Jean-François Vilotte : le président de l'ARJEL se prépare à démissionner

Jean-François Vilotte : le président de l'ARJEL se prépare à démissionner

Le président de l'ARJEL, Jean-François Vilotte, devrait quitter sa fonction à partir de janvier 2014. Il annoncera son départ mercredi lors d'une conférence de presse organisée par l'ARJEL qui se penchera sur différents sujets.

 

Jean-François Vilotte, le gendarme des jeux en ligne

Jean-François Vilotte, énarque et ancien homme politique, est devenu président de l'ARJEL lors de l'ouverture du marché des jeux en ligne au printemps 2010.
Il avait par le passé été directeur adjoint du cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris avant de devenir directeur de cabinet du ministre des sports Jean-Francois Lamour.
Il a ensuite exercé le poste de directeur générale de la fédération française de tennis de 2007 à 2009. L'homme a donc toujours eu un attachement particulier au monde du sport, et sa candidature au rôle de directeur de l'ARJEL n'a pas surpris les observateurs.
L'annonce de son départ devrait avoir lieu mercredi, lors d'une conférence de presse organisée depuis une dizaine de jours et où l'autorité de régulation des jeux en ligne dévoilera ses futurs plans stratégiques pour l'année 2014.
Cette conférence sera donc finalement celle du bilan de ses trois années passées en tant que gendarme des jeux en ligne. 

 

Jean-François Vilotte : un bilan mitigé

Durant ses trois années passées au sein de l'ARJEL, le bilan de Mr Vilotte est pour le moins mitigé. Alors que les chiffres du secteur des paris en ligne et hippiques se portent relativement bien, les derniers résultats du poker en ligne sont quant à eux assez inquiétant.
Les rapports trimestriels négatifs s'accumulent mois après mois, et l'optimisme ambiant des années 2010 a fait place à l'angoisse et à la crainte que le marché s'écroule. 
Pourtant, l'ancien homme fort de Jacques Chirac n'a pas fait part de mauvaises intentions durant son mandat, comme le prouve sa demande continuelle ses derniers temps d'augmenter le nombre de variante disponible comme le Razz ou le Stud. Mais les législateurs n'ont jamais souhaité suivre l'avis de Jean-François Vilotte sur ce sujet.
Même logique pour le problème de l'assiette fiscale que le président de l'autorité de régulation a toujours souhaité réglé mais qui n'a jamais été suivi. 
Le départ de Jean-François Vilotte n'est donc peut être pas une si bonne nouvelle pour l'avenir du poker en ligne, d'autant que le budget de l'ARJEL, qui a déjà vu son budget se réduire de 7.5% en 2013, sera de nouveau diminué en 2014, à l'image des autres autorités administratives indépendantes du pays. 

 

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