L'ARJEL a publié les chiffres du 4ème semestre 2016

• 07 février 2017
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'Autorité de Régulation des Jeux En Ligne a publié son habituel rapport trimestriel. Au programme : les activités en ligne fin 2016, avec plein de beaux tableaux, des graphique colorés, plein de chiffres et un peu de poker. Décryptage.

Les résultats poker du 4ème semestre 2016

On ne va parler ici que du poker, puisque le jeu de cartes est le seul domaine qui nous intéresse ici. Et si c'est un peu toujours la même histoire, les choses ont l'air de commencer à devenir stables si la tendance se poursuit.
« Ce bilan 2016 ne réserve pas de véritable surprise; on ne constate en effet, aucune inversion de tendance malgré un léger frémissement sur le poker »
Voilà qui résume bien et vite ce qu'il se passe sur nos rooms online. Cependant, il convient de prendre chaque variante individuellement.

• Le rapport de l'ARJEL pour le 4ème trimestre 2016

Du côté du cash game

En cash game, on continue sur des chiffres tout à fait rassurants, puisqu'on en est maintenant à 21 trimestres consécutifs de baisse. Blague à part, la baisse est plus faible grâce à l'arrivée des nouvelles variantes, et on peut même dire qu'assez régulièrement les mises en cash game de ceette année ont dépassé celles de l'année dernière. Reste à voir si c'est juste un effet de mode lié à l'arrivée des nouvelles variantes, ou si ce regain de vitalité du cash game va se confirmer en 2017.

On peut voir que ce semestre, les mises de cette année dépassent souvent celles de l'année dernière

Et les tournois ?

Les tournois (dont font partie les Sit and Go standards et les expressos) qui étaient pourtant habitués à être en constante progression, subissent ce trimestre une régression de 2 %. Celle-ci est d'ailleurs surtout liée à des droits d'entrée qui ont été vraiment plus bas fin décembre, le reste du dernier semestre étant sensiblement identique entre 2015 et 2016.

La synthèse

Pour reprendre la synthèse de l'ARJEL :

Ces résultats, toujours problématiques quant à la pérennité du marché agréé, confortent la
détermination du régulateur des jeux en ligne à poursuivre son action auprès des décideurs publics
pour les convaincre d’agir sur deux principaux leviers :

• l’assiette fiscale : taxer les opérateurs sur les mises alors qu’ils en reversent une part importante aux joueurs sous forme de gains, est incontestablement un handicap pour ce secteur d’activité ;

• l’attractivité de l’offre agréée : elle s’impose pour combattre la concurrence déloyale de l’offre illégale et offrir aux nouvelles générations de joueurs une offre plus diversifiée, plus attractive et plus moderne. A cet égard, l’exemple du cash game pour lequel on constate un léger regain d’activité en décembre, du simple fait de l’ouverture de nouvelles variantes est significatif. La prochaine ouverture des tables européennes de poker pourrait permettre de confirmer cette embellie. Mais il faudrait aller bien au-delà dans la diversification de l’offre proposée sur le marché agréé.