- 01 octobre 2014
- Barth_Gury
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Sans qu'aucune communication n'ait été faite au préalable, PokerStars et Full Tilt ont pris la décision de fermer leurs portes à une trentaine de pays, en majorité situés en Asie et Moyen Orient. Ces "marchés gris", dont la légalité du poker en ligne n'a pas été clairement démontrée, seraient des obstacles à la régulation du marché britannique. Explications..
PokerStars et FullTilt ferment leurs portes aux "marchés gris"
Une fermeture du jour au lendemain, sans qu'aucune communication n'ait été effectuée pour prévenir les joueurs, ça ne vous rappelle pas quelque chose ?
Même si l'impact de cette nouvelle mesure est moins important que celui du Black Friday de 2011, les procédés sont étrangement similaires.
Dans une trentaine de pays, en majorité situés en Asie et Moyen Orient, les joueurs se sont vus interdire l'accès en argent réel. En ce connectant ce matin, ils ont reçu le message suivant : "PokerStars/Full Tilt n'est plus disponible dans votre région en argent réel".
Liste des pays concernés : Afghanistan, Arabie Saoudite, Bahrein, Bengladesh, Birmanie, Corée du Nord, Cuba, Égypte, Iran, Irak, Jordanie, Kenya, Koweit, Malaisie, Mozambique, Nigeria, Pakistan, Qatar, Rwanda, Sénégal, Soudan, Syrie, Tanzanie, Turquie, Émirats Arabes Unis, Yémen, Zimbabwe, Palestine et le Vatican.
Tous ces pays ont une même particularité : ils sont tous considérés comme des "marchés gris", terme employé par nos homologue anglais pour désigner un marché où la législation du poker en ligne n'est pas clairement établie, et où persiste un flou juridique, autant pour les joueurs que pour les opérateurs.
Mais pourquoi maintenant ? La régulation du marché britannique qui s'approche à grand pas serait-elle liée à ces fermetures ? Tout porte à croire que oui..
La législation anglaise serait opposée à ce que les opérateurs qui exercent leur activité sur leur sol, le face également dans les pays disposant de "marché gris". Face au poids que représente l'activité du marché du Royaume-Uni, face à celui des pays cités ci-dessus, le choix a été vite fait.
PokerStars a souhaité rassurer ses anciens joueurs de ces pays : Ils pourront encore jouer en argent fictif, et auront la possibilité de cashout et convertir leurs points de fidélités sans que cela pose le moindre problème.
Pas sur pour autant que cela soit suffisant pour les consoler.
Qui seront les prochains pays ciblés ? Malte, la Thaïlande ? Espérons pour les nombreux joueurs expatriés dans ces régions que leur tour n'arrivera pas..