Si tu veux bien cher alanbic je veux bien livrer quelques reflexions sur les rapports etre poker et addicton. Ca va etre dur de traiter tout d’un coup.
Personnellement, il y a deux livres qui m’ont permis de trouver un equilibre avec le mental au poker:
- vaincre son pire ennemi par A. Shoonmaker (exellent nom de famille) pour la psychologie
- poker mindset pour apprehender la variance / les stats objectives du poker, et se positionner par rapport à elle. ce livre est a la frontiere entre mental et coaching.
Je suis trop vieux pour me mettre a la méditation (clin d’oeil a la concurrence loyale)
Pour moi le fil d’ariane a été le suivant: garder la maitrise des evenements en toute circonstance, par opposition à adopter des comportements compulsifs qui shintent l’esprit critique. Par exemple, quand on s’octroie un dépot alors qu’on a déjà cramé le budget du mois établi en accord avec son epouse, on shinte sa propre decision en reportant a plus tard la consequence de ses actes.
On pourrait parler aussi du call compulsif hors cote au turn, parce qu’on ne veut pas laisser le pot a un adversaire qui nous enerve: on a bien la un comportement nocif, non critique, qui differe les repercussions a plus tard.
Passer beaucoup de temps au poker n’est pas forcément signe d’addiction. La nature du jeu fait qu’on doit jouer beaucoup de mains pour voir se réaliser nos tactiques et nos stratégies: il est donc assez logqique que le poker soit chronophage pour un passioné qui a a coeur d’explorer le jeu. Tout depend si le temps passé au poker se fait au détriment d’autre chose, il y a un temps pour tout.
J’ai commencé a jouer regulierment au poker j’avais 35 ans, diplome en poche, voyagé, occupé plusieurs emplois interessants, etc… je n’ai rien raté a cause du poker, bien au contraire. Le poker a été une aventure enrichissante sur le plan humain. Le fait de tout donner par choix a une discipline, c’est genialn c’est vivre sa passion.
Bien sur il m’est arrivé de jouer 48h d’affilée pour me refaire comme un debile (debil en espagnol veut dire fragile). Il s’agit d’un comportement compulsif (j’accumule de la fatigue inutilement en jouant un poker pas forcement perdant mais avec un winrate instantané moindre, j’ai jamais pété les plombs plus de 10mn a balancer des caves partout). Mais globalement je me suis fixé des lignes de conduites strictes, avec un tableau de bord sommaire et illustré de graphiques/chiffres pour tenir les clous. Et je m’y suis tenu.
En application de ces quelques idées:
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tout le mpnde a vu quand j’ai décidé d’arreter de grinder. ca fait 6 mois que j’ai pas touché une carte quasiment (j’ai joué trois fois, des restes d’obligation). Autrement dit j’ai toujours joué parce que j’avais envie de jouer et de progresser au poker (mon niveau mais aussi ma position de passioné au sein d’une communauté de gens que j’appreciais)
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une belle derive: debut 2014 je me suis fait une periode vacance cash game / a fond tournoi, j’avais envie pour plein de raisons. Ca c’est bien passé, je me suis remis a niveau, j’ai pris 6k ce qui était un ecart positif de variance mais je sentais mon jeu gagnant au moins jusqu’a BI=20e et c’etait delicat a partir de 50e.
Quand j’ai repris le cash game, j’ai juste fait nimp a vouloir continuer a faire quand meme 10 tournois par jour.
Je suis devenu perdant overall, j’en ai pris conscience assez vite, pourtant pendant un mois j’ai pas regardé sharkscope, et ca m’a couté une blinde… oui 200e de tournoi par jour sans resultat avec un jeu tout betement pas assz precis, ca fait tres vite mal.
Au passage si j’avais eu un coach, j’aurais econimisé cette blinde et j’aurais pu me payer le trio basou/sharp/viong pendant des lustres O:) Voir des putes et de la coke.
Trop de la balle ce pavé, c’est bien packe c toi mon petit alanbic.
Les autres: a plus les loosers enlisés dans l’addictions nocive : ))))))))))))))
:love2: