- 18 janvier 2013
- shaggykiwi
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Après une forte baisse de l'activité sur les tables de Cash Game au cours de l'année 2012, L'ARJEL souhaiterait partager sa base de joueurs en mutualisant les liquidités avec certains pays voisins dont la régulation serait compatible avec le système français. Les français pourront-ils enfin jouer avec des joueurs étrangers?
Le bilan de l’année 2012 par l’ARJEL :
En 2012, Le nombre d’opérateurs est tombé à 16 alors qu’il était à 23 au début de l’année. L’ARJEL a observé une hausse des revenus de 19 % sur les jeux d’argent en ligne mais une perte de 5 % sur celui du poker.
Nombreux joueurs de Cash Game ayant souffert des taxes / impôts trop importants se sont tournés vers les tournois de poker où l’activité aurait augmenté de 21 %.
Dans le bilan annuel de l’ARJEL, Jean-François Vilotte, Président de l’ARJEL a admis que la non-attractivité du poker était un problème majeur sur cette année 2012.
L’ARJEL souhaiterait par conséquent partager sa base de joueurs français avec des joueurs étrangers où la régulation dans les autres pays de l’UE serait compatible avec le système français.
Cependant, avant de procéder à un tel changement, cela imposerait un amendement de la loi. La question qui se pose est donc de savoir combien de temps cela prendra…
La France devra se mettre d’accord sur les taxes du poker avec Les pays probablement concernés
Après une récente discussion entre l’Italie, la France, l’Espagne et le Portugal sur les perspectives d’évolution et de l’éventuelle mutualisation des liquidités en décembre dernier, l’ARJEL serait donc prêt à faire évoluer grandement les choses, avec par exemple de nouvelles variantes de jeux (qui devraient être le 7-Stud Card, l'Omaha 5 Cards et enfin le Triple Draw.) ou encore la mutualisation des liquidités des tables de poker
Pour le moment seuls l’Espagne et l’Italie devraient commencer à partager leurs bases de joueurs dans l’année 2013.
En effet, même si l’ARJEL semble finalement écouter les propositions des joueurs français, le problème majeur reste la question de la taxe. En raison du fait que le système français possède les plus hauts tarifs sur les taxes par rapport à ses pays voisins européens.
Avec 2 % de taxes sur tous les pots des parties Cash Game, raké ou non cela représente une proportion de 40% de taxe sur le revenu brut des jeux d’argent, contrairement aux 20-25 % des Italiens et des Espagnols. Si la France souhaite partager sa base de joueurs, celle-ci devra se mettre d’accord sur les taxes avec les autres pays.