Alors je vais poster un thread qui n’a pas un rapport direct avec le poker, mais une question mentale “IRL”.
Répondre à ma question peut tout de même avoir un rapport avec le poker, en expliquant pourquoi tant de gens “whinent” sur les forums.
Mon problème est le suivant :
Quand j’ai une succession de mauvaises nouvelles dans la vraie vie (“bad run” IRL), j’ai besoin de sentir le réconfort autour de moi et que les gens soient en quelque sorte “compatissant”.
J’aimerais comprendre ce besoin qui est fort chez moi (et certainement fort chez les joueurs qui se complaisent à whine).
Typiquement, une des phrases que j’ai du mal à entendre chez les autres, quand ils voient que tu as une difficulté en plus de celles que tu accumules depuis quelques temps, est la suivante : “c’est jamais le bon moment”. (genre tu as déjà des problèmes et en plus, 3 personnes sur 4 sont malades en même temps dans ta famille).
Cette phrase “c’est jamais le bon moment” me met “en tilt” (je reste calme mais intérieurement je bouillonne).
Je me dis “évidemment ça n’est jamais le bon moment mais je préférerais quand même ne pas cumuler autant de merde en même temps”.
Au final, cette phrase devrait me passer “au-dessus” car je ne devrais pas avoir besoin que les autres soient compatissants, mais en fait si.
Le lien avec le poker, c’est que je pense que ne pas avoir un mental en mousse IRL est un prérequis pour avoir un mental solide au poker.
Qu’en pensez-vous ?
Merci d’avance à ceux qui ont une idée s’ils peuvent prendre le temps de répondre.
intéressant. Moi ce qui me perturbe, c’est cette notion de mental qu’on présente comme une généralité, avec d’un côté les gens au top qui ont un mental d’acier et de l’autre les neuneus qui n’ont pas de mental.
Sauf que c’est juste n’importe quoi; comme la plupart des classifications généralistes.
Certains auront un mental d’acier au poker par exemple mais craqueront au premier accroc psychologique dans la vraie vie, d’autres seront plus costauds face aux graves difficultés de la vie mais ne pourront pas supporter les contrariétés de ce stupide jeu.
Il n’y a pas “UN” mental, il y a des réactions de certaines parties du cerveau face à des stimuli particuliers, et chacun réagit différemment en fonction de son vécu, de son éducation, de ses croyances, de ses peurs.
J’ai vu des mecs capables de sauver des vies devenir fous devant une bête araignée et être incapables de garder leur sang froid.
Ne te pose pas trop de questions sur ta solidité mentale dans la vie et essaie plutot de comprendre tes réactions face aux évènements et comment les modifier si tu souhaites les modifier.
On est humains, et les gens qui te saoulent au poker ou ailleurs en te reprochant de râler, de whiner, d’être sensible aux aléas de la vie, de montrer tes émotions, sont des gens souvent plus mal à l’aise que toi face aux émotions qu’ils ressentent et ils tentent de les cacher derriere une pseudo carapace de mental à toute épreuve.
Bon bah… J’avais déjà toute ma réflexion en tête, je lis la réponse de @PierreLo et il a déjà exprimé ma réflexion… Grrrrrrrrrrrrr, oui ouin, j’ai pas de chance (mode sarcasme de whine off).
Plus sérieusement, ce que dis PierreLo est tout à fait exact à mon sens.
Nous sommes tous très différent, ce qui nous affecte est aléatoire et dépend de chacun.
Si on parle poker, il est évident que le rapport à l’argent compte et là dessus aussi, nus ne sommes pas tous égaux. Bon nombre de joueurs étant monté très haut ont commencé très jeunes, souvent en étant encore chez leurs parents et donc sans soucis aucun d’argent qui ne représente à cet instant pour eux que du loisir. C’est très différent pour quelqu’un qui doit boucler un budget familiale tous les mois qui à une notion et un rapport à l’argent très différent.
Et bien sûr, si cela peut être considéré comme une chose normale, ce n’est en rien une généralité car l’inverse existe ainsi que bien des nuances.
C’est exactement la même choses IRL avec bien sûr des composantes différentes selon les cas.
Accumuler les merdes IRL ne fait plaisir à personne, c’est un fait, mais tout dépend de la sensibilité de chacun. Ce qui est un désastre (ou appelle ça comme tu veux) pour certains ne l’est pas forcément pour d’autres.
Avoir un bon mental, c’est reconnaître ses faiblesses, les accepter, et faire en sorte de les dominer. Cela sous-entend bien que c’est quelque chose à prendre au cas par cas et selon les personnes. Généralement, il faut comprendre la source de sa faiblesse pour la combattre.
D’ailleurs, être un whineur ne veut pas forcément dire avoir un mauvais mental. Ce n’est pas parce qu’on a pas besoin d’être rassuré sur son jeu, ou sur un coup de hasard complètement en notre défaveur qui nous affecte que l’on a un mental pourri, que l’on va faire des tell que tout le monde pourra voir. Le tilt, c’est un peu différent par contre, mais là encore, on peut lutter contre. SI on est en tilt en cash-game, il faut savoir quitter la table. En tournoi c’est plus délicat. Si on bust, ben il ne faut pas aller jouer derrière. Si on est encore in, il faut savoir se recentrer. Quelques exercices de respiration sont généralement très bénéfiques.
Désolé pour le pavé.
Ou futur homme on sait pas. Même toi tu sais pas, surprise
Pour ce qui est du mental, je sais pas si c’est pareil chez vous mais personnellement je ne suis absolument mais absolument pas la même personne aux tables qu’hors tables. Au poker je suis relativement rigoureux et discipliné par exemple ( on peut être discipliné et rigoureux en faisant des erreurs hein, on se tient à son jeu bon ou mauvais ). Alors qu’en dehors des tables dans n’importe quel autre domaine… c’est pas la même chose
@greg31150 je vais pas te répondre par écrit alors qu’on va discuter de cela par oral la semaine prochaine
@PierreLo + 1000 Je sais pas pourquoi les gens sontsi noir ou blanc. Pourquoi on aurait soit un méga mental, soit un mental de merde.
Pour avoir coaché bien une centaine de personne, il y a bien 100 mentals différents. Chacun est unique et à son propre niveau. Après on pourrait s’amuser à les classer, mais je mettrai au moins 5 catégorie du genre : mental à travailler en intégralité en passant par mental à travailler partiellement et en finissant par mental à perferctionner (et donc avec des entre deux).
Mais je crois que les gens aiment bien être clivant, c’est ptete due à notre histoire avec le religion et le bien et le mal Bref, en tout cas +1000
Rooh et moi qui rêvais d’un pacs forum avec un tel parti, 31 messages en 7 ans, c’est beau
J’adore faire la bouffe et le ménage pour tout le monde donc je suis extrêmement déçu de passer à coté d’une telle opportunité. Mais qui sait, avec une chance folle je vais peut-être réussir à m’en remettre. J’ai eu le droit d’être cité dans ton 31ème message en plus, c’est tellement d’honneur que tu as déjà exaucé mes rêves les plus fous
C’est toi qui me déçois de me prendre pour un débutant.
En quoi le terme “prodigue” s’applique à notre ami Flibustier ? En revanche, prodige, oui.
Ma tournure de phrase est donc bien volontaire et correcte…
Je dirais meme plus : Trouver la solution a ses problemes … c’est reconnaître ses faiblesses, les accepter,
L’acceptation est le debut de tout, que se soit au poker et dans la vie. Quand on accpete on ne lutte pas contre et on ne fait pas du surplace. Quand on accpete, on se permet d’avancer sans peur … que l’ on parle de variance , de bad beats ou de coups durs dans la vie.
Accepter, c’ est accepter de VOIR et d’avoir les idees clairs pour mieux faire. On le voit dans la vie de tout les jours et je pense en particulier aux gens qui n’accepte pas … la fin d’une relation, de prendre un traitement, d’avoir tord ou en ce qui nous concerne ne pas accepter une realiter comme la variance. On perd du temps, on se fait du mal et on fini soit par craquer ou par accepter l’evidence et avancer.
La realite il faut la prendre comme elle est, que se soit nous, les autres et ce qui nous arrivent. Accepter ce qu’ il arrive pour mieux avancer …et quand je parle d’accepter je ne dis pas se laisser faire mais d’avoir un regard lucide et serein meme si parfois ça peu faire mal pour se permettre d’aller la ou parfois pour des raisons qui nous sont personnels l’esprit ne nous laisse pas acceder.
J’ai presque envie de te croire, mais en fait non. Même les plus grands font parfois des erreurs de débutant
(Je te retourne la question : “en quoi le terme “prodige” s’applique-t-il à notre ami Flibustier ?” L’enfant prodigue est une expression idiomatique, le mot prodigue n’est pas à considérer séparément pour son sens premier. Débutant, va
(En fait j’en sais rien et je m’en carre, mais ca sonne bien ce que j’ai écrit, surtout le “idiomatique”, fallait que je case ça quelque part un jour. Merci @Reyj)
L’erreur est de ton côté mon Pierrot.
Quand bien même la Bible fait référence à “l’enfant prodigue”, ma volonté est bien d’utiliser le qualificatif “prodige” à l’attention de Flibustier, et jusqu’à preuve du contraire, rien ne m’empêche d’accoler ce qualificatif au nom “enfant”.
Donc non seulement ma phrase est tout à fait correcte, mais elle reflète tout à fait l’éloge que je souhaite faire de Flibustier.
D’autres questions ? Je peux ?
Bref, en tout cas +1000
