De tout facon il est évident que si quelqu’un veut essayer un quelconque changement de diet ou autre, il doit se renseigner plus que ce qu’il trouvera sur ce thread, et adapter les informations avec son corps et son projet pour ne pas se mettre en danger.
Ben ui c’est evident, les genies qui pensent que la muscu(donc alim forcement) c’est pour les neuneus alors que c’est le sport le plus complexe de tres tres loin
Je suis d’accord avec toi. Par contre je ne vois pas en quoi le mode de vie paléo ou le je^ne intermittent sont dangereux.
Le paléo c’est juste des conseils de bon sens: mangez des aliments sains, bougez, sortez prendre l’air, etc…
Et sauter un petit déjeuner ne va pas faire de mal. Au pire on s’aperçoit que ça nous convient pas et on arrête. D’ailleurs j’ai essayé de donner des conseils pour sauter le pas de manière réfléchie: le faire progressivement (loi de l’hormèse) et penser à bien répartir ses nutriments sur la journée (je préfère parler de nutriments que de calories).
Je rassure les neuneus, avec un bon coach et de la rigueur ils peuvent quand même y arriver^^
Aucun problème avec ce que tu écris et ton “journal de bord” alimentaire et physique.
Tu es sensé et tu sais ce que tu fais, avec les mises en garde nécessaires à tes lecteurs.
Je faisais plutot référence à la profusion de vidéos et autres contenus censés révolutionner nos habitudes alimentaires et qui proposent des approches parfois assez étonnantes et probablement dangereuses si suivies à la lettre. J’ai même vu des 'mangeurs d’air très sérieux prétendre que l’air à lui seul contient tous les nutriments nécessaires à notre corps et que boire et manger sont inutiles et uniquement le produit de notre éducation depuis des siècles.
Il y a des adeptes à ce genre de discours (je ne sais pas quelle est leur espérance de vie, mais il y en a )
Perso, je trouve toute cette approche extrêmement complexe et à mon goût trop contraignante. Il me semble qu’une alimentation “standard” me suffira à continuer à vivre relativement bien, sans m’imposer de contraintes quotidiennes dans un des seuls domaines qui reste un plaisir simple
Bonne continuation dans ton approche, toujours intéressante à lire !
@Elrix Petite rectification: dans la vidéo de Ropers il dit que l’hormone de croissance augmente de 2000% après 16 heures de jeûne (4’45"). Je viens voir cette vidéo où on parle de 24 heures (6’50") avec l’étude à l’appuie. On dépasse le cadre du jeûne intermittent. Bon c’est du chipotage et je ne remets pas en cause le fond mais c’est vrai que ça affaibli un peu sa crédibilité.
Je viens de tomber sur cette vidéo, elle te répondra mieux que je ne pourrais le faire.
Hello,
Comme je l’ai dit dans un post précédent, j’ai acheté le bouquin « Paleofit » de Fabrice Kuhn.
L’idée était de développer des programmes d’entraînement physique plus complets et ceux proposés dans le livre de Mark Sisson. Ces programmes sont assez proches d’un training crossfit avec une double approche endurance/force. La différence est qu’ils sont prévus pour pouvoir s’entraîner seul sans matériel. Donc pas d’exercices d’haltérophilie.
Je viens de le finir. C’est plutôt pas mal et assez différent du training que je pratique. En gros ces programmes possèdent 3 à 6 séances hebdomadaires avec:
-
Au moins une séance de force au poids de corps (PDC). Beaucoup de pompes et de flexions dans les programmes proposés, mais peu de tractions.
-
Au moins une séance d’endurance. Entre 40 minutes et 1 heure par exemple pour la course à pied Ces séances doivent être « faciles », donc à allure modérée.
-
Au moins une séance de HIT. Soit HIT force soit HIT endurance, soit une de chaque. Le protocole Tabata est assez souvent utilisé. On doit se donner à fond mais bien gérer nos efforts.
-
Une séance mixte endurance/HIT (endurance ou force), ou endurance/force.
-
Parfois une séance optionnelle comprenant de l’endurance longue ou une sortie longue.
On retrouve dans ce programme tous les conseils de Sisson dans le « Modèle Paléo ». Beaucoup d’activités modérées et des séances intenses mais courtes (bcp de fractionnés).
Voici comment le programme que j’ai décidé de suivre va s’articuler dans la semaine:
- Première séance: force.
- Deuxième séance: HIT (endurance 3 semaines sur 4 et force 1 semaine sur 4).
- Troisième séance: endurance.
- Quatrième séance: mixte.
- Une séance optionnelle (entre la première et la deuxième dans le livre): force, HIT force, endurance ou sortie longue.
Avec une planification ondulatoire sur 2 X 4 semaines. La charge de travail étant légèrement augmentée sur les 3 premières semaines et la quatrième semaine sera plus calme.
Les différences avec mon précédent training:
-
Moins de muscu. Je faisais 3 séances par semaines et le programme en aura que 2 ou 3 (une de muscu seule, une mixte, et une de HIT force une semaine sur quatre, plus éventuellement une séance optionnelle). Mais elles seront semble-t-il très axées pompes et flexions. Je peux ranger mes poids et haltères.
-
Du cardio plus long sur la séance endurance seule. Pouvant aller jusqu’à une heure.
-
Des séances mixtes. Jamais fais ça.
-
Une véritable progression programmée avec la planification ondulatoire.
Je commence aujourd’hui. J’espère que les résultats seront au rendez-vous ! ^^
La première séance comprend deux circuits de pyramide-pompes suivis de deux autres de pyramide-flexions. Ça devrait le faire…
Warrior diet, l’esclavagisme moderne, le nouveau régime méditéranéen.
Dans la continuité logique du jeûne intermittent je me suis penché sur la « Warrior diet ». Je me suis aperçu que je la suivais sans le savoir, du moins dans ses grandes lignes.
J’aurais bien acheté le livre de Ori Hofmekler, mais il n’y a pas de version française. Je ne l’ai donc pas lu, mais j’ai lu des articles et vu des vidéos sur le sujet.
Le principe est simple, Ori Hofmekler a pris modèle sur les guerriers de l’Antiquité et les chasseurs-cueilleurs du paléolithique. Ils devaient être alertes et pouvoir facilement se déplacer en journée. Et le soir, une fois au campement ils devaient récupérer. Suivant ainsi un cycle detox/compensation.
En pratique on suis une alimentation frugale en journée avec des aliments très faciles à assimiler, surtout des fruits et des crudités, mais ça peut aussi être du yaourt, du fromage blanc, des shakes protéinés ou des œufs. Et le soir on n’a aucune restriction, même si l’idée n’est pas de manger n’importe quoi.
Depuis quelques temps je me suis donc rapproché de ce modèle sans le savoir. En supprimant les glucides complexes, bcp d’aliments cuits, et tout ce qui nécessite une longue digestion de mon alimentation en journée. Mon déjeuner typique comportant une salade avec des œufs durs, des olives, des tomates; et des fruits en collation.
La différence se faisant sur la plage horaire. Il n’y en a pas dans la Warrior diet contrairement au jeûne intermittent. Mais les deux ne sont pas du tout incompatibles, bien au contraire.
Voici quelques autres principes: training à jeûn (seulement BCAA juste avant), protéines après training, alternance [jours faibles en glucides/ plus riches en protéines], et [jours glucidiques/plus faibles en protéines].
Il semblerait que contrairement à une idée reçue, qui pourrait en arranger certains, les esclaves de l’antiquité étaient très bien nourris. Pour des raisons de rendement ou pour enlever toute envie de rébellion ?..
Cette idée de faucher toute velléité se retrouve étrangement aujourd’hui dans nos sociétés dites libres. Ne sommes-nous pourtant pas les esclaves modernes au moins de l’industrie de l’agroalimentaire ? Je ne m’aventurai pas plus loin dans cette réflexion, chacun aura sa propre opinion. Mais l’Homme qui se détache des chaînes de l’alimentation moderne ne se rapproche-t-il pas de la liberté ? Tiens, sujet du prochain bac: la frugalité nous rapproche-t-elle de la liberté ? C’est donner beaucoup de crédits à la Warrior diet que de dire qu’elle va former de nouveaux Hommes libres. Mais il me parait clair que notre approche de l’alimentation et nos modes de vie déterminent celui que nous voulons être et de qui ou quoi nous dépendons.
Je reviens à quelque chose de plus en rapport avec le sujet orignal du thread: le nouveau régime méditerranéen. Je viens de commencer à lire ce livre du Dr Michel de Lorgeril:
Un pavé de 500 pages pour moins de 8€. Il part du principe qu’il est maintenant reconnu que le régime méditerranéenne est le meilleur modèle alimentaire pour la santé. Malheureusement il est difficile d’appliquer ce modèle dans notre société actuelle. Trop de produits n’étant soit plus disponibles, soit, le plus souvent, n’ayant plus les caractéristiques et la qualité des produits du modèle historique. Le nouveau modèle méditerranéen essaie donc de trouver comment s’adapter aux contraintes actuelle (disponibilité des produits, contraintes budgétaires et étique entre autres) pour profiter des bienfaits de ce modèle alimentaire en faisant les bonnes adaptations.
Le modèle méditerranéen n’est pas seulement un régime alimentaire. Tout comme le modèle paléo il repose aussi sur un mode de vie. Et il est frappant de voir que les deux se recoupent très nettement. Activité physique modérée, être souvent en extérieur, liens sociaux, éviter le stress chronique, ne pas trop travailler, se reposer suffisamment, utiliser son cerveau, etc…). Même si c’est moins évident que pour le modèle d’Okinawa, on pourrait peut-être ajouter la frugalité.
J’espère pouvoir utiliser ce livre pour faire les bonnes adaptations au régime paléo que je suis. J’ai déjà fait quelques changements:
- Eviter les produits non locaux et pas de saison. Problématique des transports et des conditions de culture (écologiques et humaines). Le régime paléo, qui a une approche très anglo-saxonne, propose bcp d’aliments du bout du monde: avocats, noix de coco, noix de macadamia, fruits exotiques, épices. Et il tolère aussi chocolat, café, thé… Pour des raisons essentiellement étiques j’ai drastiquement diminué ma consommation de ces produits. Je fais attention à la provenance des avocats (surtout pas d’avocats du Pérou) et je choisis du chocolat bio du commerce équitable.
En passant, la plupart des effets bénéfiques des supposés « super aliments » se retrouvent dans nos produits locaux. Les myrtilles sont plus intéressantes que les baies de goji.
J’ai arrêté le café pendant les vacances. Je verrais ce que ça donnera à la reprise du travail, si les habitudes ont la vie dure…
- Ajouts de produits « non paléo ». Essentiellement quelques céréales (je suis dans ma période crêpes à l’avoine avec toute sorte de garnitures) et quelques produits laitiers bien choisis. C’est surtout là que le livre devrait m’être utile.
A noter que le modèle paléo de Mark Sisson s’était déjà approprié quelques aliments du régime méditerranéen: huile d’olive, bcp de fruits et légumes, mais aussi vin rouge. Cela ressemblait à une sorte de régime paléo avec une base anglosaxonne saupoudrée de méditerranéen.
Mais quelque soit le modèle choisi, pour peu qu’il soit bon et de bon sens, l’idée est toujours la même: utiliser des produits locaux de saisons, et vivants (non transformés, ou le moins possible). Je me rends de plus en plus compte qu’en réalité c’est la base de n’importe quel modèle alimentaire sain et étique. Tout le reste c’est que de l’habillement.
Bref, aucun dogme, que des principes de bon sens. Et ne pas s’accrocher aux idées majoritaires souvent fausses.
Hello @Lacerta_max
Toujours aussi intéressant, clair et documenté.
Toutefois, l’impression qui se dégage (en tout cas chez moi) à la lecture de toutes ces approches que tu nous fais connaître, c’est un sentiment de grand fourre-tout ou chacun y va de sa trouvaille.
On part d’un modèle d’alimentation “défectueux”, certains vont chercher à la préhistoire de quoi améliorer notre mode de vie, d’autres répondent par le régime méditerranéen, pas trop de sport/beaucoup de sport, pas trop manger le soir/manger beaucoup le soir, ne jamais sauter un repas (et surtout pas le petit-déj) /pratiquer le jeune 16/8 etc etc
De quoi s’y perdre ou en tout cas passer sa vie à tester toutes sortes de “régimes” (ou disons de “modes de vie”)
Il n’est pas exclu que la boucle se boucle lorsque certains nouveaux visionnaires finiront par recommander le MacDo comme meilleure source d’alimentation
Plus sérieusement, je me suis mis depuis 3 semaines au jeune intermittent 16/8, c’est simple, plein d’avantages annexes (gain de temps le matin pour faire autre chose que manger), et j’ai été le premier surpris de ne plus ressentir cette “fausse faim” en fin de matinée dès le 3eme jour. Couplé avec une reprise du sport, le gain en forme physique (et mentale) est évident (le poker est passé à la trappe du coup, plus de temps à lui consacrer entre musique, sport, et simples bons moments passés en famille à parler de tout et de rien, à profiter de l’instant )
Bref chacun peut trouver dans ces différentes approches chaussure à son estomac, mais les sources d’information sont tellement gigantesques qu’il y a un petit risque quand même à essayer toutes les méthodes du monde et à juste… oublier de vivre et d’être heureux
GL pour tes découvertes , toujours intéressantes à suivre
Je pense aussi qu’on peut facilement tomber dans ces travers. Ça me fait penser à ces vidéos sur YT où on les voit tester telle approche 3 jours, puis une autre une semaine, et donner des avis tranchés, souvent biaisés par des idées préconçues et des préjugés.
Ma façon de faire, je ne sais pas si c’est la meilleure mais elle m’a permis d’améliorer mon mode de vie tout en gardant une vue d’ensemble que j’espère honnête, est de m’intéresser à toutes les approches avec des bases cohérentes non dogmatiques; et de prendre ce qui me semble bon et compatible avec mon propre mode de vie.
Pour le cas précis du mode alimentaire, comme je l’ai dit, on remarque que finalement les différences entre les différentes approches qui ont fait leurs preuves ou qui me semblent sérieuses, sont minimes par rapport aux ressemblances. Je pense qu’il n’existe pas vraiment de modèle parfait. Même celui méditerranéen et même pour un individu précis. Mais seulement des principes qui s’en dégagent. Et c’est ça qui m’intéresse. Et j’espère que cette idée ressort dans ce thread.
Je pense que c’est ça l’essentiel en effet : l’approche non dogmatique.
Clairement. Gros (et bon) boulot
Bilan Paléo-fit, repas unique (Warrior Diet), optimisme et pensées positives, efforts vs souffrances…
Hello all,
Petit retour sur les deux derniers mois. Je commence par un bilan du programme « Paléofit ».
J’ai donc suivis ce programme durant 8 semaines. Le bilan est assez mitigé et je ne le poursuivrai pas.
Ce programme est très axé endurance. Le résultat est que j’ai perdu environ 2 kg de masse maigre. En soi ce n’est pas un problème pour tous, selon les objectifs de chacun. Mais il cache un autre soucis: les séances de force sont relativement peu nombreuses, mais surtout elles ne permettent pas une réelle progression. Il ne s’agit que de circuit trainings où il est très compliqué de programmer une progression par manque de repères.
Donc comme je le disais j’ai perdu en poids, mais aussi en performance. J’ai testé le WOD « Cindy » et mes perfs ont chuté. Passant de 24 rouds (mon record avant Paléofit) à seulement 19. J’ai non seulement perdu en force (plus de difficulté sur les tractions en particulier), mais aussi et c’est ennuyeux après avoir fait 2 mois d’entraînements axés endurance, en cardio, avec plus de mal à récupérer entre les rounds.
J’ai repris un training plus orienté renforcement musculaire avec des séances standards (2 fois par semaine) et des circuits training (1 fois par semaine), auxquels je rajoute une séance de HIT endurance. En deux semaines j’ai déjà repris 2 kg (mais pas que du sec…^^).
La Warrior Diet. J’ai testé une version avec un seul repas important par jour, le soir. Le coté simple et pratique me plaisait. J’ai très vite arrêté. En journée, aucun problème, pas plus difficile que le jeûne intermittent 16/8 avec l’avantage en plus de n’avoir qu’un seul repas à préparer (mais collations autorisées). Par contre j’ai rencontré deux difficultés qui m’ont fait arrêter après une seule semaine:
-
Le repas du soir était bcp trop copieux. Je me sentais trop inconfortable.
-
Un mauvais sommeil dû à ce repas trop important. Bizarrement je n’avais pas de soucis à m’endormir, mais je me réveillais dans la nuit avec bcp de difficultés à me rendormir.
Ce mode de vie peut convenir à certains, en particulier à ceux qui prennent bcp de jus de légumes. Mais personnellement je préfère nettement manger mes légumes entiers et assaisonnés et j’ai jamais accroché aux jus. Donc mangeant bcp de légumes ça me faisait des repas bien trop volumineux. Parfois mon dîner durait 2 heures…
Aujourd’hui je suis passé à deux repas principaux plus une collation (fruits) par jours. Je pense avoir trouvé ce qui me convient le mieux.
Récemment j’ai entendu que 80% de nos pensées quotidiennes sont des pensées négatives. Cela m’a tout de suite fait penser à un reportage sur les centenaires et les « zones bleues ». Les zones bleues sont des endroits où on trouve une grosse proportion de centenaires. Il y a beaucoup de points communs entre les gens qui vivent vieux et en bonne santé: alimentation saine, non sédentaire, liens sociaux importants, stimulation intellectuelle, peu de stress, etc… (à noter que l’alimentation n’est pas l’élément le plus important et qu’il est mieux d’être bien dans tous les piliers de la santé que très bien seulement dans certains). Mais un de ces points communs est l’optimisme et je goût de la vie !
Grâce au poker (entre autres), en 2014 j’ai commencé un gros travail d’introspection et de gestion des émotions. En particulier la gestion de la colère. La gestion des pensées négatives et injecter de l’optimisme, me semblent aujourd’hui la suite logique des choses.
Pour finir ce billet j’aimerais partager une prise de conscience sur l’importance des efforts quotidiens. Nous sommes dans une société où le confort est devenu un critère de qualité du niveau de vie. Nous ne faisons plus d’efforts. Ou moins. Nous ne faisons pas l’effort de marcher des heures pour aller à un endroit comme le faisaient nos ancêtres. Nous ne faisons pas l’effort de résister au froid lorsque l’hivers arrive. Nous ne faisons pas l’effort de résister à la faim puisque des aliments sont toujours disponibles.
Notre organisme est conçu pour faire ces efforts. Il en a même besoin pour renforcer notre système immunitaire. J’ai déjà parlé ici de la loi de l’hormèse. A travers l’exercice physique, l’exposition au froid ou au chaud, ou encore le jeûne, nous stimulons notre organisme et le renforçons. A contrario, avec la sédentarité, l’alimentation abondante ou l’allumage automatique du chauffage et de la climatisation (ou même le fait de trop se couvrir), et de manière plus générale tout ce qui renforce abusivement notre confort, nous rend plus faible. Il en découle maladies et souffrance.
Je ne suis pas en train de dire qu’il faut renoncer au confort ou retourner à l’âge de pierre. je suis le premier à être heureux d’être né ici et maintenant. Mais notre société moderne favorise l’affaiblissement de nos organismes. Je suis persuadé que pour vivre heureux il faut vivre en bonne santé et que celle-ci passe forcément par certains efforts qui sont en adéquation avec nos besoins physiologiques. Que préférons-nous ? de petits efforts quotidiens pour vivre plus longtemps en bonne santé et profiter de la vie, ou abuser du confort et laisser venir la souffrance de la maladie ? Je pense que si on demandait à ceux qui souffrent s’ils sont prêt à revenir en arrière et à faire ces quelques efforts pour ne serait-ce qu’avoir 25 % de chances de ne pas subir leurs souffrances, ils signeraient tout de suite. Malheureusement c’est trop tard.
Ces petits efforts c’est marcher quatre minutes après être resté 20 minutes assis. C’est renoncer à ce croissant quotidien. C’est aller jouer au ballon avec son fils plutôt que de rester devant l’ordinateur. C’est aller faire une courte ballade au réveil en t-shirt le dimanche matin lorsqu’il fait 10 degrés ou finir sa douche en coupant l’eau chaude. C’est se forcer à prendre des légumes à chaque repas. Ce sont plein de petites choses quotidiennes qui lorsqu’elles deviennent des habitudes ne sont pas si difficiles.
Je trouve cette approche de la vie très proche du sujet initial du thread. La vie est une succession constante d’efforts. On se rapproche de ce pour quoi nos organismes ont été conçu: résister et se renforcer. Sans ces stimulations ils s’affaiblissent. Et c’est d’ailleurs exactement la même chose pour notre cerveau. Il doit être stimuler. Dans tous les domaines, si on ne stimule pas on régresse (comme au poker…). Finalement on peut voit ça de cette façon: chaque jours on cherche à se renforcer (mentalement, intellectuellement, physiquement) pour repousser le déclin, la maladie et la souffrance qui en découle.
100% d’accord. je fais mon vieux con, mais quand on observe les très jeunes générations c’est flagrant. Un pote prof de sport en collège depuis des années me racontait à quel point les collégiens d’aujourd’hui sont devenus incapables de courir ne serait-ce que quelques centaines de mètres.
Pas de gain immédiat à espérer, un effort qui dure plus de 30 secondes, un sentiment d’inconfort, bref, aucun intérêt.
On peut craindre que les générations futures s’affaiblissent physiquement, mis à part les pouces qui seront hypertrophiés et ultra mobiles pour répondre aux besoin d’adaptation à la console de jeu et aux messages sur mobile.
Un peu inquiétant quand même, même si on veut pratiquer la pensée positive.
Sinon, pour l’anecdote, je suis depuis 3 mois un jeune intermittent 16/8 assorti de 2 ou 3 seances de muscu à domicile par semaine (Lafay puis Delavier pour ceux qui connaissent), résultat -6Kg de gras mais prise de muscle assez limitée quand même… On poursuit les efforts (au lieu de rester assis a râler contre le poker en ligne
Avez vous déjà essayé un stage de survie ?
Le pire c’est que je je pense que c’est inné. Naturellement, nous refusons l’effort inutile par économie d’énergie. Ce qui avait du sens à l’origine de l’Humanité: chaque calorie ne devait pas être gaspillée et les efforts étaient réservés à la survie, comme justement chercher la calorie (cueillette, chasse…).
La recherche du moindre effort serait donc encré en nous et nous devons aller contre notre nature en se forçant à faire ces efforts pour reproduire artificiellement nos modes de vie initiaux. Si nous n’avons pas conscience de ce besoin nous chercherons alors le confort maximum.
Par contre je ne me prononcerai pas sur la différence entre les jeunes générations et les précédentes. En tout cas dans mon entourage je vois aussi des “vieux” bien paresseux…
Perso je n’y ai jamais pensé. Mais j’en profite pour dire que les efforts que je préconise n’ont rien d’extrêmes et restent en réalité assez soft. C’est la loi de l’hormèse, on créé un stimulus mais il ne faut surtout pas aller au delà des capacités d’adaptation de l’organisme. C’est par ex l’erreur courante de ceux qui se mettent au sport: ils y vont trop fort d’un coup puis abandonne. Pour l’exemple du sport je suis plutôt convaincu que l’important n’est pas de devenir un gros sportif (avec ses risques de stress de l’organisme), mais surtout d’éviter la sédentarité. Et c’est pareil pour tout: y aller très progressivement sans chercher les performances. Efficacité > performances.
Bof, je ne donne pas dans le politiquement correct, donc je me prononce sur les jeunes (certains en tout cas) et je passerai pour un vieux con s’il le faut
J’ai trois grands ados, je peux te dire qu’entre eux et leurs potes, c’est juste hallucinant la fainéantise ancrée aussi profond. D’ailleurs ils assument très bien, téléphone en mains 24/24, tu leur demandes de faire un truc minime, ou pourquoi ils n’ont pas fait quelque chose qu’ils avaient annoncé, la réponse est “bof… flemme…”
Ils ont peut-être raison finalement ils sont moins stressés que la plupart des agités qui courent dans tous les sens à la recherche d’on ne sait quoi
"C’etait mieux avant! "
Amen
Je ne peux pas m’empêcher de partager ^^