[PA-Book] : Journal de Board de PSN objectif : "Semi Fish"

[quote=“PetScotNiel, post:925327”][quote=“trunkcorp500, post:925326”]Tu crois ? :laugh:
ça va me rendre dingue le level avec les pseudos.[/quote]

En fait je ne sais pas car je ne connais pas ton pseudo !! c mieux comme ça d’ailleurs[/quote]

Encore une histoire de Dinde ça !!!

[quote=“tothamon, post:925294”]Un des aspects ou j’ai un mal de chien c’est de maintenir l’agression sur toute une session,vous y arrivez ?

Pour les 3bp faire des simulations m’a servi à estimer les ranges,évaluer le poids de chaque hauteur genre là villain aura 2 fois plus de Axs que de Kxs ou Qxs donc…

1000% ok avec equité # EV + le concept du facteur de realisation.

GL camarade. ;)[/quote]

Pour l’agression, je pense que l’on doit pas trop envoyer non plus car il faut avoir pas mal de talent pour jouer post flop, donc pour moi une augmentation progressive de l’agressivité aura plus de sens que de savoir jouer agressif sans avoir ce talent post flop…

Qu’en penses tu ? :wink:

J’y arrive mais le souci c’est que plus ont ce rapproche de fin de session plus l’agression devient mal ciblée, irréfléchie, je vais essayer de bluff des petits pots contre fish qui va call twice Ahi, et sûrement louper des bon spot par manque de concentration.

Exactement d’ou des sessions d’ 1h30 max

@Phit ça dépend de son style mais mon coach m’a incité à essayer de mettre des dynas le plus possible,un bon joueur doit pouvoir maintenir ce rythme,moi je n’y arrive pas.Après sur mes limites ça doit être moins grave j’imagine mais bon c’est pas mal de montrer qui est le patron aux tables non?

Franchement, la NL50, c’est vraiment la continuité de la NL25. Je trouve le Gap 10-25 bien plus difficile. Si t’es bien gagnant en 25, je pense pas que ça devrait être trop la galère en 50. Je pense même que tu pourrais travailler tes points techniques directement en 50. Mais ce n’est que mon avis.

Bonne nouvelle !!

Mais comme dit précédemment il faut quand même tenir une certaine cadence ( 3bet, 4bet, défense etc…) autant l’atteindre en NL25 au lieu de la subir de plein fouet en NL50 et être débordé.

Probable que la différence entre ces deux limites est dans cette agressivité plus fréquente à tenir et à subir! !

++

re Totha,

Honnêtement, on a tous des leaks, et pas mal en plus, l’agressivité est je pense une des derniers leaks à résoudre car pour moi car, si on s’impose le fait de jouer plus agressif sans avoir résolu les autres défauts avant, on s’expose contre notre adversaire si on joue mal post flop et que vilain négocie mieux les sreets que nous, de plus, si notre adversaire est déjâ agressif lui même, il m’arrivera souvent de le laisser faire le travail à ma place :wink:

A quel limite joues tu? En nl 10, ils sont quand même souvent en value et ce sont des standards agressifs, enfin y a d’autre profil aussi mais bon, on peut pas généraliser…

Salut,

Mois de juillet pas terrible : +41€60 et 200€de bonus débloqué + 50€ de bonus grind

J’ai eu pas mal de problèmes d’emploi du temps ce mois ci et j’ai dû jouer pour débloquer le bonus ( et je n’aurais pas du)souvent en état de fatigue avancé.
Je confirme horaire tardif + fatigue = mauvais jeu + un peu de tilt.

J’ai fait le compte des pertes idiotes ( conseillé par tothamon.
Pertes ou j’ai fait le fish en call au lieu de foldévidences , les tilts ainsi que les spews bluff et 3barrels

=> 800€ !!! ! ! !

Je peux dire que la review des plus grosses pertes (de plus de 10€) m’a fait mal mais c’est relativement positif.

A noter 6 runner runner qui m’ont suck out vs set et DP, pas sûr de trouver des folds sur la moitié des spots.

je sens tout même une évolution positive dans mon jeu.

Les graphs :

Mois de juillet :

Depuis le début de l’année :

Programme aout :
Ben tout a été programmé dans les posts des mois précédents.

a ++ et bonne vacances.

C’est affreux de voir les sommes qu’on pète en débilités et pourtant mois après mois c’est toujours pareil alors que pendant les review c’est tellement flagrant les conneries qu’on fait.
Gros souci de concentration ingame souvent dû à la fatigue ou pas très motivé à joué mais on joue juste pour débloquer un bonus, faire des points.

[quote=“PetScotNiel, post:929634”]Salut,

Mois de juillet pas terrible : +41€60 et 200€de bonus débloqué + 50€ de bonus grind

J’ai eu pas mal de problèmes d’emploi du temps ce mois ci et j’ai dû jouer pour débloquer le bonus ( et je n’aurais pas du)souvent en état de fatigue avancé.
Je confirme horaire tardif + fatigue = mauvais jeu + un peu de tilt.

J’ai fait le compte des pertes idiotes ( conseillé par tothamon.
Pertes ou j’ai fait le fish en call au lieu de foldévidences , les tilts ainsi que les spews bluff et 3barrels

=> 800€ !!! ! ! !

Je peux dire que la review des plus grosses pertes (de plus de 10€) m’a fait mal mais c’est relativement positif.

A noter 6 runner runner qui m’ont suck out vs set et DP, pas sûr de trouver des folds sur la moitié des spots.

je sens tout même une évolution positive dans mon jeu.

Les graphs :

Mois de juillet :

Depuis le début de l’année :

Programme aout :
Ben tout a été programmé dans les posts des mois suivants.

a ++ et bonne vacances.[/quote]

Ha oui ! Moi aussi je suis atteint du D-call (le Débile-call) au lieu de Fold ! Ce coup classique m’arrive quand je suis fatigué, quand je n’ai pas une réelle envie de jouer. Il faut se méfier des promotions en tous genre je pense aussi.
N’ayant pas holdem manager, je souhaiterais savoirlaquelle des 4 courbes représente ce qui m’intéresse le plus : le gain, le blé, le flouze gagné quoi !

La verte c le blé gagné ou perdu.
La bleue c le blé gagné ou perdu lorsqu il y a showdown après les enchères river quand il reste au moins 2 joueurs.
La rouge “red line” c le blé gagné ou perdu lorsqu il n y a pas de showdown.
Enfin la orange c une courbe qui prend en compte les résultats en all in EV . Lors d une confrontation all in si tu était devant sur la street concernée alors cette courbe monte du montant du pot sinon elle descend du même montant. C une verte qui prend moins en compte la variance.

[quote=“sboss59, post:929669”]La verte c le blé gagné ou perdu.
La bleue c le blé gagné ou perdu lorsqu il y a showdown après les enchères river quand il reste au moins 2 joueurs.
La rouge “red line” c le blé gagné ou perdu lorsqu il n y a pas de showdown.
Enfin la orange c une courbe qui prend en compte les résultats en all in EV . Lors d une confrontation all in si tu était devant sur la street concernée alors cette courbe monte du montant du pot sinon elle descend du même montant. C une verte qui prend moins en compte la variance.[/quote]

Merci pour ces précisions, j’adore troller PetScotNiel :lol:

Ah les bonus, qu’est-ce que j’ai pu en perdre du temps dans ma progression en allant les chercher…Ce serait à refaire, j’interdirais à Party Gaming de me passer palladium. Quand ça runnait pas trop mal, ils me permettaient de rembourser les pertes que j’avais eu en allant les chercher…

C’est rageant quand on fait le bilan du mois de voir tout ce qu’on a mal joué/spew s’exprimer en caves.
Après si tu continues à noter tes leaks dans un fichier,à décortiquer tes plays,tu vas forcément abaisser tes bêtises.
Déjà être BE c’est pas mal en NL 25 si on considère le rake exorbitant prélévé + le niveau du field.

Là tu sais que sur un tel mois tu es capable de viser 400€ de gains,maintenant il n’y a plus qu’à! B)

Salut PAmis,

J’espère que vous avez passé des belles vacances entre grind et farniente.

En ce qui me concerne impec, je suis parti 3 semaines et je n’ai pas joué une seule main => du coup je n’ai que 500h ce mois-ci.

Par contre (comme toujours B) ), j’ai un bon bilan mental car je cherchais depuis quelques temps, au delà de résoudre les titls et les leaks, la relation profonde que créée le poker et le pokiste (joueur de poker) et il me semble en avoir trouvé une au delà de l’addiction etc… => le burn out ( lire petit article après mon bilan ).

Le mental

BR au 31 23h59 : 1800,37 €

Mois d’aout :

bilanaout2016.PNG

de 01 janvier au 31 aout 2016 :

bilandejanvierau31aout2016.PNG

#articledumois


Bilan mental le burn-out :

Le burn-out au poker est défini comme une réponse prolongée à des facteurs de stress émotionnels et interpersonnels chroniques.

Le burn-out combine une fatigue profonde, un désinvestissement de l’activité, et un sentiment d’échec et d’incompétence dans ce jeu.

Déséquilibre entre les efforts fournis à l’étude et la reconnaissance obtenue pendant le grind.

De plus, certaines attitudes (trop grande importance accordée au travail du jeu, perfectionnisme) sont plus fréquentes chez les individus qui vivent de l’épuisement pokéristique.

Il semble que la faible estime de soi soit un facteur déterminant. En outre, certains contextes de vie, comme les responsabilités familiales ou encore la solitude, peuvent mettre en péril la conciliation poker-vie personnelle.

L’épuisement au poker est le résultat d’un stress chronique. l’individu, ne parvenant pas à faire face aux exigences adaptatives de son environnement, voit son énergie, sa motivation et son estime de soi décliner.

Stress chronique, troubles du sommeil, perte de confiance.

La première cause d’un burn-out n’est pas psychologique, mais physiologique.

Et cette fatigue de fond va avoir un impact sur leur moral ». Doutes sur ses compétences, ses qualités, dépréciation de soi-même, irritabilité… Très vite, l’épuisement émotionnel vient s’ajouter à l’épuisement physique.

Le burn-out est un processus, et non un état => On n’est pas obligés d’aller jusqu’au fond pour rebondir car l’évolution d’un burn-out est très lente .
Mais un jour, on arrive au bout du bout de l’épuisement. « Soudain, j’ai craqué », « j’ai pété les plombs ».=>=>
=> On va penser sans cesse au poker, se rendre toujours disponible, jouer souvent et prendre un rythme effréné sans forcément le réaliser. Ce faisant, on va perdre contact avec soi-même, s’oublier, et finir par ne plus tenir compte de ses limites ». Jusqu’à un jour, perdre le contrôle.

Le plus souvent, ce sont des personnes très engagées dans leur travail sur le poker qui aiment ce jeu, des personnes ‘‘pilier’’. Ce sont elles qui subissent le plus les tensions et le stress . Des individus perfectionnistes, en quête de reconnaissance, dévouées au poker… qui ne comptent ni leurs heures ni leur énergie, et se retrouvent les plus vulnérables face à ce que l’on appelle « la maladie de l’idéalité ».

Quelques solutions :

Identifier « les lieux d’usure ». Des all in ou l’on est favori perdus, des 3 barrels qui finissent mal, des give up dû au stress, subir des 3bet, ne pas pouvoir prendre de décision dans des situations récurrentes.
Des situations ou des vilains qui créent chez vous un sentiment d’impuissance, de lourdeur, de fatigue. Qui vous vident de votre énergie ». L’idée est de les étudier, repérer pour ensuite tenter de les faire changer.
Essayer de les améliorer. Mais attention certains « lieux d’usure », certaines conditions de jeu, sont impossibles à faire évoluer. Au lieu de perdre son énergie à tenter de casser un mur, on doit les accepter car on ne peut précisément rien y faire => Comprendre et accepter LA VARIANCE.

Ne pas focaliser sur ce qui est stressant, usant, mais sur la façon dont on peut prendre soin de soi. Se ressourcer… au poker, voilà l’objectif. Qu’est-ce qui fait sens dans mon travail sur ce jeu ? Qu’est-ce qui me motive, m’apporte de la satisfaction ?.. Autant de questions à se poser pour tenter de trouver un juste équilibre entre des tâches « ressourçantes » et d’autres, plus « usantes ». Sans oublier d’organiser un emploi du temps à court et long terme avec des pauses dans la journée et aussi sur plusieurs jours. Même de toutes petites, pour relâcher les tensions. Il suffit de bouger un peu en s’étirant, en montant les escaliers, ou en faisant une petite promenade.

Rester statique, surtout derrière un ordinateur ne fait qu’accumuler les tensions. L’objectif final de toutes ces petites attentions envers soi-même ? « Ne plus terminer une journée de poker en étant complètement épuisé, au point de ne plus pouvoir s’investir dans sa vie privée. Il n’est pas juste de sacrifier toute son énergie au poker.

Faire un autocritique régulière, prendre conscience que le poker n’est qu’un jeu et que si on le désire il n’aura plus aucune importance dans notre vie ( vie qui continuera comme avant de le connaitre ).

Pour terminer :

  • Personne n’est protégé face au burn-out
  • On ne peut pas s’en sortir tout seul
  • Au quotidien, il est bon d’interroger la distance que l’on a avec le poker : prend-il trop d’importance ?

Une période d’épuisement au poker peut, au-delà du travail, avoir des répercussions dans toutes les sphères de la vie. Dans pareil cas, on peut glisser vers la dépression et l’isolation.

++

PSN

Article très intéressant qui mériterait d’être mis en avant sur le forum :wink:

Ca va, je n’ai pas trop de retard, juste 5 pages à lire ! :lol:

:laugh: tkt t pas obligé de lire !

PetScotNiel +1 pour que tu balances ton "Bilan mental le burn-out : " pour l’article technique/mental du mois d’Août.