[article]5067[/article]
Probablement un des meilleurs article qu’il m’ait été donné de lire sur Poker-Académie.
Un grand merci. Le sujet est juste génial !
plop
ouais putain j’avais miss cet article !!
de la bombe bébé
très sérieusement, un très très bon article même (c’est parce que je suis casse boules) si j’aurais aimé lire des citations de Vince Lombardi qui a été un gros moteur de l’apport de la psychologie dans ce qui a trait au sport et aux sports collectifs en général.
pour ce qui est de l’imagerie mentale, perso j’ai “toujours” utilisé ça dans les différents sports que j’ai pratiqué au cours de ma vie et j’ai toujours eu l’impression que ça apporte énormément. Ne serait ce que d’un point de vue concentration/focus sur le but “instantané”
encore une fois, très bon contenu et super intéressant à lire en dehors du coté “easy reading”
perso, j’en redemande
°+°
Super Article! Bravo!!
Merci pour l’article, très bien présenté, tout.
Quelques réflexions me viennent à l’esprit :
- parfois on a l’impression que les mecs cités ont pris de la coke (blague)
- peut-être qu’il manque l’adaptation de certaines notions abordées à la spécificité poker ?
Exemple : l’entraînement => difficile de concevoir a priori pour un joueur de poker. On ne peut pas réellement s’entraîner à ce jeu (ou si ?), la notion d’étude du jeu (aspect théorique vs pratique du jeu) convient mieux au poker il me semble. Il serait d’intéressant de donner des pistes sur la façon d’aborder l’aspect théorique du poker hors sessions de jeu et surtout en quoi cela peut-il influer positivement sur notre mental.
Le stress : je pense que c’est un aspect qui concerne surtout les joueurs de tournoi qui font des gros event live. Pour un grinder online, a priori aucune raison d’avoir à affronter le stress.
J’aurais aimé que tu nous en dises plus sur l’imagerie mentale : des exemples d’application au poker ? Perso, je ne connais rien de cette technique.
La confiance me paraît une sorte de cercle vertueux : période gagnante => on prend la confiance = > on joue de mieux en mieux = > on entre dans l’état de grâce évoqué = > on gagne de plus en plus => on est de plus en plus confiant.
A l’inverse, la perte de confiance est un cercle vicieux : période perdante => on perd la confiance = > on joue de plus en plus mal => tilt => on perd de plus en plus => on perd de plus en plus la confiance.
La confiance est cruciale en effet.
Pensant au Tao qui dit en substance : si tu montes trop haut, tu ne peux plus que redescendre.
Trop de confiance à la fin du cycle vertueux (euphorie) => diminution de l’attention, concentration = > erreurs, goût du risque immodéré (on joue high variance sans s’en rendre compte) => début dune période perdante
Perte totale de confiance à la fin du cycle vicieux : on fait une pause, on joue moins de tables, moins de volume, on revoit les bases, on se met à plus travailler en amont et à moins jouer en aval => nittification du jeu (on essaie de jouer low variance façon “chat échaudé craint l’eau froide”) => sensation de plaisir qui revient peu à peu ne serait-ce qu’avec une session micro-gagnante (eh oui, on réapprend à se contenter de micro-gains, l’important étant de repasser dans le vert coûte que coûte) => on avait perdu la concentration de manière insidieuse sans s’en rendre compte, la voici de retour, malgré quelques micro-tilts de temps en temps => début d’une période break even => on recommence à ouvrir plus de tables, on fait plus de volume => on recommence à “lacher ses coups” => début d’une période gagnante (c’est là par exemple qu’avoir la chance de se trouver à côté d’un huge fish à la table pourra avoir eu un effet booster si on le déstacke plusieurs fois)
Très bon article. J’aime bien la mise en perspective avec les citations de champions
C’est ce que m’apporte le coaching, il m’entraine à corriger mes leaks, à me remettre en question, à sélectionner les spots qui m’ont parus difficiles pour les travailler avec le coach, à utiliser des outils d’auto analyse comme Flopzilla, à me donner des coups de pieds dans le cul quand je suis dans une période paresseuse, à me rassurer mentalement suite à des sessions aussi bien négatives que positives pour distinguer le spew de la variance, à me recentrer en période d’echec en m’aidant à les affronter : bref à m’entrainer aussi bien à perdre qu’à gagner, le tout en ne relachant pas l’effort, je pense quand meme que l’ont peut faire l’analogie entre les analyses des sportifs et du poker.
Tout cela grace au coach Freudinou qui m’est devenu un grand gourou avec ses surprises plein les poches, n’étant jamais avare en bons conseils et surtout d’exigence quand au travail à fournir
En complément de cet excellent article, une interview par Vicky Coren de Nadal qui comme Becker s’est passionné pour le poker : http://www.pokerstarslive.fr/news/exclusif-entretien-avec-rafael-nadal-video_523
Merci legarrec pour ton article très intéressant.
J’ai toujours eu et j’ai encore un problème avec le concept de mental au poker , je pense qu’on prend ce concept dans le mauvais sens. Oui le mental a une influence sur notre jeux , et on part souvent du principe qu’il faut qu’on optimise l’influence du mental pour mieux joué , mais moi j’ai l’impréssion que c’est l’inverse.si on réfléchie a l’influence du mental dans un coup de poker , on est tous d’accord que “l’humeur” dans lequel on est a l’instant t ne va pas changé a moins que vilain soit un télépathe , le range ou notre range percu ou même les actions suivante qui sont théoriquement déja prévue par vilain , le poker est un sport avant tous intellectuel , la logique prime , et on devrais pas joué en fonction de quoi que se soit qui ne soit pas en lien causal directe avec l’EV du coup.
dans l’ev il y a plein de paramètres , mais aucun n’est le mental obv.
d’apres moi , on ne doit pas optimisé l’influence du mental , mais on doit réduire sont influence au maximum , et ce concentré sur la théorie , en gros on oublie les fantasme du mental dans lequel on met généralement trop d’espoir , et qui pour moi parasite les vrai information qui devrais resté intact pour une approche plus affiné.
L’article permets d’aborder le “travail du mental pour un joueur expérimenté, poker ou autre” ok ! mais pour l’appliquer au poker c’est autre chose. Je rejoins le post de sixsicksix dans son observation
[quote=“sixsicksix” post=779052]Merci legarrec pour ton article très intéressant.
J’ai toujours eu et j’ai encore un problème avec le concept de mental au poker , je pense qu’on prend ce concept dans le mauvais sens. Oui le mental a une influence sur notre jeux , et on part souvent du principe qu’il faut qu’on optimise l’influence du mental pour mieux joué , mais moi j’ai l’impréssion que c’est l’inverse.si on réfléchie a l’influence du mental dans un coup de poker , on est tous d’accord que “l’humeur” dans lequel on est a l’instant t ne va pas changé a moins que vilain soit un télépathe , le range ou notre range percu ou même les actions suivante qui sont théoriquement déja prévue par vilain , le poker est un sport avant tous intellectuel , la logique prime , et on devrais pas joué en fonction de quoi que se soit qui ne soit pas en lien causal directe avec l’EV du coup.
dans l’ev il y a plein de paramètres , mais aucun n’est le mental obv.
d’apres moi , on ne doit pas optimisé l’influence du mental , mais on doit réduire sont influence au maximum , et ce concentré sur la théorie , en gros on oublie les fantasme du mental dans lequel on met généralement trop d’espoir , et qui pour moi parasite les vrai information qui devrais resté intact pour une approche plus affiné.[/quote]
Je pense que tu confonds la notion de mental et son interprétation. Le terme mental est un adjectif dérivant au substantiel “mentalité”. En relisant l’article, tu t’apercevras justement que l’amélioration de son mental passe par la capacité à faire le vide afin de ne pas être pollué par des schémas de dialogue interne.
La méditation pleine conscience par exemple se base souvent sur la pratique du “non mental”
Je ne comprends pas ce que tu veux dire lorsque tu dis “on prend ce concept dans un mauvais sens”, ou “on met général trop d’espoir”, qui est le on?
Les décisions poker ne sont que la partie immergée de l’iceberg comme les résultats des sportifs à leur compétitions, elles souvent la résultante d’un travail acharnée “hors des cours”, et d’une préparation mentale importante ( fixation d’objectifs: ce qui est loin d’être évident;motivation; confiance en soi: qui se travaille, etc…etc…).
Pour te donner un exemple de ce qu’englobe le mental: Tu as, ou fais partie d’une ou plusieurs équipes de travail, et tu dois constater à quel point il est difficile pour beaucoup de joueurs de poker de tenir leurs engagement, et leur motivation. Ce qui à une influence sur leurs résultats ( le travail poker est moins efficace, la progression stopée- la confiance en soi: ne pas réussir à aller au bout de ces engagements. Le mental englobe la motivation: être motivé ce n’est pas la motivation à obtenir des résultats, mais la motivation à appliquer le parcours de travail nécessaire à l’obtention de ces résultats. Si il y à un décalage entre les deux, les objectifs ne seront pas atteints pour des raisons d’ordre mental!! La progression mentale englobe tous ces points.
Tout dépend biensûr des ambitions personnelles du joueur de poker. Je rejoins le coach de la Team Winamax lorqu’il dit “Il est plus facile de passer de débutant à très bon, que de très bon à excellent”, ce qui implique qu’un joueur (il existe biensûr des contres exemples) qui à cette ambition à une qualité d’engagement dans sa préparation mentale.
Quand à dire, qu’on ne devrait pas être influencé de quoi que ce soit que l’EV du coup c’est une lapalissade!
Mais pour la grande majorité des joueurs c’est un travail de tous les jours aux tables et en dehors des tables.
[quote=“Yeepaa” post=778884]plop
ouais putain j’avais miss cet article !!
de la bombe bébé
très sérieusement, un très très bon article même (c’est parce que je suis casse boules) si j’aurais aimé lire des citations de Vince Lombardi qui a été un gros moteur de l’apport de la psychologie dans ce qui a trait au sport et aux sports collectifs en général.
pour ce qui est de l’imagerie mentale, perso j’ai “toujours” utilisé ça dans les différents sports que j’ai pratiqué au cours de ma vie et j’ai toujours eu l’impression que ça apporte énormément. Ne serait ce que d’un point de vue concentration/focus sur le but “instantané”
encore une fois, très bon contenu et super intéressant à lire en dehors du coté “easy reading”
perso, j’en redemande
°+°[/quote]
Je vais me rancarder sur ce Vince Lombardi
[quote=“Jan6” post=778988]Merci pour l’article, très bien présenté, tout.
Quelques réflexions me viennent à l’esprit :
- parfois on a l’impression que les mecs cités ont pris de la coke (blague)
- peut-être qu’il manque l’adaptation de certaines notions abordées à la spécificité poker ?
Exemple : l’entraînement => difficile de concevoir a priori pour un joueur de poker. On ne peut pas réellement s’entraîner à ce jeu (ou si ?), la notion d’étude du jeu (aspect théorique vs pratique du jeu) convient mieux au poker il me semble. Il serait d’intéressant de donner des pistes sur la façon d’aborder l’aspect théorique du poker hors sessions de jeu et surtout en quoi cela peut-il influer positivement sur notre mental.
Le stress : je pense que c’est un aspect qui concerne surtout les joueurs de tournoi qui font des gros event live. Pour un grinder online, a priori aucune raison d’avoir à affronter le stress.
J’aurais aimé que tu nous en dises plus sur l’imagerie mentale : des exemples d’application au poker ? Perso, je ne connais rien de cette technique.
La confiance me paraît une sorte de cercle vertueux : période gagnante => on prend la confiance = > on joue de mieux en mieux = > on entre dans l’état de grâce évoqué = > on gagne de plus en plus => on est de plus en plus confiant.
A l’inverse, la perte de confiance est un cercle vicieux : période perdante => on perd la confiance = > on joue de plus en plus mal => tilt => on perd de plus en plus => on perd de plus en plus la confiance.
La confiance est cruciale en effet.
Pensant au Tao qui dit en substance : si tu montes trop haut, tu ne peux plus que redescendre.
Trop de confiance à la fin du cycle vertueux (euphorie) => diminution de l’attention, concentration = > erreurs, goût du risque immodéré (on joue high variance sans s’en rendre compte) => début dune période perdante
Perte totale de confiance à la fin du cycle vicieux : on fait une pause, on joue moins de tables, moins de volume, on revoit les bases, on se met à plus travailler en amont et à moins jouer en aval => nittification du jeu (on essaie de jouer low variance façon “chat échaudé craint l’eau froide”) => sensation de plaisir qui revient peu à peu ne serait-ce qu’avec une session micro-gagnante (eh oui, on réapprend à se contenter de micro-gains, l’important étant de repasser dans le vert coûte que coûte) => on avait perdu la concentration de manière insidieuse sans s’en rendre compte, la voici de retour, malgré quelques micro-tilts de temps en temps => début d’une période break even => on recommence à ouvrir plus de tables, on fait plus de volume => on recommence à “lacher ses coups” => début d’une période gagnante (c’est là par exemple qu’avoir la chance de se trouver à côté d’un huge fish à la table pourra avoir eu un effet booster si on le déstacke plusieurs fois)[/quote]
Je te rejoins complètement. Sur la partie entrainement “poker”, je trouve justement que c’est une des particularités, et des difficultés du poker moderne. La partie entrainement est si vaste : des milliers d’heures de vidéos sur les sites à décortiquer, des outils analytiques (flopzilla, cardrunner, pokerranger etc…), les reviews , qu’il est difficile hormi la discipline de se fixer un programme efficace et personnalisé d’entrainement de ne pas se perdre dans le contenu d’entrainement infini du poker.
[quote=“LEGARREC30” post=779168]
Je vais me rancarder sur ce Vince Lombardi ;)[/quote]
plop
tu vas trouver une tonne de contenus );
il a écrit plusieurs bouquins assez inégaux mais intéressants pour tous malgré tout.
énormément de choses sont pas applicables au poker mais son apport sur la psychologie dans la pratique du sport est énormissime ^^
°+°
Merci , , tres bon article , bien mené.
Il manque juste quelques citations de joueurs de foot espagnol!
Heureusement que tu as précisé que c’était un travail de synthèse (déjà bien fourni) car je reste sur ma faim, mais de manière positive ! Tu ne peux pas nous laisser sur ça, chaque partie mériterait un article à part entière, tu sais donc ce qu’il te reste à faire lors des douze prochains mois
J’oublais : il manque tout de même certaines références à notre maître à tous, Jean Claude Van Damme, ce qui aurait à mon humble avis marqué l’acmé de cet article.
Excellent article!
Nous les débutant avons tendance à ne pas nous en soucier pourtant je suis sure que ça permet de prendre un meilleur départ!
Article très intéressant merci !
Pardon mais Tulasne en 2004, il avait 40 ans et il était à la retraite depuis longtemps, non?
tres bon article merci !!!