Les différents profils psychologiques d’un joueur de poker et sa façon de gérer ses émotions
Merci à Greg31150 pour ce partage
Hello greg,
Merci à toi pour cet article !!
Barth Gury,
J’ai vu que tu as ajouté des titres pour “structurer” un peu l’article.
La 2ème sous-section ayant pour actuellement pour titre “Les différentes motivations d’un joueur de poker” correspond en fait plus à la gestion des émotions une fois que l’on connait ses motivations.
J’aurais plutôt nommé les 2 parties ainsi :
- “Les différents profils de joueur de poker selon leurs motivations”
- “La gestion de ses émotions selon son profil”.
Merci d’avance
Greg
[quote=“greg31150, post:917344”]Barth Gury,
J’ai vu que tu as ajouté des titres pour “structurer” un peu l’article.
La 2ème sous-section ayant pour actuellement pour titre “Les différentes motivations d’un joueur de poker” correspond en fait plus à la gestion des émotions une fois que l’on connait ses motivations.
J’aurais plutôt nommé les 2 parties ainsi :
- “Les différents profils de joueur de poker selon leurs motivations”
- “La gestion de ses émotions selon son profil”.
Merci d’avance
Greg[/quote]
Salut Greg,
Les titres viennent d’être modifiés.
Pour les visuels, je n’ai pas eu le temps vendredi de les mettre ds le bon format, mais je les ai mis de côté et les rajouterai dès que j’ai un peu de temps
[quote=“Barth_Gury, post:917605”]
Salut Greg,
Les titres viennent d’être modifiés.
Pour les visuels, je n’ai pas eu le temps vendredi de les mettre ds le bon format, mais je les ai mis de côté et les rajouterai dès que j’ai un peu de temps[/quote]
Merci Barth,
Je trouve l’article beaucoup plus clair avec ces nouveaux titres.
A+
Greg
Je profite de ce thread pour donner un peu de « visibilité » à un nouvel article que je viens d’écrire.
« Technique », cette fois-ci :
Greg
On entend de plus en plus de joueurs de poker dire qu’il faut de plus en plus « travailler son jeu » mais également « travailler » son mental etc.
Le poker étant à la base un « jeu » , pour justifier que derrière ce « jeu » il puisse y avoir un « travail », il nous faut comprendre les différentes motivations justifiant un « travail ».
De nombreuses sources de motivation nous entraîne vers ce jeu :
J’ai choisi d’identifier ces motivations en modélisant le joueur de poker comme une « agrégation » de 3 joueurs, ayant chacun leurs propres motivations, leur propre rapport à l’argent, leurs propres émotions.
Chacune de ses 3 joueurs est présent de manière plus ou moins importante chez chacun d’entre nous.
I. Poker « Investissement – grinder / semi-pro / pro »
Sa motivation est celle la plus souvent évoquée quand on parle de motivation au poker : le fait de gagner de l’argent.
Le joueur joue sur des tables qu’il est certain de dominer.
Le joueur place son argent sur les tables en espérant faire « fructifier » celui-ci.
La valeur de la bankroll de ce joueur de poker est alors comparable à la valeur de l’argent investi en bourse par un investisseur.
Rapport à l’argent : purement comptable
II. Poker « Jeu de casino »
La motivation de ce joueur est son attrait pour les « paris », les « jeux d’argent ». Le fait d’aimer l’adrénaline lié à ces paris.
Le joueur de poker est alors comparable à un joueur « misant aux courses », effectuant des « paris sportifs ».
Eventuellement (dans le cas de gros MTT), le joueur peut être comparé un joueur achetant des « tickets de loto ». (« Loto » à espérance positive lorsque le joueur domine le field).
Le joueur s’intéresse aux résultats de ses paris. C’est ce qui le fait vibrer.
Même si ce joueur se plaint souvent de la variance « négative », un poker sans variance lui semblerait bien fade.
Rapport à l’argent : « affectif »
III. Poker « Jeu de société / jeux vidéo »
Cette partie regroupe toutes les motivations intrinsèques qui font que l’on peut s’intéresser au poker en dehors de toute considération financière.
Il s’agit de l’attirance pour ce jeu en tant que « jeu de réflexion / jeu de « combat » ».
A la manière d’un joueur d’échecs, d’un joueur de starcraft, ou de tout autre jeu, le joueur s’intéresse à ce jeu pour la stimulation intellectuelle produite.
Celui qui joue au poker avec la soif de se mesurer aux autres et de les vaincre entre également dans cette catégorie. Son esprit de compétition est sur le qui-vive.
La bankroll du joueur est alors comme un « score » que celui-ci souhaite faire monter le plus possible.
Rapport aux résultats : « personnel »
Comme vu en introduction, la motivation d’un joueur de poker est souvent un mélange de ces 3 ingrédients. (c’est ce qui constitue une des richesses de ce jeu).
→ Mais pourquoi donc faire un article présentant ces 3 pôles ?
Comprendre ce qui nous motive à jouer permet de comprendre ce qui nous rend heureux lorsque l’on gagne, et surtout ce qui nous frustre lorsque l’on réalise des sessions négatives.
Cela nous permet alors de comprendre quelle démarche intellectuelle mettre en place pour mieux gérer ses émotions et continuer à aimer ce jeu en cas de bad run.
Partie I du joueur :
Il va de soi qu’un investisseur doit facilement accepter que ses placements financiers passent par exemple de 50.000 euros à 45.000 euros, sans être sujets au « tilt ». Il sait que ce sont les aléas de la bourse.
Il sait aussi que si ces placements sont judicieux, ils lui rapporteront sur le long terme.
Cette partie-là du joueur, doit agir avec une bankroll particulièrement solide, pour ne pas avoir besoin de s’intéresser aux résultats à court terme.
Pour « ce joueur », la variance au poker est quelque chose destinée à être lissée sur le long terme.
Emotion ressentie :
Sans objet. (Evidemment, dans la réalité, aucun joueur n’est composé purement de cette partie)
Partie II du joueur :
Nous devons comprendre qu’à partir du moment où nous aimons « l’adrénaline du jeu », nous ne pouvons pas « gagner à tous les coups ». Et surtout que nos gains ne peuvent pas être réguliers. Si nos gains étaient réguliers, il n’y aurait plus d’adrénaline !
Emotion ressentie :
La partie « 2 » du joueur qui prend un bad beat peut réagir « comme un enfant à qui l’on confisque son jouet ». Il trouve cela injuste. Certains débutants pensent « poker is rigged ! »
Inversement, c’est cette partie du joueur qui le fait « sauter de joie » quand il gagne.
Les bad run peuvent cependant être douloureux dans ce cas de figure.
Si vous sentez que c’est « cette partie de vous-même » qui a du mal à encaisser un bad run, la meilleure chose à faire est de prendre votre mal en patience et de vous dire que sans « bad run », les « good run » ne pourraient pas exister.
→ La méditation et toute démarche permettant de vous rendre plus « zen » seront vos alliées.
Partie III du joueur :
Le joueur doit accepter que son « score » immédiat à ce jeu ne dépend pas seulement de son « adresse ».
A court terme, ce score est également fortement dépendant de la chance.
Cette partie du joueur doit s’efforcer de ressentir de la « satisfaction intellectuelle » pour avoir pris en permanence les bonnes décisions, effectué en permanence les bons plays.
Sa satisfaction intellectuelle ne doit pas être régie par l’augmentation ou non de son « score ».
Emotion ressentie :
Le joueur peut en vouloir à son adversaire, par exemple, quand il se prend un 2-outer.
Il s’en veut à lui-même d’avoir suivi river alors qu’il « savait » que vilain avait la flush…
Inversement, quand il gagne en ayant la sensation d’avoir bien joué, le joueur est fier de lui.
En cas de bad run, c’est cette partie du joueur qui peut être en proie aux questionnements, concernant la qualité de son jeu.
→ La partie « III » du joueur pourra réduire sa propension au tilt en comprenant mieux le rôle réel de la chance au poker. Son but sera d’arriver à bien différencier ce qui, dans ses pertes, est lié à la malchance et ce qui est lié à son jeu.
Au fil de son expérience, un même joueur va évoluer et voir ses « facettes » I, II ou III s’exprimer plus ou moins fortement.
En général, il va plutôt commencer avec les facettes III et II pour idéalement terminer avec les facettes III et I.
Selon la limite à laquelle il joue, ses facettes vont s’exprimer différemment. (lors d’un passage ou un « shot » à une limite supérieure, le joueur va potentiellement à nouveau laisser parler sa facette n°II, qu’il avait réussi à mettre de coté).
En conclusion, si vous vous retrouvez un peu dans chacune de ces catégories, quand vous « tiltez » ou simplement quand vous êtes « frusté », essayez d’identifier quelle est la partie du joueur qui parle en vous.
Cela vous permettra de choisir une solution adaptée :
- Meilleure gestion de bankroll
- Méditation et introspection
- Etude du jeu à des fins de meilleure compréhension de la variance au poker
Greg #articledumois
Très sympa, j’aime bien cette classification, on doit pouvoir faire rentrer une majorité de joueurs dans ces 3 catégories.
Personnellement j’ai une vision du jeu un peu à part et j’aurai rajouté une 4ème catégorie (mais je suis peut-être le seul à qui elle s’appliquerait^^). Pour comprendre la façon dont je perçois le poker il faut savoir déjà que je joue aux jeux vidéos sans discontinuer depuis mon adolescence J’adore les jeux parce que ça me permet d’exorciser plein de pulsions macabres et de faire pleins de choses que je ne pourrais pas faire dans la vraie vie sans me transformer en Hannibal Lecter^^ Je me dis souvent que si je ne passais pas mon temps à massacrer plein de gens dans les jeux sans la moindre conséquence, je finirais par céder à mes pulsions dans la vrai vie et ce serait ballot, épais comme je suis je ne ferais pas de vieux os en prison :laugh: :laugh: :laugh:
Avec le poker c’est encore différent, cela reste un jeu et ce qu’il se passe aux tables n’a rien de réel. Néanmoins l’argent qu’on pose devant nous permet d’établir un lien entre le monde réel et ce monde fictif. Ça crée un attachement émotionnel et une implication qui n’a rien de comparable avec aucun autre jeu, c’est probablement pour ça que je serais toujours plus un joueur de CG d’ailleurs. Par de nombreux aspects, le poker m’évoque la vie à l’état sauvage, c’est un univers prédateur et d’une grande violence et malgré tout on ne tue jamais personne. Bien plus que l’adrénaline, c’est cette violence perpétuelle aux tables que j’aime le plus et le coté profondément guerrier de cet univers. Ça rejoint un peu le coté adrénaline remarque, mais c’est plus le fait d’avoir survécu aux attaques de mes adversaires et d’avoir réussi à en piéger d’autres qui me motive vraiment. C’est un peu comme les gladiateurs d’antan qui combattaient dans l’arène, ils le faisaient soit pour la gloire soit parce qu’ils aiment juste le combat (soit parce qu’ils n’avaient pas le choix aussi^^) mais rarement juste pour l’adrénaline. Moi c’est surtout pour le plaisir du combat
Donc si je dois classer ma motivation suivant ces critères, ça donne par ordre d’importance :
4) Le coté guerrier de cet univers extrêmement violent
3) Le coté jeu de réflexion : comme l’homme l’a toujours fais, on utilise notre intelligence pour triompher des autres prédateurs et pour piéger nos proies
- L’argent mais surtout le fait de pouvoir en gagner de façon complétement absurde^^ Gagner de l’argent aux cartes ça reste toujours moralement répréhensible mais je vais pas te mentir, ça me plait bien que ce soit le cas !
[quote=“flibustier, post:973653”]Très sympa, j’aime bien cette classification, on doit pouvoir faire rentrer une majorité de joueurs dans ces 3 catégories.
…
Personnellement j’ai une vision du jeu un peu à part et j’aurai rajouté une 4ème catégorie (mais je suis peut-être le seul à qui elle s’appliquerait^^).Néanmoins l’argent qu’on pose devant nous permet d’établir un lien entre le monde réel et ce monde fictif. [/quote]
Ta 4ème catégorie, je le mettrais plus dans mon “III”. Jouer pour le coté “stimulation intellectuelle” / “esprit de compétition” / “envie de victoire”.
Au final, dans ta vision y’a un coté un peu “sauvage”, mais ce qui te plait dans le combat, c’est le fait de vouloir être meilleur que l’adversaire et le own. Avec peut-être aussi un peu du coté adrénaline, qui rajoute un peu de piment.
Du coup, si tu perds à tapis préflop avec AA contre un adversaire avec JJ (100BB deep et dans une situation où tu ouvres en early); adversaire que tu auras poussé “à la faute” par ton agressivité antérieure par exemple, ben tu dois être content. Même si les jetons vont vers lui, tu l’as quand même own.
Après ce diagnostic, en cas de bad run, je préconise le traitement suivant :
=> Te référer à la partie III.
Article vraiment sympa à lire, concis, clair. GG Va falloir que je trouve un sujet corsé pour te détrôner :whistle: (pour l’instant l’article que je prépare c’est “comment jouer au poker quand notre seul connection internet c’est notre téléphone qui capte que du edge (si, ça existe encore les trous paumés)” … mais bon je vais essayer de trouver un peu mieux >.>
Salut WaitWaitW,
Merci pour ton commentaire.
J’ai voulu être le plus clair possible. J’aurais peut-être pu faire plus concis, mais j’ai voulu détailler le plus possible, faire des comparaisons parlantes …
Sinon, si comme flibustier, tu ne te retrouves pas dans une des 3 catégories citées, tu peux partager le ressenti que tu as de tes différentes motivations.
Greg
J’hésite à intégrer la motivation de flibustier dans le III. En fait, je ne sais pas si “plaisir intellectuel de la réflexion” et “compétition sauvage” peuvent être rangés dans la même catégorie… Dans une partie d’échecs, on peut être content de la conception strategique développée, et donc etre satisfait selon le III. même si on a perdu la partie car l’adversaire avait une conception encore supérieure. On félicite chaudement l’adversaire de nous avoir permis de faire une telle partie. Nous ne sommes clairement pas dans la compétition à mort.
Le IV., que l’on pourrait qualifier de “Poker is War”, semble être une catégorie à part.
Ça me fait penser a une vidéo de RSAnimate sur les motivations au travail : purpose, autonomy and mastery. Il faut que je retrouve le lien.
Salut WaitWaitW,
Merci pour ton commentaire.
J’ai voulu être le plus clair possible. J’aurais peut-être pu faire plus concis, mais j’ai voulu détailler le plus possible, faire des comparaisons parlantes …
Sinon, si comme flibustier, tu ne te retrouves pas dans une des 3 catégories citées, tu peux partager le ressenti que tu as de tes différentes motivations.
Greg[/quote]
Moi je suis I-II-III lol !
Sinon pour flibustier, je pense voir de quoi il parle, et à mon avis c’est plutôt du n°2 que ça ressort : pas pour le fait de gagner “de l’ragent” mais l’adrénaline, l’esprit de compétition (après tout, quelu’un qui achète un ticket de loto, c’est pour les sous (I quoi), et pour l’adrénaline de gagner. Selon moi, on pourrait même enlever toute notion d’€ dans le II, puis c’est dans le I. Et on se retrouverait avec un II “l’adrénaline de gagner pendant que les autes se saignent à mort” (je pense que ça correspondrait bien à flib )
[quote=“AlFideParis, post:973660”]J’hésite à intégrer la motivation de flibustier dans le III. En fait, je ne sais pas si “plaisir intellectuel de la réflexion” et “compétition sauvage” peuvent être rangés dans la même catégorie… Dans une partie d’échecs, on peut être content de la conception strategique développée, et donc etre satisfait selon le III. même si on a perdu la partie car l’adversaire avait une conception encore supérieure. On félicite chaudement l’adversaire de nous avoir permis de faire une telle partie. Nous ne sommes clairement pas dans la compétition à mort.
Le IV., que l’on pourrait qualifier de “Poker is War”, semble être une catégorie à part.[/quote]
Alors OK, « poker is War », tu veux opposer cela au coté « réflexion » du jeu d’échecs.
Je ne suis pas vraiment d’accord, étant donné que même si 2 joueurs d’échecs courtois se serrent la main en fin de partie et sont très content de la « stratégie développée » ; il n’empêche qu’il s’agit d’un jeu où l’on arrive avec l’envie d’aller attaquer son adversaire pour mater son roi, et l’empêcher de faire de même.
La « stimulation intellectuelle » ne s’oppose pas à l’esprit de compétition et l’envie de gagner.
(au passage, en fin de tournoi de poker, les joueurs peuvent également se serrer la main).
Poker is war : Je dirais : Comme toutes les compétitions. C’est de cela dont je parle dans ma partie III.
[quote=« WaitWaitW, post:973662 »]
Moi je suis I-II-III lol !
Sinon pour flibustier, je pense voir de quoi il parle, et à mon avis c’est plutôt du n°2 que ça ressort : pas pour le fait de gagner « de l’argent » mais l’adrénaline, l’esprit de compétition (après tout, quelu’un qui achète un ticket de loto, c’est pour les sous (I quoi), et pour l’adrénaline de gagner. Selon moi, on pourrait même enlever toute notion d’€ dans le II, puis c’est dans le I. Et on se retrouverait avec un II « l’adrénaline de gagner pendant que les autes se saignent à mort » (je pense que ça correspondrait bien à flib )[/quote]
J’ai l’impression il y a un miss-read de mon article.
En « résumé » et simplifié :
- Le I, c’est le coté « froid et rationnel ». Schématiquement, on sait que l’on joue mieux au poker que les joueurs que l’on choisit d’affronter.
On place de l’argent sur des tables pour le faire fructifier.
- Le II, C’est le coté « gambleur ». On parie de la monnaie.
- Le III, C’est l’envie d’être meilleur que l’adversaire, l’envie de gagner, la guerre, la soif de sang. C’est ici qu’on oublie complètement qu’il y a de l’argent en jeu. (où que l’on devrait en tout cas).
En fait, j’ai l’impression qu’une partie significative des joueurs de poker, ne jouent pas réellement « pour l’argent ». Ils jouent beaucoup pour le fait de vouloir être le meilleur à ce jeu, l’aspect compétition.
Et pourtant, ils titlent quand même et ont du mal à accepter les pertes financières.
Il y a ici un paradoxe important. C’est en ayant conscience de ce paradoxe que l’on peut progresser mentalement (méditation etc.).
C’est pour cela que je trouve que mon article est une bonne « introduction » avant de lire l’article de mois de flibustier Le Whine au poker (part1) : Quel est notre rapport à la chance ?
(même si je l’ai écrit après, on va dire que c’est un préquel ;-))
Greg
EDIT :
Evidemment, le III. regroupe des choses « différentes ». Mais c’est un regroupement volontaire d’une « envie de compétition »/« envie de vaincre » que j’oppose à l’aspect « financier »/« jouer de la thune » du I. et du II.
Pour le I. et le II., l’arme « anti-tilt » est une solide gestion de bankroll.
Pour le III., l’arme anti-tilt est l’introspection, la méditation, bref, pleins de bonnes choses que va nous présenter flibustier dans la suite de son article.
Mon propos a pour but de savoir dans quelles catégories se ranger pour comprendre quelles sont les armes à utiliser pour éviter le tilt, pour continuer à aimer le jeu en cas de bad run…
Ces armes dépendent de chacun. Pour certains la méditation va marcher. Pour d’autres cela passera par une meilleure compréhension du jeu, du rôle de la chance à court terme. Pour d’autres encore, cela sera le fait de comprendre qu’ils sont trop « attachés » à l’argent.
Ha OK.
Dans ce cas, je dirais que flibustier et AlFideParis ont raison, et que tu devrais mettre un
III - Progresser techniquement
La victoire / joie est surtout quand on a gagné “techniquement”, qu’on a poussé l’adversaire à la faute, qu’on ait gagné ou pas (on sera ravi d’avoir “poussé Gégédu52 à la faute” en callant le coldcoldcold5betAllIn après avoir cold 4bet KK vs UTG+1 qui avait 3bet UTG 11/5… avouez que dans ce spot on si pisse dessus avec KK )
IV - Gagner
La joie vient du fait qu’on ait gagné, même si on ne le mérite pas (ex: on joue Luneau en NL2k pour toute notre roll, on part all in contre lui avec 22 vs KK … et le 2 river BIIIIIM ON A PRIS 2K A LUNEAUUUU (on ne retiendra pas que notre moove est sans doute légèrement EV-, particulièrement si on cold 5bet après que Luneau ait cold4bet UTG+1 qui avait 3bet UTG… :whistle: )
Salut !
Ça fait plaisir de voir un article sur le mental y’en a tellement peu sur PA. Après je vois pas trop ça comme un prequel à ce que j’ai écrit (mais ça fait plaisir^^), on aborde pas du tout les mêmes choses et ton article se suffit à lui-même. Malheureusement dans ma 2ème partie je ne vais pas pouvoir aborder les méthodes anti-tilt ou la méditation, etc donc je suis content que tu en parles un peu.
Sinon j’ai balancé ma vision du jeu en vrac mais j’y ai pas vraiment réfléchi, c’était pas forcément pertinent. En lisant ton dernier post je pense que s’il manque une catégorie ce serait plutôt l’aspect compétition. Je ne mélangerai pas ça avec le côté réflexion perso, je trouve que c’est 2 choses très différentes. Je suis pas quelqu’un de très compétitif (quoique…) mais j’ai l’impression que la satisfaction intellectuelle de prendre de bonnes décisions n’est pas comparable au fait de finir premier d’un gros tournoi. Intellectuellement c’est quasiment la même chose mais émotionnellement c’est pas pareil, or quand on bosse le mental il faut surtout s’intéresser aux émotions imo.
Comme on vit tous les choses différemment et qu’il faut analyser ça du point de vue “émotif”, c’est vraiment pas simple tout ça^^
[quote=“WaitWaitW, post:973666”]Ha OK.
Dans ce cas, je dirais que flibustier et AlFideParis ont raison, et que tu devrais mettre un
III - Progresser techniquement
La victoire / joie est surtout quand on a gagné “techniquement”, qu’on a poussé l’adversaire à la faute, qu’on ait gagné ou pas (on sera ravi d’avoir “poussé Gégédu52 à la faute” en callant le coldcoldcold5betAllIn après avoir cold 4bet KK vs UTG+1 qui avait 3bet UTG 11/5… avouez que dans ce spot on si pisse dessus avec KK )
IV - Gagner
La joie vient du fait qu’on ait gagné, même si on ne le mérite pas (ex: on joue Luneau en NL2k pour toute notre roll, on part all in contre lui avec 22 vs KK … et le 2 river BIIIIIM ON A PRIS 2K A LUNEAUUUU (on ne retiendra pas que notre moove est sans doute légèrement EV-, particulièrement si on cold 5bet après que Luneau ait cold4bet UTG+1 qui avait 3bet UTG… :whistle: )[/quote]
Salut,
Concernant le fait de renommer mon III. en “progresser techniquement”…
Pourquoi pas, encore que à l’échelle de quelques sessions, on puisse prendre son pied à vouloir jouer le mieux possible sans forcément “progresser en permanence”. (A certains moments, notre niveau atteint des paliers, et ce n’est pas pour ça que ça n’es pas intéressant de jouer).
Concernant le IV. “Gagner”.
L’article fait le résumé des différentes motivations qui nous donne envie de jouer au poker.
Dire “IV. Gagner”, ramène à la question : “Qu’est ce qui nous fait plaisir quand on gagne ?”
a) Gagner pour les euros que l’on prend
b) Gagner pour la joie de mettre un 2-outer river à Luneau (et l’adrénaline qui va avec)
c) Gagner pour la satisfaction d’avoir mieux joué que son adversaire.
Du coup, on se ramène aux 3 points de mon article… Je ne vois pas en quoi cela constituerait un 4ème point…
Greg