- 21 août 2014
- bigbox
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Les deux principaux leaders des trackers en ligne de poker viennent d’annoncer leur fusion. Une communication forte mais qui devrait avoir un impact limité pour les joueurs. Les deux logiciels vont continuer d’exister pour le moment.
Poker Tracker et Holdem Manager : Une rivalité historique
S’il y a bien une question que tout joueur de poker régulier a dû se poser au moins une fois dans sa vie de joueur c’est bien de savoir quel logiciel choisir entre Poker Tracker et Holdem Manager. Les deux logiciels ont maintenu durant ces dernières années une compétition féroce pour s’imposer auprès des joueurs de poker comme le logiciel de référence.
Pourtant Poker Tracker qui va fêter cette année son 14eme anniversaire avait largement dominé les débats pendant de longues années puisque Holdem Manager n’a fait son apparition qu’en… 2007. La facilité d’utilisation et les services proposés ont réussi pourtant à en faire un produit clé et à rattraper son retard jusqu’à ce que Poker Tracker propose sa 4eme version pour rééquilibrer l’offre et la concurrence.
Quelles conséquences pour les joueurs de poker ?
Les joueurs peuvent d’ores et déjà se rassurer, ils n’auront pas à regretter le choix d’un logiciel plus qu’un autre puisque les deux entreprises ont déclaré communément que " les deux produits Holdem Manager et Poker Tracker vont continuer à être suivis, supportés et développés pour les joueurs de poker »
La fusion va donc permettre avant tout d’unifier les équipes, le management, la propriété intellectuelle et les autres ressources clés de chaque entreprise. Une façon probable de réduire les coûts tout en limitant une concurrence difficile en période de disette. De même aucun changement au niveau de la tarification n’est envisagé pour le moment et les deux entreprises ont confirmé pour le moment leur volonté de lancer la prochaine génération de trackers avec respectivement PT5 et HM3.
Une nouvelle probablement difficile pour les autres concurrents du secteur que sont notamment Poker Office et Xeester en France qui doivent regarder d’un mauvais œil l’arrivée de ce nouveau mastodonte sur les plates-bandes des trackers à moins qu’au contraire ils y trouvent une chance de rebondir car comme le dit Darwin ce ne sont pas forcément les plus forts qui finissent par survivre…