Spécialisation au poker online

Bonjour à tous le monde j’aurais voulu connaitre votre avis sur cet article de live poker.fr que je trouve très pertinent il s’agit d’un article dans lequel Ivan Demidov parle de la spécialisation au poker online.
Je trouve son raisonnement très probant et je pense qu’a fortiori il est encore plus convaincant dans la tete d’un joueur amateur qui encore moins de temps pour etre polyvalent(etude de multiples variantes etc…)
Merci d’avance pour vos commentaires.
Ivan Demidov et l’importance de la spécialisation au poker online

Ivan Demidov est principalement connu pour son année 2008 exceptionnelle : peu après avoir terminé 3ème de la finale du Main Event des WSOP-Europe pour un gain de 334.850 £, le Russe avait échoué à une marche du titre de champion du monde en terminant runner-up du Main Event des WSOP derrière Peter Eastgate, empochant pas moins de 5.809.595 $. Depuis, celui qui avait décroché un contrat de sponsoring chez PokerStars se fait plus discret sur le circuit live, préférant se concenter sur le poker online.

« Il y a cinq ans, si vous étiez un joueur de talent, vous pouviez maîtriser tous les jeux »

Dans un article publié sur PokerStarsblog, le Russe revient d’ailleurs sur un aspect essentiel du jeu online : la spécialisation. Revenu de vacances au ski avec sa famille après le PCA (ses premières vacances sans poker depuis longtemps), Demidov a pris conscience que le poker online avait changé : « Il y a cinq ans, si vous étiez un joueur de talent et que vous jouiez beaucoup, vous pouviez maîtriser tous les jeux. Au début de ma carrière, je jouais surtout en Hold’em, mais dans plusieurs formats différents. J’étais un bon joueur de tournoi, mais je pouvais aussi jouer en cash-game. J’étais même assez décent en sit’n go. À l’époque, le niveau n’était pas aussi relevé et les joueurs pouvaient se permettre d’expérimenter. »

« Aujourd’hui, il est trop difficile et coûteux d’être un joueur polyvalent »

Demidov s’est finalement rendu compte lors du dernier PCA qu’il ne pouvait plus jouer de la même façon aujourd’hui. Aux Bahamas, il a discuté avec des joueurs spécialisés dans les parties de cash-game cappées à 20 big blinds. Il a alors réalisé à quel point la stratégie était différente que pour les parties Deepstack, notamment au niveau du jeu postflop. « A part si vous êtes un super talent comme Phil Ivey ou Isildur, aujourd’hui il est tout simplement trop difficile et coûteux d’être un joueur polyvalent, explique Demidov. J’ai réalisé à quel point il est important maintenant de choisir un format et consacrer toute votre énergie pour devenir le meilleur au lieu d’essayer de réussir dans plusieurs variantes. Je crois que c’est la meilleure façon de faire de l’argent au poker en ce moment. »

Voici comment procéder selon Demidov : « Tout d’abord, choisissez un jeu que vous aimez. C’est la chose la plus importante. Ensuite, assurez-vous qu’il y a assez d’action sur les tables que vous voulez jouer. Une fois que vous êtes installé dans un format et une limite où vous êtes à l’aise, les heures que vous passerez à étudier le jeu en dehors des tables seront plus efficaces car vous travaillerez un paradigme stratégique sur une seule variante. »

Demidov a donc l’intention de se spécialiser mais hésite encore entre les tournois ou le cash-game en No Limi Hold’em. S’il ne parvient pas à se décider, il compte prendre sa décision à pile ou face…

Oui mais rien de revolutionnaire, d’ailleur naturellement les joueurs finissent par jouer un seul format

Disons qu’il y a un paradoxe : pour être performant, mieux vaut se focaliser sur un seul format, mais c’est la polyvalence qui peut amener à être performant.

En fait, je pense que si on veut être très skillé en mtt, il faut passer par tous les formats. SNG, SNG HU, Cash game, pourquoi pas l’Omaha pour varier les sets et les bons events. Paradoxe : désolé pour les joueurs de mtt, mais la plupart de ceux qui n’ont jamais jouer en cash game ne savent pas ce que signifie bosser le poker, ça on l’apprend en se prenant de bonnes tartes dans la tête sur les tables de CG. Or, beaucoup de joueurs se contenteront de 15 % de ROI.

Pour le cash game, il est vrai qu’il y a moins besoin d’être polyvalent. Néanmoins, l’approche uniquement exploitante du MTT peut servir contre certains fishs. De même, l’omaha m’a servi, notamment pour les pots multiway. On apprend aussi un autre rapport à la variance et à la performance en mtt.