Jouer au poker en ligne avec nos amis européens ? C'est pas pour aujourd'hui...

Jouer au poker en ligne avec nos amis européens ? C'est pas pour aujourd'hui...

En rejetant mardi après midi l’amendement de l’ARJEL sur le partage européen des liquidités, l'assemblé nationale a jeté un froid glacial à tous les observateurs et acteurs du marché, qui se languissaient de pouvoir enfin jouer sur un même marché commun européen.


Le marché commun européen, c'est pas pour maintenant

En avril 2015, une onde d'optimiste avait envahi le milieu du poker en ligne français. Un article paru sur le site de l'ARJEL nous informait que l'autorité avait pu trouver avec Christian Eckert, secrétaire d’Etat chargé du Budget, un accord sur des mesures à mettre en place pour permettre au marché du poker en ligne de se redynamiser.
Ainsi, dans le cadre du projet de loi sur le numérique, les deux parties s'étaient engagées à proposer un partage des liquidités avec plusieurs pays européens.

Ce regroupement des marchés permettaient ainsi de booster l'activité aux tables, mais également faire bloc aux sites illégaux qui selon l'ARJEL se multiplient, en proposant une offre poker plus attrayante pour les joueurs.
C'est dans cet optique qu'un amendement intitulé "Partage européen des liquidités de jeux de hasard et d’argent en ligne" a été publié le 06 janvier 2016 sur le site de l'assemblé nationale, puis présenté devant les députés ce mardi 26 janvier.

Malheureusement, cet amendement n'a pas été adopté par nos élus, qui malgré des chiffres de rapport de l'ARJEL qui continuent de baisser, ont préféré laisser mourir la bête en silence.
Rien n'est acté pour le moment , mais la signature d'un tel texte aurait probablement permis d’accélérer la procédure et l'ouverture des frontières entre pays régulés (Espagne / Italie).
Il faudra donc encore patienter d'avantage avant de pouvoir même espérer jouer un jour avec nos voisins latins..

Cependant, nos collègues du Club Poker avance une raison plus optimiste du "rejet" de cet amendement. Selon eux, le texte n'a en fait pas été présenté et soutenu devant l'assemblé. Le député Assaf, dépositaire de cet amendement, n'a tout simplement pas pris la peine de défendre son texte devant les autres députés. Toutes les raisons y sont d'ailleurs présentées en détail dans l'article.

 

 

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