- 03 novembre 2014
- Barth_Gury
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Les chiffres publiés par l'ARJEL pour ce troisième trimestre 2014 nous font étalage d'une diminution de l'activité globale de 4%, avec une baisse de 5% sur les mises enregistrées en cashgame, soit la plus faible diminution trimestrielle depuis 2012. Mais ces données restent pour autant à relativiser. Présentation et analyses.
La chute du poker ralentit
Dans son dernier rapport trimestriel, L'ARJEL nous informe que l'activité globale du poker a de nouveau chuté (- 4%) entre 2013 et 2014 de la même période.
Les tables de cashgame ont vu l'activité diminuer de 5%, avec des mises enregistrées passant de 1099 à 1040 millions d'euros tandis que le produit brut des jeux global des rooms (PBJ) a baissé de 2%.
Nous restons donc toujours dans une situation de ralentissement d'activité, mais les chiffres montrent que la chute semble pour la première depuis 2 ans en passe de ralentir. En effet, au troisième trimestre de l'année dernière, la baisse en cash game s'était élevée à 21% et le PBJ reculait de 17%.
Ces données sont tout de même à prendre avec des pincettes, puisque les chiffres du 3ème trimestre 2013 avaient été particulièrement catastrophiques.
L'activité en tournois continue à augmenter (+1%), même si cette croissance connait un ralentissement par rapport au T3 2013 (+ 11%).
Au niveau des comptes joueurs actifs, ils sont passés de 244.000 au T3 2013 à 233.000 en 2014, soit une baisse de 5%. L'année dernière à la période, le rapport de l'ARJEL faisait état d'une chute de 21% des joueurs en cashgame, et 8% en tournois.
Si nous prenons en compte les trois premiers trimestres 2014 par rapport aux trois premiers de 2013, les chiffres en cashgame et le PBJ ont diminué de 14% et 7%, tandis que le volume des droits d'entrée en tournois a augmenté de 5%.
Les dépenses Marketing
Les dépenses marketing des opérateurs ont augmenté de 12% par rapport à 2013 à la même période, passant à 47.7 millions d'euros d'investissement. A noter cependant que ces chiffres prennent en compte tous les jeux en ligne (poker, paris hippiques et paris sportifs).
Plus de la moitié a été dépensée en bonus (d'acquisition, de rétention, overlay et rake back). Pour ce qui est de la visibilité, la part des dépenses audiovisuelles et d'affichages est stable par rapport au T3 2013 (12%), même si en volume elle connait une augmentation de 17%, dû en parti à la coupe du monde qui s'est déroulée cet été.
Clé de lecture : au cours du trimestre, 65% des dépenses marketing des opérateurs concernaient des dépenses marketing hors médias, dont 23% consistaient en bonus d’acquisition