Le poker, jeu de l'extrême

Le poker, jeu de l'extrême

Les joueurs de poker aiment les sensations fortes et donner le meilleur d’eux-mêmes. Entre les records d’endurance comme celui de la plus longue session live (115h, Phil Laak) aux tables de poker placées au milieu d’une arène, découvrez jusqu’où certains sont prêts à repousser leurs limites.

Les records du monde de poker

Le premier record de poker à avoir été homologué par le Guinness est celui de Bertrand « Elky » Grospellier : 62 Sit ‘n’ Go disputés en 1h, le 28 avril 2009.

Le 8 janvier 2012, c’était à Randy « nanonoko » Lew d’inscrire son nom dans le célèbre livre. Il devait disputer le plus grand nombre de mains en 8h et finir positif. Après s’être retrouvé down 1.200$ peu avant la fin, nanonoko a finalement terminé avec un profit de 7,65$, pour 23.493 mains jouées. Soit 48,64 mains par minute durant 8h.

L’Iron Man Poker Challenge, le plus long tournoi au monde. Organisé par le Delaware Park de Philadelphie en août 2012, ce tournoi au buy-in de 600$ devait durer au moins 36h pour que le record soit validé. Après 36 heures et 34 minutes, sans aucune interruption, Peter Konas est venu à bout du dernier de ses 176 adversaires.

La plus longue session live de poker a été réalisée par Phil « The Unabomber » Laak au Bellagio, du 2 au 7 juin 2010 : 115h consécutives ! Il jouait sur une 10$/20$ et remporta 6.766$, qu’il reversa à une œuvre de charité. Depuis, le record aurait été battu par Barry Denson (120h et 20min) puis par les « glorious seven », sept amis dont trois d’entre eux auraient tenu 137h sur une table. Mais seul le record de Unabomber reste validé par le Guinness. Ces records ne sont pas sans danger : Phil Laak déclara avoir eu des hallucinations visuelles, tandis que Barry Denson entendit des voix…

Le plus gros buy-in encore jamais égalé est celui de 1 Million $ du Big One for One Drop, qui a vu le gain record de 18 Millions de Esfandiari. En cash-game, Limit Hold’em, le record est le 50.000/100.000 proposé par Andy Beal à la « Corporation ». C’est dans ce cadre que Phil Ivey a pris quelques 13 millions $ au milliardaire en 3 jours.

Le poker joué dans des conditions extrêmes

Vous connaissez le Bull Poker ? Les règles sont simples : celui qui reste assis le plus longtemps gagne. Comme dans un tournoi normal en fait, sauf qu’ici c’est un taureau qui se charge de faire sauter les joueurs… Etrangement, personne n’a voulu rebuy.

En 2009 bwin.com organisa un tournoi sur une plateforme suspendue par une grue, à 50m de hauteur au-dessus des motos du Grand Prix de Jerez…

Le bwin X Poker Tour

Bwin est décidemment la room du poker de l’extrême. On vous en parlait dans cet article sur le X poker tour, poker académie vous permet de vous qualifier pour la grande finale de l’extrême, dont le gagnant remportera 20.000€ et les perdants sauteront… littéralement. Dans les étapes précédentes, les joueurs éliminés ont sauté, respectivement d’un avion en parachute, d’une falaise en rappel, et d’une plateforme en élastique. Le premier satellite qualificatif a lieu ce soir à 21h !

La gestion du stress en condition extrême

Dans la vie comme au poker, il y a trois manières de réagir à une agression : la fuite (fold), l’endurance de la situation (call) et l’attaque (raise). Les réactions physiologiques liées au stress préparent l’organisme à une de ses trois possibilités. De facto, le stress n’est pas malsain en soi, bien au contraire.

Face à une situation stressante, le corps connaît une première étape d’alarme : notre organisme secrète plusieurs hormones dont l’adrénaline, ayant pour effets l’augmentation de la pression artérielle, du rythme cardiaque et du taux de sucre dans le sang. Tout ceci étant destiné à procurer du sucre au cerveau, son principal carburant. Il s’agit donc d’une réaction appropriée du corps, pour que le cerveau soit dans les meilleures conditions.

Mais quand le stress persiste, le corps s’épuise et n’arrive plus à trouver les ressources nécessaires. La nervosité et l’anxiété dominent alors.

Au poker, quand un joueur joue à un faible enjeu comparé à ses capacités, le risque est de s’ennuyer. Si on le plonge dans une situation extrême (grosses limites, over-multitabling, jeu en situation dangereuse) ce stress va augmenter l’enjeu.
Deux cas de figures sont alors possibles : si le joueur est suffisamment compétent pour l’enjeu, il va donner le meilleur de lui-même, grâce notamment à l'apport en sucre au cerveau. Si en revanche l’enjeu est trop important pour le joueur, le joueur sera plus focus sur l’enjeu que sur le jeu lui-même, s'épuisera et deviendra anxieux. C’est le cas typique du scared-money.

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