Tu peux.
Non seulement parce que ça te met dans d’excellentes conditions pour essayer mais surtout parce qu’ils t’autorisent à le faire.
Des parents, même relativement fortunés, qui verraient ça d’un si bon œil, c’est quand même pas courant.
Et à moins qu’ils ne le soient au point que ± 50K€ ne soit pas un souci (ça existe aussi ), ça montre au moins qu’ils ont confiance en toi. Ce qui d’ailleurs, devrait être aussi une autre source de motivation.
Tout à fait.
Je dirais même que si @Yetii_man est vraiment motivé (et il semble l’être), il aurait tort de s’en priver.
Et de ça aussi.
Je veux dire que si l’argent n’est pas trop (on s’entend) le problème et que @Yetii_man a pu « convaincre » ses parents que le Poker n’est pas un jeu de hasard (comme on pourrait le croire à priori en tout cas) mais bien une question de travail et d’études ; ils devraient comprendre aussi qu’investir quelques x centaines d’€ de plus dans un coaching de qualité et donc adapté ne saurait pas être une mauvaise idée.
À condition bien sûr de savoir que le meilleur coach du monde ne peut pas faire grand chose tout seul.
Ce serait même peut-être (si ce n’est déjà fait) encore une autre manière de leurs montrer qu’on n’y va pas la fleur au fusil et qu’on mesure bien l’ampleur de la tâche.
Allons-y alors.
Certains ont parlé de faire un PA book. Et c’est vrai que ça pourrait être pas mal pour diverses raisons. Notamment en termes de « suivi de progression ». Pour toi mais aussi voire surtout par d’autres qui pourront alors t’aiguiller vers un mieux.
@Tartinopainfrais Non, pas moi.
Mon taf à moi a longtemps été aussi d’essayer de faire en sorte que les personnes qui m’étaient « confiées » réussissent… à commencer par juste s’en sortir.
Et leurs passions c’étaient plus souvent les drogues (de toutes sortes, consommées et/ou vendues), la délinquance (pas des petits vols à l’étalage), etc.
Bref, ils étaient tous passés par la case prison et pas en tant que simple visiteur.
Et le plus souvent, avant d’être passé par la case départ.
Ben oui, c’était du social. Et même du lourd, plus que mon salaire en tout cas.
Et je pense pouvoir dire que mes « résultats » ont été plus que corrects vu les circonstances.
Alors pourquoi, j’ai arrêté me direz-vous ?
À cause de problèmes de santé qui m’ont tout simplement interdit de continuer d’abord.
Mais aussi et surtout parce que ma « vision » du travail social n’était plus en adéquation avec ce qu’en faisait les institutions.
Et beaucoup de salariés (fonctionnaires ?) qui n’en ont pas grand chose à battre non plus pourvu que leurs salaires tombe à la fin du mois.
Je m’égare peut-être un peu là.
Mais ce qui me déplaisait dans ce système, c’est que les « assistés » (ben oui, faut quand même bien le dire) n’avaient aucune obligation de résultat.
Ni même de « rendre des comptes », d’une manière ou d’une autre, sur ce qu’ils faisaient (ou pas, le plus souvent) pour se sortir… de là.
Bref, idéaliste oui, certainement un peu. Mais Bizounours, non.
GL !