En préambule, je voudrai juste vous dire de prendre ce qui va se dire ici, avec ouverture d’esprit et légèreté. Ce ne sont pas du tout des leçons de morale ou axiomes, mais simplement des points soulevés par des auteurs qui me semble intéressants à appliquer en tant que joueur de poker. Tout reste bien sûr à relativiser! 
" Changez vos pensées, changez votre vie"
Je vais démarrer ce blog avec cette première vidéo du Dr Wayne Dyer, éminent spécialiste du développement personnel aux Etats Unis:
Il nous parle ici du livre TAO TE CHING ecrit par Lao Tseu, 600 ans av JC.
D’aucun le considèrent comme l’ouvrage le plus “sage” jamais écrit.
Voici ce que j’en ai retiré et comment l’appliquer à mes yeux au poker.
Verset 38 du Tao: “le grand maitre suit sa propre nature et non les pièges de la vie”
Cela fait référence à la confiance que l’on doit avoir en sa propre nature, en soi même.
Au poker c’est assez fondamental car la variance peut venir l’impacter énormément. Et une des conséquences est que l’on puisse s’identifier à sa courbe de gains. On peut tomber dans une sur-confiance, mais surtout dans une forme d’auto-sabotage qui nous pousse à croire que nous ne n’y arriverons pas, que la réussite est pour les autres etc.
Il est important de voir quelles sont ses “petites voix négatives”, ses croyances limitantes, qui nous tirent vers le bas et nous poussent à ne pas faire confiance à notre capacité d’y arriver. Elles viennent assez souvent de notre enfance, et il est important d’en avoir conscience pour en mesurer leur objectivité et les dépasser.
Elles sont assez souvent créées par notre EGO, qui limite notre nature à ce que l’on possède, fait, ou ce que les autres pensent de nous. Il est important de se détacher de ce point de vue extérieur pour se recentrer sur notre véritable nature, et de lui faire confiance, par delà nos peurs.
Donc tout ce que la variance au poker va induire comme impact intérieur sur nous est à analyser, relativiser, travailler. Ici un des pièges, non pas de la vie, mais du poker, va être de se réduire à ses résultats à court terme. L’important est de garder une vision globale et non se limiter à toutes les émotions et réactions négatives que cela peut engendrer.
Prendre du recul, et injecter de la logique (cf jared tendler) avec des mantras constructifs et objectifs deviennent les maitres-mots.
Il faut passer de la peur à la curiosité.
Passer par exemple de “nous avons peur de perdre 10 caves”, à “pourquoi avons-nous peur de perdre 10 caves?”. Et progressivement, se détacher de ces peurs qui sont souvent lié à notre EGO et non à notre véritable nature, qui elle est beaucoup plus libre et non reliée à ce que l’on possède provisoirement. Cette curiosité va apporter davantage de connaissance de soi et nous recentrer sur nous même et le long terme.
Passer de la peur à la confiance.
Laisser les choses se réaliser sans chercher à tout contrôler. Faites confiance en votre propre nature à réaliser le bien pour vous. Je cite à nouveau une phrase de Peanuts (ck killtilt), qui disait en substance ceci: “Ne vous inquiétez pas, vraiment, si vous faites tout ce qu’il faut, votre tour viendra à coup sûr sur le long terme”. Notre propre nature sait et nous fait ressentir ce qu’il y a de bon à faire pour nous même. Si nous l’écoutons, les résultats suivront.
Il faut faire confiance à celà!
Il faut faire confiance en la richesse des efforts en harmonie avec notre propre nature.
Pour illustrer ce point très important, je vous met en lien une autre petite vidéo où un footballer américain nous partage sa vision du travail:
Restez humbles, soyez simples.
Pour attirer de belles choses dans la vie, ne vous mettez pas au dessus des autres. Cela reste très banal à dire, mais dans les faits, toujours plus dur à réaliser.
Le 66è verset du Tao illustre cet état d’esprit avec une très belle métaphore: “La mer reste en bas, et parce que la mer reste en bas, toutes les rivières et tous les courants se vident en elle”
Il faut laisser venir à soi ce que nous savons qui va arriver. Sans forcer, sans se mettre particulièrement en avant.
Il me semble qu’au poker parfois, parque l’on se sent meilleur qu’un vilain, on va forcer sur certains bluffs ou moves trop thin. Cette pensée de laisser faire les choses sans forcer (par prétention), prend tout son sens.
Une autre métaphore très belle à ce sujet: “Pourquoi la mer est la reine d’une centaines de courants, parcequ’elle reste en dessous-d’eux. L’humilité lui donne son pouvoir”
Passer d’une pensée rigide à une flexibilité d’esprit
Tout comme l’eau a une puissance que rien ne peut arreter dans le temps, notre esprit a besoin de se fluidifier pour être le plus otpimal possible.
Rien n’est figé au poker, toutes les lines non conventionnelles peuvent trouver du sens si elles s’insèrent dans les failles de l’adversaire.
Il faut donc chercher à faire preuve de patience et de flexibilité, tout comme l’eau, pour arriver à éroder les adversaires et exprimer l’ensemble de son potentitel.
La référence au Yoga et sa résonnance mentale est un parralèle intéressant.
L’idée est de devenir un joueur souple et ouvert d’esprit et toutes les activités qui peuvent nous permettre d’acquérir une certaine flexibilité physique et mentale sont à privilégier
Soyons forts en nous pliant!
Dans tout malheur est caché le bonheur.
Il y a un temps pour tout, et rien ne dure.
Aucune tempête ne dure éternellement. Et dans chacune d’elles se trouvent la paix que l’on recherche.
Il faut laisser faire les choses et être en harmonie avec elles.
Le parallèle avec le bad run est très simple à voir. Il faut le considérer comme une étape obligatoire qui, une fois franchit avec patience et réflexion, nous conduira à un jeu encore meilleur et plus optimal
A la fin d’une tempête il y a toujours un ciel en or.
Il n’y a pas de voie vers le bonheur, le bonheur est la voie.
Mettez de la joie dans ce que vous faites.
Jouez le poker que vous aimez et qui vous rend heureux. Et essayez de l’optimiser dans le style qui vous procure le plus de plaisir et de satisfaction.
Cela rejoint une idée que développe beaucoup Edgard grospiron “travailler sur vos points forts, avec plaisir, pas sur vos faiblesses”.
La voie doit être légère et fluide. Notre poker doit ressembler à ça. Un chemin naturel qui nous apporte de la joie.
C’est une des conditions fondamentales pour durer sur le long terme.
Voilà pour la 1ère vidéo de ce blog qui apporte surtout des conseils généraux quant à l’attitude à avoir pour trouver un bon équilibre de vie. Certains parallèles avec le poker peuvent être établis, en terme de confiance, détachement, humilité, et plaisir.
Ca me donne envie de poursuivre dans le TAO avec l’ouvrage Pokertao que j’avais survolé.
On reviendra ensuite dans le dur avec l’étude de Jared Tendler.
N’hésitez pas à commenter. 
