C’est pas si simple de reconnaitre un bad, surtout quand on a pas encore certain de notre niveau pokeristique.
Déjà, les set up / all adj ne représentent pas la majorité de la variance, on peut se prendre des sets up régulièrement et quand même run good.
La variance influe sur énormément de chose. Déjà la distribution des cartes, les sets up inévitables tout ça, mais aussi la qualités des runs outs, tant en value qu’en bluff → en pot 3bet, si on hit souvent un flop Kxx on va print massivement, au contraire si les flops qui tombent sont 87Tssx ça va être plus compliqué.
De même, hit régulièrement des OC turn en tant qu’OR en SRP va augmenter notre bluff Equity, et au contraire la diminuer quand ce n’est pas le cas. En value c’est la méme chose, des runs out degueu qui viennent nous enlever une tonne de value, ou simplement nous cut…
Tous ces éléments sont difficilement quantifiables, et c’est difficile de qualifier un bad run de bad run mais encore plus de qualifier un good run.
Personnellement je me réfère à mes sensations et à mon intuition, et si ça n’est pas une d’une précision chirurgicale, ça reste quand même pertinent. Typiquement, quand le poker me semble facile, je considère que je run good. Et au contraire, quand le j’ai l’impression de pas pouvoir gagner un coup, je me considère en bad run. Évidement, ces sensations gagnent en précision proportionnellement à leur durée, un bad run de 3 jours ç’en est pas vraiment un.
Attention aussi, on a parfois good run durant nos premières expériences dans le poker, et par conséquent considéré que cela reflétait notre niveau, ce qui fait tomber ensuite de haut quand on se met à run simplement normalement.