peu d’aborder tout ça dans ce blog. Par exemple pourquoi il est encore plus important de manger bio pour les produits animaux que pour les produits végétaux.
Si me me souviens bien, notre génome a changé de 0.02% depuis 40 000 ans. C’est à dire peanuts. En fait d’un point de vue sélection naturelle et donc évolution l’Homme aurait atteint son apogée il y 10 000 ans, c’est à dire juste avant l’apparition de l’agriculture.
La sélection (à ne pas confondre avec l’adaptation) a quand même continué. L’exemple le plus évident est la tolérance au lactose dans certaines régions du monde.
L’approche paléo ne prône évidemment pas un retour à une vie primitive^^, même si ça pourrait plaire à certains… Mais simplement de comprendre comment nous fonctionnons afin d’adapter nos modes de vie.
Je ne sais pas ce que prone le style paléo : je crois que c’est surtout basé sur le rapport exercice physique et alimentation.
La cohérence cardiaque est juste un outil de plus à utiliser dans nos modes de vie. le docteur david H’oare qui était venu présenter la cohérence cardiaque expliquait que son étude biométrique sur la cohérence cardiaque n’avait pas pour but de remplacer tel ou tel mode de vie, entrainement, programme quelconque (en comparaison avec la pleine conscience, la méditation, un art martial, etc…) mais était un outil de plus.
Son exemple explicativo-humoristique :
“une personne qui dit “moi je sui spécialiste du tournevis, je ne sais faire que ça mais tres bien” ne sera jamais un pro du bricolage, mais une personne qui n’a pas de tournevis quand il fait du bricolage, il lui manquera quelquechose à un moment… et bien la cohérence cardiaque, c’est un des tournevis dans nos vie.”
Quand il plarlait de la gestion des émotions il expliquait qu’il n’avait pas de jugement sur les colères, l’anxiété, ou bien la zenitude de certaines personnes mais que ces émotions étaient plus gérables : les colères étaient mieux régulées, que l’on revenait plus vite à un état de raison, que nos angoisses se calmaient plus rapidement …
Avis aux joueurs de poker tiltodépendants : dans les 10 prérogatives sur les AVC liés au stress, la cohérence cardiaque est placée en numéro 1 !
du coup : paléo, zen, ou crossfit etc etc : 3x5 minutes par jour, c’est un plus à ne pas négliger avec un rapport bien-être / investissement assez énorme !!!
Je suis assez sceptique sur l’aspect global des régimes paléos, mais qu’ils s’occupent de ce point fondamental est le plus important parmi tout le reste.
Le sucre, et les glucides en général, c’est vraiment mauvais, quelle que soit la forme.
C’est pour cela que ce régime n’est certainement pas idiot en soit.
Personnellement je préfère le jeûne intermittent (car quitte à se cacher derrière des arguments évolutifs, autant ne pas oublier celui-ci : nos ancêtres avaient de grandes périodes de jeûne) qui réduit à zéro la quantité d’insuline produite pendant une période de 15h minimum.
En France nous sommes encore totalement à l’ouest sur ces problèmes de sucres/glucides avec des arguments du type “faut pas sauter le petit déjeuner, gniagniagnia, sinon t’auras pas d’énergie pour la journée, gniagniagnia” alors que cela vire totalement les fringales, comme c’est bizarre…
Sur un autre point nous sommes également en retard : à l’étranger des médecins réussissent à guérir des diabètes de type 2 à l’aide de fortes diètes hypocaloriques de quelques semaines…
Je présente rapidement les principes du modèle paléo ici:
Il s’agit d’un modèle de mode de vie basée sur des « lois » alimentaires (1 et 2), de mouvement (3,4,5) et de mode de vie (6 à 10). Donc comme on le voit seules 2 lois concernent l’alimentation. Pour l’instant j’ai surtout abordé celles-ci simplement parce que je ne suis qu’au début du bouquin et ce sont des points sur lesquels je me suis déjà bcp penché depuis quelques années.
Ce dont tu parles me semble intéressant indépendamment du mode de vie qu’on décide d’adopter.
Comme je l’ai déjà dit, le jeûne intermittent se combine très bien à l’approche paléo. Ce que tu dis là, Sisson le dit aussi dans le bouquin. Et comme je l’ai aussi déjà dit, c’est quelque chose qui m’intéresse et qu’il est tout à fait possible que je mette un jour en place.
Le seul bémol, c’est une possible restriction calorique trop importante si on gère mal le truc. Le régime paléo ayant déjà tendance à nous faire rapidement et facilement perdre du poids.
C’est clair…
C’est surtout une question de quantité. Regarde le tableau que j’ai posté. On ne supprime pas non plus les glucides. Par contre on va chercher à privilégier les sources qui sont aussi très riches en micro-nutriments du fait qu’on atteint très vite les quantités désirées.
Le problème de l’avoine et de certains tubercules, c’est qu’ils sont peu dense en micro nutriments. Leur seul intérêt est dans le cas de sportifs ayant des besoins supplémentaires en calories. C’est un des points importants que j’aborderai plus tard, puisque qu’il y a ici une divergence importante entre ce que disent Sisson et Venesson. Ce dernier étant spécialiste de la nutrition sportive. Mais je peux déjà dire que leurs points de vue divergent sans doute à cause du fait que Sisson préconise une activité sportive très raisonnée.
Ce que je voulais dire c’est que certains pourraient juste sauter le petit déjeuner sans compenser sur les autres repas. Et si on consomme déjà ce qu’il faut pour rester en maintenance et que notre petit déjeuner est copieux (le mien par ex doit tourner à 600 kcal), on a vite fait de trop diminuer nos apports.
Bon courage Lacerta pour le changement. Ca doit être un grand chamboulement au départ…
J’ai une amie qui a une diète paléo depuis des années, le seul écart qu’elle se permet est au niveau de l’alcool. Elle s’autorise les boissons de fruits fermentés (vin naturel en particulier ), même les animaux en consomme. Certains chercheurs imaginent même que l’alcool a pu être un facteur de sédentarisation/développement de l’agriculture.
Bref, tout le monde a un peu son approche de la diète paléo et je suis bien content que tu aies parlé des produits laitiers. On en consomme certainement trop dans nos sociétés, mais ces produits font maintenant partis du régime alimentaire de certaines sociétés humaines suite aux mutations génétiques qui ont permis de tolérer le lactose après sevrage.
Mais il n’y a pas que notre génome qui devrait dicter notre régime alimentaire. La flore intestinal joue un rôle prépondérant dans l’assimilation des glucides. Les pics de glycémie sont différents en fonction des individus et du type de glucide (vidéo)
Finalement il faut aussi garder en tête que c’est notre environnement (latitude, saison, mer, climat…) qui devrait nous conduire à suivre tel ou tel régime alimentaire.
Je pense que je serai incapable de suivre un mode de vie paléo, car je sais d’expérience que ça peut parfois devenir une contrainte et aussi parce que les approches manichéennes me rebutent.
Par contre ça ne m’empêche pas de penser au bien être de mon corps et de mon esprit, et c’est pour cela que j’ai pour objectif de produire 2T de fruits et légumes dans mon potager cette année sans intrant chimique.
J’ai vu quelques vidéos intéressantes. Mais à vouloir avoir un avis sur tout sans forcément dominer tous les domaines, il lui arrive aussi de dires quelques conneries.
Pareil. Le vin fait parti des quelques produits pas paléo au sens strict mais acceptés.
D’ailleurs j’aborderai le cas des aliments qui sans être “paléo” sont acceptés parce que soit neutre pour la santé, soit bons. Comme le riz basmati ou le sarrasin. Ou encore le quinoa qui est très bon d’après certains mais bourré d’anti nutriments pour d’autres.
Il est aussi intéressant de voir que Sisson et Venesson ont des divergences sur certains aliments, paléo pour l’un mais pas pour l’autre. Ici je pense à certains produits laitiers: beurre et fromage de brebis ou de chèvre par ex. Perso j’en consomme un peu quand même, ainsi que du fromage blanc ou du yaourt bio. Ça permet déjà de varier un peu, et puis ce sont des sources de protéines pas trop chères (pour le yaourt et le fromage blanc, les fromages de petits animaux restent chers). En passant, manger paléo n’est pas ce qu’il y a de plus économique… surtout quand on essaie de bcp manger bio, ce qui est important pour la viande, les œufs et les produits laitiers (bien plus que pour les végétaux).
si les paléo de l’époque avaient vécu jusqu’aux âges ou l’on vit aujourd’hui, n’auraient-ils pas, eux aussi, été confrontés aux maladies modernes que l’on connait aujourd’hui ? (je pense au cancer notamment)
j’imagine que ce genre de maladies se déclare plus souvent a 60ans qu’a 20ans, ce qui expliquerait grandement le fait qu’ils aient été épargnés par celles-ci ?
J’ai déjà répondu en partie à cette question. Les Hommes d’il y a 10 000 ans vivaient en moyenne moins longtemps à cause d’une très forte mortalité infantile (qui favorise la sélection naturelle), mais une fois qu’ils avaient atteint 15 ans ils pouvaient vivre très vieux. Leurs causes principales de mortalité étaient ensuite les morts brutales et les infections. On sait que nos maladies modernes occidentales les touchaient très peu, comme elles touchent encore très peu les quelques peuplades restantes de chasseurs-cueilleurs.
Ce sont nos modes de consommation et de vie qui favorisent ces maladies. Avec tout ce qu’on sait aujourd’hui, croire autre chose relève du déni.
PS: Les paléo de l’époque c’est nous, nos gènes sont les mêmes.
En parlant de sélection naturelle, c’est grâce à elle qu’aujourd’hui nous sommes tolèrent au lactose dans certaines régions du monde. Il faut savoir que ça s’est fait dans la douleur…
Justement une vidéo de Delavier qui explique très bien comment cette sélection s’est faite. Par contre son explication sur l’ostéoporose est très douteuse…