si j’ai bien compris il dit que sur des textures drawy l’attaquant utilisera une croissance géométrique differente que sur les textures static
pourquoi le defenseur aurait un avantage à miser river ? en quoi il serait plus clairvoyant que nous ? (en se mettant dans la peau de l’attaquant)
ça veut dire quoi « miser plus cher aux premiers round pour compenser le désavantage ex-abattage que nous aurons aux round ulterieurs » ?
pour ceux qui ont pas le livre
« When the board contains two flush cards or connected cards, however, the situation is different.
First of all, a substantial fraction of the hands our opponent will continue with will have no value
on the river. In order to make us indifferent to « bluffing » the opponent need only consider his
hands that beat a bluff. What happens here is that on the river, the opponent with the weaker
distribution, because of his knowledge of whether he held a wreaker draw or a stronger one, has
an advantage in the betting on the river. He is effectively playing with more clairvoyance than
we are on the river - and when the flush misses, he need not pay us off with those draws at all.
We will refer in general to « the obvious draw », which is usually the flush draw on a board where
such is possible, or a straight draw on a board like J♣ T♥ 4♠.
Because of this enhanced clairvoyance effect, we are more inclined to bet larger amounts on
earlier streets, offsetting the ex-showdown disadvantage we will have on later streets »
Ce que je comprends à la lumière de ce qui précède :
Sur ce type de board, Villain est obligé de suivre avec ses mauvais tirages (disons Qxs avec backdoor couleur) pour avoir des bluff-catcher river (disons vs JTs que l’on mise en bluff par exemple).
On peut miser petit : c’est difficile pour lui d’avoir la bonne range de défense à emmener river pour garder les bons bluffs catcher ‹ borderline ›.
Si le flop est drawy, lorsqu’il arrive river certains de ses tirages manqués ne valent plus rien et ne vont pas lui servir à nous bluff-catch (je suppose que les tirages forts, Axs par exemple, peuvent être des bluffs-catchers mais en raison de la hauteur As).
Il faut miser plus fort au flop parce que de toute façon, on ne peut pas value les tirages faibles qui auraient suivi jusqu’à la river sur de petits bet et qui ne payeront jamais à la dernière street (et qu’il faut les faire fold pour ne pas leur laisser la cote).
Ce qui rend notre adversaire plus clairvoyant river dans cette situation, c’est qu’il connait la force de sa distribution de mains à tirage et pas nous.
Dans l’autre situation, c’est l’inverse, c’est plutôt lui qui a du mal à déterminer les bluff-catchers dans sa range de tirage manqué.
A mon humble avis, dans ce livre (+ ou - correctement traduit) et comme sur d’autres sources ;
les nuances seront de toute façon toujours assez difficiles à saisir au Poker
Sur la photo de la page du livre en question, j’ai notamment vu « fraction substantielle ».
« Fraction », je crois savoir plus ou moins ce que ça veut dire. En maths en tout cas.
En mathématiques, une fraction est un moyen d’écrire un nombre rationnel sous la forme d’un quotient de deux entiers. La fraction a/b désigne le quotient de a par b (b≠0). Dans cette fraction, a est appelé le numérateur et b le dénominateur.
Mais « substantielle » est moins évident, je trouve.
Surtout dans un jeu qui n’est pas toujours forcément « rationnel ».
Même si c’est vrai que les maths y sont quand même pour beaucoup.
Qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit non plus.