Le site profite d’un assouplissement de la réglementation pour se lancer outre-Atlantique.
Le site de poker en ligne Winamax «se lancera probablement aux États-Unis en 2012». Marc Simoncini, l’un de ses actionnaires, l’a annoncé lundi sur Twitter. Il réagissait à l’annonce d’un assouplissement de la réglementation outre-Atlantique. Le ministère américain de la Justice a en effet publié une nouvelle interprétation d’une loi de 1961, le Wire Act, qui permettrait de légaliser plusieurs formes de jeux d’argent en ligne, dont le poker. Aubaine pour les acteurs du jeu, une ouverture du marché permettrait aussi de générer de nouvelles recettes fiscales alors que les finances publiques sont mal en point. Anticipant cet assouplissement de la réglementation, Winamax a entamé des discussions avec des acteurs américains il y a «quelques mois». «Avec 30% de part de marché en France, Winamax s’apprête à entamer la deuxième phase de son développement», explique Marc Simoncini auFigaro. Winamax a identifié trois options: «La première serait d’accueillir d’autres acteurs du jeu qui n’ont pas atteint la taille critique sur la plate-forme Winamax», détaille Marc Simoncini.
Les deux autres scénarios l’emmèneraient aux États-Unis, où les licences risquent d’être réservées à des opérateurs établis «hors ligne»: «Une possibilité serait de vendre notre technologie à un acteur américain, l’autre option serait de former un joint-venture pour opérer, ou pas, sous la marque Winamax», indique l’entrepreneur français.
À l’équilibre en 2011, Winamax compte être profitable en 2012. «On a tout le temps pour nous», assure ainsi Marc Simoncini. Mais Winamax est déjà prêt à dérouler son service en cas d’obtention de licence: «Ce sera une affaire de semaines.»