Petit résumé de notions du livre: Flynn,Mehta,Miller-Professional No Limit Holdem Volume1

Apparemment ce thread je l’ai lancé d’un manière un peu sec. En mettant exclusivement le contenu.
Je fait donc une légère introduction:
Je me suis rendu compte que ce livre n’existait pas en français, et suite à la demande d’un membre qui a fait beaucoup pour ma progression au poker, je décide de faire un résumé de ce livre pour faire profiter toute la communauté PA qui ne maitrise pas l’anglais(ou le Russe :stuck_out_tongue: ). Je vous conseille donc fortement après la lecture de ce résumé d’acheter ce livre(qu’on vienne pas m’embeter pour ce résumé xD )
Je résumerais les parties les plus importantes seulement car les autres, la plupart les maitrise déjà ou peut les trouver sur tous les sites de poker et sur PA notamment.

[b][i]Organisation du livre :

Introduction

Part One : The Basics (Les bases) Non traitée

Part Two : The Fundamentals (Les fondamentaux) Non traitée

Part Three : The REM Process (Range, Equity, Maximize) Résumée

Part Four : Planning Hands around commitement (Planifier ses mains) Résumée

Part Five : Planning in Practice (Planifier ses mains : exemples ) Non traitée
[/i][/b]

REM ou Range Equity Maximise

Introduction

C’est un processus de pensée qu’un bon joueur de poker utilise afin de maximiser ses gains sur le long terme. Pour vous préparer à cette notion nous allons l’introduire avec un petit exemple.
Imaginez que vous connaissez la main de votre adversaire. Il raise à 3bb et vous suivez avec AQ. L’adversaire a 77. Le flop vient 6c J 2c sans tirage pour vous ni pour votre adversaire. L’adversaire bet.

Plusieurs solutions :

-vous êtes débutant et vous vous dites : « D’accord j’ai une main moins bien mais je peux coll et voir si j’aurais une dame ou un A » Vous ne savez rien aux cotes.
-Un autre joueur étudie les cotes et voit qu’il n’est pas intéressant de suivre, il jette donc sa main.
-Mais un joueur professionnel choisit de raiser, car l’adversaire n’a qu’une paire de 7, et le J ainsi que le tirage peuvent lui faire peur.

Il ne suffit donc pas de connaître les cartes de l’adversaire. Il faut aussi savoir prendre la meilleure décision. Pour utiliser la méthode REM il faut donc d’abord recueillir l’information, l’analyser(!), puis seulement après prendre LA décision la plus OPTIMALE.

Range

En réalité l’adversaire ne vous montrera jamais ses cartes. Il vous faudra donc analyser ses mises et actions. Vous aurez donc seulement une idée DES cartes qu’il peut avoir ou ne pas avoir. C’est pour cela qu’il faut accorder la plus grande importance à ces informations. Plus vous aurez d’information- meilleure sera votre décision.
Au NL Holdem il y a 1326 combinaisons différentes de mains de départ. Il sera donc nécessaire de réduire cet éventail à chaque action et à chaque street. (Il faut aussi observer les tours de jeu auxquels vous ne participez pas).

Plusieurs questions à se poser
:
-Quelle range ils jouent préflop selon la position ?
-Est-ce que leurs mises préflop varient en fonction de leur main ?

A retenir :
N’essayez jamais de mettre une main concrète à votre adversaire. Mettez lui une range en vous basant sur sa position et ses actions.
Enlevez des mains au fur et à mésure des streets, de cette range
Vous pourrez préciser leur range en étudiant leur standards préflop, la continuité ainsi que la valeur de leur mises. Leurs actions par street avec des sortes de mains différentes.
Faites attentions à leurs mises même lorsque vous ne participez pas
Utilisez la position pour améliorer votre lecture.

Équité :

Introduction :

D’abord nous allons étudier la méthode de calcul de l’équité dans son ensemble. Ensuite nous allons voir comment simplifier son calcul pour une situation concrète. En pratique nous allons jamais avoir besoin de la calculer exactement.
Pour calculer son equité il faudra d’abord donc donner une range à l’adversaire, mais ensuite établir la probabilité de chaque main. Et ensuite seulement calculer son équité en pondérant les « équités intermédiaires » par leurs probabilités pour déduire votre équité globale contre cete range.

Théorie :

Pour prendre un exemple admettons que votre adversaire part à tapis préflop et vous avez AhKh.
Vous voulez donc savoit si c’est profitable de suivre. Vous considérez que votra adversaire part à tapis avec JJ+ et AK. Cela fait 27 combinaisons sur 1326 possibles. Vous pouvez enlever un A et un K à ces combinaisons.
Toutes ses mains ne sont donc pas équiprobables. Mettons donc toutes ces mains dans un tableau :

equite.jpg

Connaissant votre équité vous ne pourrez suivre que si le pot vous propose une coté d’au moins 57,4-42,6, ou 1,35-1.


Méthode simplifiée :

D’abord vous devriez télécharger un programme qui peut calculer les equity des mains contre des ranges données. Un programme comme Pokerstove ferait très bien l’affaire. Dans le calcul d’equité les anciens ont trouvé un postulat : « Ne continuez pas le jeu si vous ête seulement faiblement favoris ou bien si vous êtes un « big underdog ». Cette affirmation n’est juste qu’à certaines conditions, mais la connaître serait un bon point de départ. Notre conseil sera donc : lorsque vous observez la range de votre adversaire pense d’abord aux mains contre lesquelles vous êtes un grand favoris et celles contre lesquelles c’est lui le grand favoris.Si sa range comporte surtout des mains contre lesquelles vous êtes un grand favoris, alors votre équité esst sans doute bonne. Par contre si sa range à plus de mains qui vous bat votre équité est sans doute mauvaise.

Par exemple : Vous raisez 20eu avec Ako(sans cœurs) avec les blindes 2/5 et des stacks effectifs de 500e, seule la SB call. C’est un joueur ABC. Le flop vient Kh7h4h ce qui vous donne TP /TK, mais trois cartes d’une même couleur au flop. La SB check vous bettez 25eu, votre adversaire raise 135eu. Posez vous la question si votre adversaire peut avoir une main contre laquelle vous êtes un grand favoris ? Avec une maiin comme KQ il n’aurait surement pas pris le risque de jouer de la sorte. Il n’y a effectivement aucune main dans sa range contre laquelle on est un grand favoris sauf un bluff pur. Mais on sait que notre adversaire n’aime pas bluffer. Mais ici vous savez être condamné sontre un set ou une couleur. Toutes les mains ayant une paire et un FD ont une equité semblable à la votre(exemple Ah7). Donc globalement la range adversse possède des mains avec lesquelle on est soit largement perdant soit en coin flip.Vous devez donc sans aucun doute folder, surtout étant donné que vous n’êtes pas attaché au pot vu que votre stack est grand par rapport au pot.
Pour calculer votre equité commencez par un bout de la range aadverse, pensez par rapport à quelles mains vous vous trouvez devant (ou derrière) et regardez votre equité ensuite regardé votre equité par rapport auxx mains restantes en considérant la quantité de cobinaison de chaue main.

Par exemple considerons que vous aves 77 sur un flop 8♦7h6♦ et vous misez, votre adversaire part à tapis. Vous voulez connaître votre équité. Pour commencer vous dever determiner la range adverse. Admettons qu’il est tight et qu’il peut raiser seulement avec un set suppérieur ou inférieur ainsi qu’avec une quinte déjà formée. Les deux sets s’equilibrent, mais vous êtes pérdant contre la quinte à 2-1. Du coup votre équité effective est de 37% vu que la probabilité que votre adversaire ai floppé la quinte est supérieure au set.
Maintenant nous pouvons rajouter quelques mains avec lesquelles norte adversaire voudrait semi bluffer. (:diamonds:A​:diamonds:T, :diamonds:K​:diamonds:T, :diamonds:Q​:diamonds:T, :diamonds:J​:diamonds:T, :diamonds:A​:diamonds:9, :diamonds:K​:diamonds:9, :diamonds:Q​:diamonds:9 и :diamonds:J​:diamonds:9), Et contre chacune de cette mains vous êtes favoris à 3-2. Chacune de ces mains augmente votre équité de 1% – votre équité passe donc de 37% à 45%. La plupart des mains qu’on a étudié : vous vous trouvez soit en coin flip soit largeement derrière.Voyons si vous êtes devant certaines de ses mains.
Admettons que votre adversaire pouvait aller AI avec TT+, cela rajoute une bonne quantité de mains contre lesquelles vous êtes un grand favoris.
Ainsi votre équité globale passe à 50%+,et vous devenez favoris. Il n’est pas obligatoire d’'avoir 50%+ pour continuer le jeu. Il vous faut donc une cote de pot suffisante seulement pour être EV+. Par exemple si vous aves 33% contre un adversaire à tapis il faut que le pot vous propose 2-1 ou mieux… Nous allons observer la corrélation entre la cote du pot et l’équité dans la partie suivante.

Folding equity

Folding equity – c’est l’équité que vous avez grâce à la possibilité du FOLD de vos adversaires. Le plus facile c’est de l’expliquer par un exemple :
Vous jouez un 9max NL200 avec un stack de 100eu. Vous avez :diamonds:A​:diamonds:K au bouton:vous raisez à 12eu après un limper. La BB ainsi que le limper suivent. Au flop vous pouvez voir :diamonds:8​:clubs:3​:diamonds:2, ce qui vous donne un FD max. La grosse blinde donk à 15 dans un pot de 37, le limper fold. C’est votre tour. Vous avez déjà remarqué que la BB est un joueur faible. Il est enclin à donk avec des mains marginales dans les premiers round. Son minbet veut souvent dire qu’il a une petite pocket ou bien une paire formée avec le board. Si vous suivez seulement, il va souvent checkeer à la turn. Contre une main comportant une petite paire sans A ni K vous avez 15outs, ce qui fait de vous un petit favoris. D’après la règle de 4 vous avez 60% d’équité(56% en réalité). Pour la simplification, mais aussi pour l’amélioration du calcul d’équité nous pouvons enlever quelques outs(A ou K) nous allons considérer que vous etes en coin flip. Nous pouvons donc voir que le call n’est pas la meilleure solution. Le call en EV=18,5eu. Mais en allant à tapis à 88eu si l’on considère que l’adversaire fold 50% du temps. La FEV=52/2=26. L’EV globale en situation de tapis sera donc égale à 36eu soit pratiquement 2 fois plus grande que celle du call.
Vu que seulement deu de mains vont jusqu’au showdown, la FE devient très importante au NLH. C’est justement pour cette raison qu’on vous a dit d’être agressif au NLH dès votre départ (n’est-ce pas?)
Mais votre fold équité va fortement dépendre de vos adversaires. Parfois vos adversaires vont jouer si tight que votre FE va devenir énorme. Dans d’autres cas vous en aurez pratiquement pas.
Mais faut savoir que si toutefois vos adversaires s’adaptent en optant pour le call plus souvent-aucun problème ils sauront vous payer lorsque vous aurez une grosse main, c’est d’ailleurs un principe important découlant de la fold equity.

Conclusion :
•La fold équité demande une grande expérience et s’apprend par la pratique.
• Calculez votre equité en fonction de la range adverse
• Pratiquez votre calcul d’équité grâce à des programmes informatiques.
•Utiliser la méthode approximative en considérant la partie de la range contre lesquelles vous êtes grand favoris, coin flip, ou largement derrière.
• Commencez la calcul d’équité à partir d’une main donnée pour ensuite l’ajuster grâce au reste de sa range.
• Ne négligez pas la FE


La Maximisation


M comme Maximisation.

Mettez une range à l’adversaire. Calculez votre équité contre cette range. Mais ensuite il faut maximiser votre EV ! La maximisation signifie le chois d’une action ou d’une série d’action qui va vous permettre de gagner LA plus grande quantité d’argent au long terme. Si personne n’a misé jusqu’à vous vos actions vont se limiter au bet et au check, mais si qqn mise vous aurez le chois entre call,raise,fold. Si vous décidez de raiser vous devrez aussi adopter un sizing qui vous permettra de gagner le plus possible sur toutes les street. En quoi une option est meilleure que l’autre ? Vous-êtes vous posé la question : qu’est ce qu’on peut espérer avec un call, check, fold, ou raise

L’effet du check :

Par exemple lorsque vous checkez en dernière position après tout le monde vous clôturez ou supprimez un tour d’enchères.Cela peut être utile si vous voulez controler la taille du pot. Le check à la rivière clôture totalement les séries d’enchères en dernière position, ce qui est particulièrement intéressant pour les mains qui ont une showdown value intéressante. Le check en late position dans les autres street permet à vous mais aussi aux adversaires de voir une carte gratuite. Ce qui est intéressant si ca vous est profitable : quand vous avez une main plutôt faible et peu de fold equity, lorsque vous pouvez considérablement améliorer votre main. Cela est particulèrement intéressant dans un pot multiway car c’est bien plus probable qu’un de vos adversaires choisisse le check raise. C’est vrais pour un une gutshot qui vous donnera un nuts, ou une petite pocket qui n’est pas une over, mais qui peut être très forte en touchant le set. Tout ceci étant donné que votre FE est faible.
Le check est aussi intéressant en early position lorsque vous floppez une TP mal kickée , et vous avez un adversaire agressif qui parle après vous. Cela va vous permettre de just call, et de pouvoir voir une street pour pas cher, sans se faire raiser et donc en controlant le pot.
C’est contre des adversaires très agressifs qui Cbet 100% des flops que cette technique s’avère particulièrement intéressante car vous poserez une colle à votre adversaire en effectuant un call.

Mais parfois vous voudrez pas laisser votre adversaire voir une carte gratuite, ou checker à son tour et c’est pour cela que vous déciderez de miser.

Les raisons de Bet ou Raise :

Le bet et le raise ont bien plus d’intérêts différents : se faire payer par moins bien, protéger sa main, gagner le pot de suite, faire folder une meilleure main, réduire le nombre d’adversaires, prendre de l’information(lol on m’a toujours crié le contraire) et plus encore.
La première question à se poser avant d’effectuer une action : « Je veux que mes adversaires jettent leurs mains ou bien qu’il me paient ? »

Les mises pour value : lorsque vous voulez que vos adversaires vous paient.
C’est une mise avec laquelle vous voulez vous faire payer par moins bien, ou au mieux vous faire raiser. En considérant que cette fois vous allez gagner plus qu’en checkant(qui aurait pu insiter votre adversaire à bluffer).
Le bon choix du sizing est très important pour maximiser votre gain. Plus vos adversaires sont prêts à payer quand vous êtes devant- plus vous allez gagner sur la distance.
Parfois c’est facile : avec une paire d’As sur un board :heart:A :diamonds:T :heart:6 :diamonds:2 en HU ou en 3way.
En HU et avec un pot de 100 et des tapis effectifs de 50 le AI a toute sa place étant donné que le board est drawy. L’adversaire n’aura aucune main avec suffisamment d’équité pour vous payer.
Mais en théorie une mise plus petite peut aussi avoir lieu d’être. Mais mathématiquement une mise à tapis va maximiser votre EV.
Dautres fois ce ne sera pas aussi facile. :
Par exemple lorsque vous avez :heart:K​:heart:Q, et à la rivière : :clubs:K​:spades:Q​:spades:2​:diamonds:K​:spades:9. Vous avec un nuts et vous jouez contre un seul adversaire. Le pot fait 100eu et vous avez tous les deux 500eu. Un débutant pourrait se dire qu’il a une super mains et qu’il veut absolument se faire payer en mettant une mise que l’adversaire va à coup sur call, la mise à hauteur du pot lui semble donc correcte. Mais en réalité votre but n’est pas de se faire call, mais de maximiser vos gains étant donné TOUTE la Range de votre adversaire.
Mais quelle est sa range ? Imaginons qu’il puisse avoir un full, une couleur, une quinte un trips de K ou deux paires. Il va folder, call, ou raise en fonction de la force de sa main. La probabilité qu’il ait l’une ou l’autre des mains de sa range dépend fortement de comment s’est joué le coup.Quelles sont ses habitudes ? Mais voilà ce qui est important ici ; vous voulez dans l’idéal faire une mise maximale à laquelle votre adversaire saura répondre. Mais la plupart du temps vous ne connaitrez pas cette somme. Vos différents adversaires vont aussi réagir différamment a vos mises données. Si par exemple vous faites une mise de 50eu l’adversaire va call 80% du temps ce qui vous fera une esperance de 40%, mais si vous allez AI à 500Eu et que votre adversaire va répondre plus que 8% du temps vous gagnerez autant et si l’on considère qu’il va souvent ^tre suspicieux de cet AI et qu’il aura assez souvent une main forte, on peut penser qu’il va call plus que 8% du temps. C’est pour cela qu’un gros overbet est souvent meilleur qu’une petite mise à ½ pot. Beaucoup de joueurs ont du mal avec ces calculs car ne savent pas s’y orienter. S’il call 15% du temps ce sera bien plus profitable que le call du ½ pot 80% du temps.

Mais le AI peut vous sembler pas la meilleure option car 85% du temps vous n’allez rien toucher. Est-ce que le AI est donc l’idéal ? Pas nécessairement.La maximisation des gains demande avant tout de l’éxpérience. Mais vous devrez toujours pondérer la réponse de l’adversaire selon notre méthode et choisir celle qui maximise votre gain. Nous n’avons étudié que deux cas particuliès, il y a une infinité d’autres. Choisir la mise à la river n’est pas le plus compliqué. Ce sera surtout compliqué au fur et à mesure des streets. Nous allons voir le techniques dans le chapitre suivant.

Le Bluff : vous voulez sortir vos adversaires du coup.

Le bluff est l’antipode des mises pour value. Lorsque vous bluffez vous ne pensez pas detenir la meilleure main. Une règle empirique dit : « Lorsque vous bluffez faites la mise la plus petite possible sans enlever l’efficacité du bluff » Moins vous risquez-mieux c’est.
Pour un bluff efficace il faut donc se reporter à la partie sur la Range et sur la FE. Votre bluff devient de moins en moins efficace lorsque plusieurs joueurs participent au coup. Mais le bluff dépend aussi de votre adversaire. Certains pourront lacher TP/GK sur un board dangeureux, d’autres ne lacheront pas 3eme paire sur un board drawy.

Lorsque vous n’êtes pas surs :

Parfois vous ne connaitrez pas la range, l’equité, la fold equité. C’est normal. Moins vous serez sur de votre processus REM moins vous devrez effectuer de coups sortant de l’ordinaire et du jeu ABC.

Fold, call et raise avec des mains à tirages :
Pour les mains à tirages il y a déjà beaucoup de règles empiriques qui ne marchent pas à tous les coup, mais vont vous apprendre à reflechir, et seront un bon point de départ.

•Si votre équité n’est pas très élevée (car vous avez un petit tirage comme un Gutshot) vous devriez éviter les raise en semi-bluff. Le semi bluff tire sa force de la pot equity additionnée à la fold équité. Si votre pot equité est faible votre equité entière peut ne pas être assez grande pour compenser le risque. Vous devrez donc souvent choisir entre le fold et la call. C’est ici que faudra étudier vos côtes implicites. En fonction de votre stack et de vos adversaires(plus ou moins loose).
• Si votre pot equité est correcte ne jeter votre main que rarement. Ce sera à vous de choisir entre le raise en semi-bluff et le call. Le call avec beaucoup de cote implicite et le raise avec moins de cote implicite.


Conclusion :

La maximisation est un processus mental très important. Dans cette partie nous n’avons étudié que les bases de ce processus. Le reste de ce livre sera surtout consacré à la maximisation. Nous allons parler des action à effectuer lorsque vous aurez mis une range à votre adversaire et aurez fait une approximation de votre équité.

Partie 4 : Planification sur la base de votre implication dans le pot

Introduction :

La stratégie du jeu NoLimit Holdem tourne autour de la peur d’aller à tapis. L’ombre de cette menace plane dans chaque situation : lorsqu’on raise préflop, lorsqu’on effectue un raise coûteux avec le deuxième nuts. Si votre mains est LA meilleure vous devrez être content d’aller à tapis avec votre adversaire, mais si ce n’est pas le cas vous devrez avoir peur. Toutefois cette possibilité doit toujours être présente dans votre esprit.
Pour jouer efficacement dans les petits pots et dans les gros pots vous devrez avoir 4 habitudes importantes:

  1. Vous devrez aller à tapis lorsque votre main est intéressante par rapport à la range adverse.
  2. Vous devrez éviter d’aller à tapis lorsque votre main vous semble mauvaise par rapport à sa ranges.
  3. Vous devrez menacer votre adversaire de votre tapis lorsque son fold vous intéresse.
  4. Vous devrez éviter la menace de tapis lorsque vous n’êtes pas attaché au pot et que vous voulez voir le showdown pour pas cher.

La planification de votre jeu améliorera vos résultats dans ces 4 catégories. Dans la prochaine partie nous allons vous expliquer comment planifier votre jeu en fonction de votre implication qui sont basés sur ces 2 grands principes :

  1. Le point d’implication correspond au « au point de non retour » C’est le moment dans un coup lorsque vous devrez réévaluer la situation et établir un plan correspondant à votre future implication dans le pot. Lorsque dans le pot il il y a suffisamment d’argent pour atteindre ce point d’implication n’importe lequel des joueurs peut menacer ses adversaires d’aller à tapis. Nous allons vous apprendre de trouver ce point et comment l’exploiter au maximum.
  2. Le rapport de votre stack au pot détermine votre risk reward. C’est l’instrument le plus puissant pour maîtriser le risque. Avec son aide vous pourrez planifier tout votre jeu avec l’optique d’un gros pot dès que vous verrez vos cartes, même si la plupart de joueurs attendent jusqu’à ce que qqn d’autre fasse une grande mise. Le rapport de votre stack au pot entraîne beaucoup d’actions préflop et post flop.

Le point d’implication :
Dans la deuxième partie de ce livre on a étudié l’implication dans le pot et le pot control. Dans cette partie nous allons utiliser ces notions pour vous aider à planifier votre jeu.

Retenez ce principe :
Si vous n’êtes pas attaché au pot, ne construisez pas un gros pots !

Souvenez vous qu’un « gros pot » est gros lorsqu’il est gros par rapport au stack effectif. Et non seulement gros dans le sens de l’argent qu’il représente. En jouant un gros pots vous êtes à un pas d’aller à tapis. Avant de construire un gros pots il faudra donc voir si vous êtes attachés au pot.
Nous avons vu au début de ce livre que les stacks et les tailles du pot pouvaient être mis en perspective par la notion du « risk reward » . Votre risque potentiel est le stack qui vous reste, car c’est la somme maximale que vous pourrez mettre dans le pot en trouvant un call. Votre récompense est le pot. Dans un gros pot le risque est particulièrement faible par rapport à la récompense. Cela ne veut pas dire que vous devrez jouer un gros pots dès que vous en aurez l’occasion. Si votre mis à tapis dans l’une de ces situations sera EV- c’est que quelque part vous avez effectué une grosse erreur.
Voila comment ces erreurs sont généralement effectuées :
Vous pensez: « J’ai probablement la meilleure main je dois donc miser ». Vous faites une grosse mise. Ensuite votre adversaire va à tapis ou suit et va à tapis à la street suivante. Vu qu’un jeu comme ça montre beaucoup de force vous réévaluez sa range et concluez que vous êtes probablement derrière. Ensuite vous foldez, ou effectuez un call en étant largement derrière. Avant donc de choisir de faire une grosse mise qui vous attachera au pot, vous devrez non pas regarder si vous êtes devant ou derrière par rapport à sa range, mais plutôt voir si vous resterez devant sa range si vous irez tous les deux à tapis. La différence entre ces deux notions est critique. Avant de jouer un gros pots, comparez votre main à la range adverse avec laquelle il peut aller à tapis et évaluez ssi vous êtes attachés au pot.

Ces idées peuvent être résumées avec quelques règles simples :
**Évitez de mettre d’abord 1/3 de votre stack dans le pot et folder ensuite !
***Dans les situations avec plusieurs adversaires évitez de mettre 1/3 du plus petit stack et folder ensuite.

Ou plus concrètement :
Cette stratégie puise sa force dans la notion du risk reward. Quand vous et un autre joueur mettez dans le pot 1/3 du plus petit stack, le pot devient au minimum égal au plus petit stack.

Généralement vous aurez deux choix :

  1. Mettre moins d’argent dans le pot avant de trouver le fold
  2. Ne foldez pas.
    D’un point de vue conceptuel le choix entre ces deux notions est simple. Avant de mettre l’argent dans le pot reflechissez aux conditions qui vous attacheront au pot. Si vous êtes attachés au pot vous devrez choisir : »Ne pas folder ». Si vous n’êtes pas attachés au pot vous devrez mettre le moins d’argent possible.
    **Établissez si vous serez attachés au pot ensuite, avant de mettre dans le pot plus de 1/3 de votre stack. (!!!Quand on parle de 1/3 du stack on considère le stack initial!!)

Avant de faire une mise, analysez la force de votre main par rapport à la range adverse avec laquelle il serait susceptible d’aller à tapis. Réfléchissez à votre implication dans le pot en prenant en compte ce que vous ferez en cas de check-raise. En principe vous devrez decider entre le check et le bet. Si vous choisissez le bet, vous devrez répondre à un check-raise au turn et un bet à la rivière. Contre les joueurs agressifs évitez de miser avec l’intention de jeter à ses actions agressives. Comme toujours il y a des exceptions. Par exemple à certains moments vous pouvez être attachés au pot et y mettre 1/3 de votre stack, mais une future information peut vous amener à revoir ce choix. Un tirage qui rentre par exemple.

Le point d’implication :
Le point d’implication vous prévient que vous êtes déjà sur le point de mettre 1/3 de votre stack initial. C’est le moment ou vous devrez décider si vous êtes prêts à jouer un gros pots ou pas.D’abord nous allons définir cette notion et ensuite nous donnerons des conseils pratiques pour son utilisation. Attendez encore un peu :stuck_out_tongue:
Vous atteignez le point d’implication lorsque le pot est égal à ¼ de votre stack.
Dans un pot multi, cela devient plus compliqué car ce point sera différent par rapport aux adversaires aux différents stack. Mais nous allons étudier ce cas par la suite.
Mais d’abord nous allons vous expliquer pourquoi vous devrez vous soucier de ce point d’implication.

La menace de l’atteinte du point d’implication :
En atteignant ce point, n’importe quelle grosse mise faite avant la rivière crée la menace du tapis. Cela arrive parce que lorsqu’on arrive à ce point il reste seulement deux mises à hauteur du pot jusqu’à ce que tout l’argent se retrouve au milieu.

La menace de la mise à tapis fait des mises faite après l’atteinte de ce point des mises très fortes et dangereuses. Vous demandez en quelque sorte à votre adversaire s’il est prêt de jouer son tapis sur ce coup. Cela en fait une arme de bluff inégalée contre de bons joueurs. Enfaîte ils considéreront que vous êtes déjà à tapis, tout en risquant peu.

Le moment de l’atteinte du point d’implication :
La plus grande somme que vous pourrez miser sans dépasser le point d’implication est 1/9 ou 11% de votre stack.

Règle empirique : Lorsque vous vous misez plus de 10% de votre stack vous dépassez le point d’implication.

En effet lorsque vous aurez mis 10% de votre stack au milieu. N’importe quelle mise adverse ou la votre vous obligera à mettre plus de 33% dans le pot. Lorsque vous aurez mis plus 10% de votre stack vous devrez établir un plan d’action : »Si lé tirage flash ne rentre pas j’irais à tapis, sinon je saurais trouver le fold contre une grosse mise adverse »
En effet lorsque vous aurez mis 10% de votre stack vous devrez planifier le sort de vos 90% restants.
Vous ne devrez jamais impliquer 1/3 de vos jetons dans le pot sans avoir un plan de jeu. Des que vous misez plus de 10% de votre stack vous devrez vous retrouver face à une décision par rapport à votre attachement au pot. Avec des stacks effectifs de moins de 140 bb vous aurez souvent à faire cette décision au flop.

Vous dépassez le point d’implication et n’êtes pas attachés au pot.
Lorsque vous-vous approchez du point d’implication, vous devrez généralement être attachés au pot. (ou devrez éviter de grosses mises ou de répondre aux grosses mises)
C’est pour cela que le pot control vous conseille de garder le pot petit lorsque vous voulez aller au showdow, sauf si vous avez de bonnes raisons de pas le faire.

Il y a néanmoins des exceptions :

•Vous pouvez faire une grosse mise si vous êtes en bluff ou en semi bluff
•Vous pouvez le faire si votre adversaire est prévisible ce qui sera dans ce cas rentable…
• Vous pouvez effectuer un call avec un tirage si votre cote de pot ou implicite est bonne.
• Vous pouvez call si votre call termine les enchères à la rivière, ou si vous pensez que votre adversaire ne misera plus. Mais aussi lorsque vous savez que votre adversaire ne misera plus s’il n’a pas une meilleure main que vous : dans ce cas vous pourrez sereinement folder.
• Vous pouvez faire une petite mise
• Vous pourrez répondre à une petite mise

Ces exceptions devront vous faire penser au pot control.

Quand vous dépassez le point d’implication et êtes attachés au pot :
Vous devrez dans ce cas miser au moins 2/3 du pot. Construisez un gros pot et protégez le en faisant de grosses mises, pour que les adversaires avec des mains à tirages ne puissent pas vous répondre profitablement.Comme toujours il y a des exceptions. Parfois il sera judicieux de faire des mises plus petites que 2/3 du pot.
Elle peut-être rentable lorsque :
• Avec une petite mise il sera plus facile de mettre de l’argent au milieu car elle peut provoquer un raise de votre adversaire. Ce sera utile contre des adversaires agressifs qui aiment voler l’argent mort. Mais vous devrez en être sur que votre adversaire va raiser assez souvent pour justifier le risque de lui donner une carte pas cher.
• Vous avez une main si forte que donner une carte gratuite à votre adversaire ne vous pénalise pas du tout. Et votre adversaire n’est pas une CS.
• Vous êtes expérimentés en slowplay.
• Vous voulez préparez le terrain pour une grosse mise ou provoquer le bluff chez l’adversaire sur la street suivante.

Dans des cas rares le check peut aussi avoir sa place, lorsque l’une des affirmations suivantes est vraie :
• Vous-vous attendez que votre adversaire misera sur un miss Cbet.
• Vous êtes sur de la valeur de votre main, et votre adversaire n’a que très peu d’outs s’il en a. En checkant ici vous pourrez espérer gagner plus aux streets suivantes, et que vous êtes sur de ne pas vous faire payer ici.
• Si cela encouragera votre adversaire à bluffer par la suite ou à call avec une main moins bonne.

Nous avons énuméré plusieurs exceptions, mais i l ne faut jamais oublier les règles de base !
**Si vous avez dépassé le point d’implication et voulez aller à tapis ne misez pas moins de 2/3 du pot

Le point d’implication dans un pot multiway.
Le jeu en multi est plus compliqué ; vous pouvez dépasser le point d’implication vis à vis d’un adversaire mais pas des autres. Voila les solutions les plus faciles pour faire face à ce problème :
• Jouer avec le plus petit stack de votre table
• Jouer dans des pots ou vous aurez des stacks semblables
• Choisissez 10% de votre stack comme orientation générale de point d’implication.

Nous ne disont pas que c’est l’idéal. Mais si le fait que plusieurs adversaires ont des stack différents vous gène, cela veut dire que faut faire quelque chose. Avec l’expérience vous saurez mieux vous retrouver dans ces situations


Conclusions :

• Ne jouez pas de gros pots si vous n’êtes pas prêts d’aller à tapis sauf si vous avez une bonne raison de jouer ce coup.
• La formulation « gros pot » signifie que le pot est gros par rapport aux stacks restants.
• Lorsque vous jouez un gros pots, vous devrez vous attendre, à être gagnant dans cette situation à long terme. Si vous jouez un gros pots avec un EV- c’est que vous avez fait une erreur précédamment dans le coup.
• Evitez d’investir 1/3 du pllus ppetit stack et folder par la suite.
• Poour cela utilisez ces alternatives :

  1. Investissez moins de jetons avant de folder.
  2. Ne foldez pas.
    • Lorsque vous atteignez le point d’implication cela signifie que vous êtes sur le point d’investir 1/3 de votre stack initial.
    • Vous atteignez le point d’implication lorsque lo pot est égal à ¼ du plus petit stack.
    • Согласно эмпирическому правилу, когда вы вкладываете в банк 10% от наименьшего стартового стека, вы переходите точку вовлеченности.
    • Lorsque les stacks sont inférieurs à 150BB le point d’implication est souvent depassé préflop ou à l a première mise au flop.
    • En multi la situation est différente.
    • De grosses mises après le depassement du point d’implication, sous entendent que vous pourrez aller à tapis dans ce coup.
    • Décidez de votre implication dans le coup avant d’atteindre le point d’implication.
    • Ne permettez pas à vos adversaires de vous prendre votre stack avec plusieurs mises de ½ ou 2/3 du pot.
    • Lorsque vous atteignez le point d’implication et n’êtes pas attachés au pot et ne bluffez pas la strategie optimale devrait être le reffus de continuer de miser et de suivre les mises.
    • Lorsque vous dépassez le point d’implication et êtes prêts pour aller à tapis vous devrez miser au moins 2/3 du pot en général.

C’est super intéressant à lire. Merci Russian