Guy Laliberté et Full Tilt Poker : "j'ai le sentiment d'avoir fourni la vaseline"

• 09 mai 2014
• Barth_Gury
• 5663
•  PA  0
• 17 Commentaires

Créateur du cirque du soleil, Guy Laliberté est surtout connu dans le monde du poker comme étant le plus gros perdant de l'histoire du online. Mais l'homme s'est confié récemment à la presse, déclarant s'être "fait avoir" par les joueurs des High Stakes de Full Tilt, expliquant en partie ses immenses pertes. Décryptage.

Guy Laliberté, plus gros perdant de l'histoire du poker en ligne

24.000.000 $. C'est environ la somme qu'aurait perdu Guy Laliberté sur les tables de Full Tilt Poker avec ses différents pseudos utilisés. Mais ne vous en faîtes pas trop pour lui, cet homme d'affaire de 54 ans, créateur du cirque du soleil, est considéré comme une des personnes les plus riches au monde, avec une fortune personnelle avoisinant les 9 chiffres !
Attiré depuis longtemps par le poker, il a su prendre une place importante dans ce microcosme grâce à ses apparitions dans le show télévisuel "High Stakes Poker" ainsi que son rôle majeur dans la création du big one for one drop, tournoi à 1.000.000$ de buy-in.

Mais son nom circule surtout dans le milieu du poker pour des raisons un peu moins glorieuses : il serait le plus gros perdant de l'histoire de Full Tilt Poker sur les tables High Stakes.
 

Guy Laliberté estime s'être fait arnaquer par Full Tilt Poker

Ce mardi 6 mai, le riche canadien a répondu aux questions du journal de Montreal au cours desquelles il déclare ouvertement s'être fait littéralement avoir lors de ses parties jouées en Nosebleed :" L’histoire de Full Tilt est claire. Je me suis fait arnaquer par des gens que je connaissais personnellement, qui ne jouaient pas leur argent en utilisant les fonds illimités du site...." Le joueur va même plus loin, abordant un système de collusion mise en place à son encontre : "Ils s’y sont mis à deux, trois… et à force de faire « All in » tout le temps quand ce n’est pas ton propre argent…"

Son constat global est violent et ne laisse aucune place aux doutes : "Je me suis fait avoir comme un enfant d’école" , "J’ai été idiot. Je me suis fait avoir comme un bleu et j’ai le sentiment d’avoir fourni la vaseline."

L'interview dans sa globalité