Salut Jan,
Bon j’avoue que je suis attristé de voir la période que tu traverses même si en joueur de poker sérieux que tu es, tu dois identifier ta part de responsabilité. Perso, je vois deux choses que tu as commencé à développer.
- Un manque d’objectif clair qui doit être le moteur de ta motivation
- Un manque de cadre pour réaliser ces objectifs.
Le truc, c’est qu’il faut concevoir le poker comme une époque de ta vie qui est caractérisée par un certain projet, et comme toute époque, elle a un début où tout est possible, ce qui provoque une certaine phase d’excitation, un développement où il est important d’avoir une certaine énergie pour maintenir notre élan, faute de quoi, les échecs viendront mettre un terme prématuré à notre projet, et une fin, où faute de pouvoir trouver quelque chose de nouveau à développer, n’ayant plus d’illusion, nous passons tout simplement à autre chose, ce qui n’est pas mauvais en soi, c’est un cycle normal.
Le problème de la phase de développement, c’est qu’elle est pour ainsi dire constituée elle-même de “micros” époques. Des phases si tu préfères. Et ces phases doivent être organisées en vue d’objectifs qui mis ensembles te mènent vers un objectif plus grand, à savoir ton projet poker. Ce sont ces “petits” objectifs, leurs réalisations avec la satisfaction que cela apporte à chaque fois qui vont maintenir l’énergie nécessaire pour atteindre ce fameux projet. Dès que tu n’as plus le plan d’ensemble, c’est fini et tu commences un peu à grinder sans trop savoir pourquoi sans d’autre objectif que d’essayer d’avoir un peu d’argent à la fin du mois avec la mission de recommencer le mois d’après…Mouais…
Il faut donc poser un cadre. A court terme, ce qui veut dire à l’échelle de la semaine/du mois où il faut organiser son temps entre grind, travail théorique, temps de détente, etc. Et à long terme, le grind qu’on fait durant la semaine n’a pas uniquement pour mission de ramener de l’argent, il est organisé de manière optimale pour jouer son A-game et aussi produire des mains à travailler en vue de nos objectifs. Le travail théorique se fait également dans l’idée de franchir des paliers en vue de ces mêmes objectifs, par exemple étudier 3 mois janda, 3 mois appliquer la théorie à la pratique sur des mains analysées, faire un programme de vidéos à regarder, bref, je vais pas t’apprendre tout ça. Ce qui est important dans tout cela, c’est que le travail est réfléchi et dosé de manière à maintenir un rythme productif mais aussi à ne pas dépasser une certaine limite où clairement, nous ne produisons plus quelques chose de correct, ce qui évidemment influe au final sur notre motivation.
Evidemment, certains joueurs n’ont pas besoin de faire les choses de la sorte, mais à titre personnel et pour l’avoir vu, que ce soit au poker ou dans d’autres disciplines, poser les choses ainsi peut nous remettre plus d’une fois dans le “droit” chemin.
En tout cas j’espère que tu vas sortir de cette sale phase, ship un EPT pourrait aider