- 28 juillet 2015
- Barth_Gury
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Alors que les observateurs pensaient que 888 Holdings étaient parvenu à ses fins dans le rachat du groupe Bwin.Party, un nouveau rebondissement a eu lieu en début de semaine : GVC Holding a décidé de lâcher Amaya (PokerStars), et a proposé une nouvelle offre, supérieure à celle de 888..
Rachat Bwin.Party : GVC relance la bataille
La bataille n'est décidément pas finie. Depuis l'annonce de sa mise en vente en 2014 (dû en grande partie aux problèmes rencontrés sur son activité du poker en ligne en Europe) le groupe Party.Bwin fait l'objet de toutes les convoitises.
Alors qu'on pensait qu'un accord de rachat avait été trouvé entre 888 Holding et Bwin.Party, GVC est revenu à la charge en ce début de semaine, avec une nouvelle offre à hauteur d'1 milliard de £ (1.4 milliard d'euros), supérieur à environ 15% par rapport à la proposition du groupe 888, et accepté par Bwin.Party le 17 juillet dernier.
Pour se faire, GVC, a décidé de lâcher son ancien allié Amaya (Maison-mère de PokerStars) du deal, et propose 122,5 pence pour chaque titre Bwin, dont 25p en cash et le solde en actions nouvelles GVC. Le financement sera assuré en partie par un prêt de 400 millions d’euros consenti par Cerberus Capital Management.
GVC Holding, nouvel acteur du poker en ligne ?
GVC Holding connait le jour au Luxembourg en 2004. Spécialisée dans le casino en ligne après le rachat de CasinoClub, l'entreprise se tourne vers les paris sportifs suite à son implantation à Malte en 2007.
En 2009, GVC rachète Betboo, un site de paris sportifs brésilien, avant de s’installer sur l’Ile de Man en 2010. Après l’acquisition de Sportingbet en 2014, GVC affiche un total de revenus de 224,8 millions d’euros.
Si le groupe arrive à ses fins dans le rachat de Bwin.Party, ils devront réfléchir aux stratégies à aborder vis à vis du poker en ligne, secteur qui leur est encore inconnu.