- 05 décembre 2016
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Suite à la réunion entre régulateurs qui a eu lieu mardi dernier 29 novembre, on en sait un peu plus sur l'ouverture à l'Europe tant attendue par une majorité de regs des sites français. Si le rapport est plus que concis, il a quand même le mérite de nous faire patienter encore un peu en attendant ce précieux sésame.
Ouverture à l'Europe, les dernières informations
Vers quelle date ?
L'objectif donné sur le dernier rapport de l'ARJEL est « d’atteindre un accord sur le partage des liquidités de poker en ligne d’ici à la fin du premier semestre 2017 ». On peut quand même atténuer ces propos, en sachant que même si accord il y a, il faudra sans doute un peu de temps à la fois pour que cela soit entériné, mais aussi pour que chaque opérateur puisse s'implanter dans les pays en question. Par exemple, Winamax, pour l'instant, c'est 100 % France, ils vont donc sans doute mettre un peu de temps avant de pouvoir proposer leurs offres dans les autres marchés régulés. Finalement, seul PokerStars est présent dans tous les pays, ce sera donc sans doute le premier à pouvoir profiter de cette ouverture, même si au regard de leurs stratégies actuelles, on se demande s'ils vont parvenir à surfer sur cette nouvelle opportunité ou s'ils vont faire comme pour l'ouverture des nouvelles variantes, c'est à dire...rien.
Sur quelle base ?
C'est là que se posent de nombreuses questions : concernant la fiscalité, les pays ont l'air de rester campés sur leurs positions. Les rooms vont donc devoir mettre en place un système de rake différencié. Si on fait confiance aux développeurs pour régler ce soucis technique, on peut être en droit de se demander si, d'un point de vue égalitaire, ça ne va pas fausser le jeu. En effet, si les rakes sont différents, les joueurs d'un même niveau d'un certain pays seront défavorisés (et à ce petit jeu, c'est la France qui gagne évidemment…). Si l'ouverture est donc une avancée en soi, le combat a l'air quand même loin d'être terminé.
Quels pays ?
On a longtemps parlé de l'Italie et l'Espagne, ils en feront sans doute partie. Cependant, d'autres pays peuvent être concernés, comme par exemple le Portugal, qui vient de se réguler, ou l'Angleterre. Ces pays pourraient bien rejoindre ce projet, ce qui serait à coup sûr une bonne nouvelle, à la fois pour le trafic en tournoi et en cash game. Attendons de voir ce que l'avenir nous réserve...