- 15 mai 2015
- Barth_Gury
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La fermeture successive des cercles parisiens de ces derniers mois de doit pas y être étranger..Depuis quelques mois, les démantèlements de parties clandestines se multiplient en France. Relayées par la presse généraliste, les peines encourues sont lourdes : grosse amende et peines de prison..
Fermeture des cercles : une ouverture au poker clandestin ?
La fin de l'année 2014 a vu se succéder à vitesse grand V la fermeture de hauts lieux de jeux de la capitale.
Cela a débuté par une descente de police à l'Aviation Club De France en septembre. Suite à cette intervention, le cercle n'a jamais pu ré-ouvrir ses portes et a dû être placé en liquidation judiciaire. L’épilogue de l'affaire est arrivé en ce début de semaine, lors de la mise aux enchères des biens de l'établissement.
Deuxième grand lieu de poker, le cercle Cadet a également été contraint de fermer définitivement, suite à une nouvelle opération policière intervenue un mois plus tard.
Depuis, la capitale ne compte plus que deux établissements où il est possible de jouer au poker en argent réel de manière légale : Le Cercle Clichy-Montmartre et le Club Anglais, dont les autorisations de jeu ont été renouvelées jusqu'à la fin de l'année 2015.
Avec ces disparitions successives des cercles parisiens, les craintes d'une recrudescence de parties organisées illégalement étaient bien réelles, et ont été confirmées ces derniers jours après l'annonces de médias généralistes de démantèlements de home game frauduleuses..
Parties de poker clandestines : une succession d'arrestations
En mars dernier, des policiers ont mis la main sur des parties de poker organisées quotidiennement dans une arrière salle d'un bar PMU à Toulouse.
Selon l'enquête menée par les policiers du groupe Courses et jeux du SRPJ de la ville rose, de fortes sommes d'argent étaient mises en jeu durant ces parties. La justice vient de rendre son verdict, et la gérante de l'établissement, qui a toujours nié ne pas savoir que ces pratiques étaient illégales, a écopé de 4 mois de prison avec sursis et 6000€ d'amende.
Perçu comme le cerveau de l'affaire, un homme a été puni encore plus sévèrement puisqu'il a été condamné à 6 mois de sursis et devra payer 10.000€ d'amende.
La semaine dernière, Leparisien nous informait qu'un réseau de tripot clandestin avait également été démantelé dans un appartement de la capitale. Trois hommes soupçonnés d'être les organisateurs de ces parties ont été interpellés.
Parmi ces trois suspects, un certain "pupuce", qui avait déjà été interpellé en décembre 2014 pour des faits similaires avant d'être remis en liberté. A l'époque, "sa petite activité lui rapportait environ 4 000 € par partie».
Cette nouvelle home game clandestine était extrêmement bien organisée, puisque l'homme avait "recruté deux croupiers afin de tenir des tables de jeux autour desquelles se réunissaient régulièrement une dizaine de joueurs.
"Pupuce" et ses acolytes ont finalement été remis en liberté, et devront prochainement s'expliquer devant la justice.